Alors que les États-Unis et le Japon sont des gros consommateurs de jeux vidéo, la France n’est pas à oublier. En effet, savez-vous que notre beau pays est le deuxième plus gros producteurs de jeux vidéo au monde derrière les États-Unis ? Eh bien oui, c’est que que nous apprend le gouvernement via le site diplomatie.gouv.fr. Il faut savoir qu’en 2012, 3 milliards d’euros de revenus ont été générés en France. De plus, ce ne sont pas moins de 300 entreprises en France travaillant sur les jeux vidéo et 5.000 emplois directs et 10.000 emplois indirects avec la musique, l’informatique…), et 80% des productions françaises sont exportées…
Si nous en sommes là, c’est grâce à des éditeurs comme Ubisoft avec ses licences à succès (Just Dance, Assassin’s Creed, Lapins Crétins…), dont le siège administratif se trouve à Montreuiln en région parisienne. Son siège sociale quant à lui est basé à Rennes.Il ne faut pas non plus oublier les studios comme Quantic Dream qui livre un excellent travail. Ce ne sont pas les seuls, on pensera également à Fusty Game qui est en plein développement de son titre Hover: Revolt of Gamers dont la campagne kickstarter est toujours en cours. Et j’en passe énormément.
Pour en savir plus, je vous laisse lire l’article, très intéressant, de Marco Rangi publié sur diplomatie.gouv.fr.
« Assassin’s Creed, Les Lapins Crétins, Just Dance, Game of Thrones : ces aventures bien connues des amateurs de consoles de jeux Playstation et autres X-Box ont toutes été créées en… France. La France est aujourd’hui le deuxième plus gros producteur de jeux vidéo dans le monde après les Etats-Unis. Le succès des 300 entreprises françaises spécialisées dans ce secteur en pleine expansion, dont le chiffre d’affaires mondial est passé de 41,9 milliards à près de 60 milliards d’euros entre 2011 et 2012 et pourrait franchir le cap symbolique des 75 milliards d’ici l’an prochain, ne se dément pas.
Le jeu de plateformes Rayman Origins, développé par le géant Ubisoft, s’est vendu à plusieurs millions d’exemplaires en quelques mois et le titre Dishonored, imaginé par les Lyonnais d’Arkane Studio, a séduit plus de 2 millions d’adeptes en six mois. Sur les plateformes mobiles, My Brute a été téléchargé plus de 4 millions de fois et le titre phare Criminal Case continue de regrouper une communauté de 10 millions de joueurs.
Selon les chiffres du syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (SELL), la France compterait 31 millions de joueurs réguliers, plaçant ainsi notre pays en tête des pays européens. En 2013, près de 8 Français sur 10 ont joué au moins une fois aux jeux vidéo sur les 12 derniers mois.
« La France est un pays précurseur en matière de création de jeux vidéo, rappelle une étude du Syndicat national du jeu vidéo (SNJV). Depuis les années 80, de nombreux titres créés en France ont connu un succès international. Certains genres, tel que le « survival horror », ont même été créés par des Français ». Ce secteur reste très dynamique puisque 32 % d’entreprises ont moins de deux ans d’ancienneté et il est également solide, car plus du quart (27%) des studios existe depuis plus d’une décennie. Cette branche est toutefois très dispersée. Si 77 % des sociétés affichent plus de 1 million d’euros de chiffre d’affaires annuel, à peine 8% d’entre elles franchissent le cap symbolique des 10 millions d’euros de revenus.
On retrouve également des équipes de production partout en France avec des pôles majeurs en Ile- de-France, Rhône-Alpes, Nord-Pas de Calais, Aquitaine, Languedoc-Roussillon et Bretagne. De plus, près de 80% des créations provenant de l’Hexagone sont destinées à l’export. Autre signe de la bonne santé de ce secteur : plus de 150 nouvelles offres d’emplois sont à pourvoir chaque mois dans les 28 métiers spécifiques qui sont mobilisés pour inventer les jeux vidéo de demain (management, design, imagerie, technologie, métiers supports…). Les pôles des compétitivité CapDigital et Imaginove, très dynamiques, ont permis au secteur de s’organiser et de mettre en relation l’industrie du jeudi vidéo avec le reste du domaine numérique.
La France dispose également de formations prestigieuses préparant aux métiers du jeu vidéo et reconnues pour leur grande qualité à l’étranger, telles que l’Ecole Nationale du Jeu Vidéo et des Médias Interactifs d’Angoulême ou Gobelins, l’école de l’image.
La propriété intellectuelle constitue l’un des enjeux majeurs dans cette industrie, et le droit français ainsi que les services de l’INPI aident à protéger les droits des auteurs français.Le Crédit Impôt Recherche, qui peut également servir à soutenir les efforts de création dans le domaine des jeux vidéo, fait également partie des atouts de la France dans ce domaine.Le ministère des Affaires étrangères s’est associé au Centre National de la Cinématographie et de l’image animée et l’association « Le Game » (qui regroupe les professionnels de la filière) pour réaliser une étude qui vise à faire un point sur la place du jeu vidéo français à l’export et à élaborer une stratégie commune afin de renforcer la promotion du jeu vidéo à l’étranger.
Le Ministère est également associé à l’initiative « French Tech », qui vise à promouvoir la « French Touch » en matière de création de startup, de hautes technologies et à inciter des innovateurs à venir et à investir en France.
Pour commercialiser encore plus largement leurs titres, les entreprises du secteur pourraient prochainement mettre en place une « plateforme nationale » sur Internet qui accueillerait les productions françaises sur le modèle du géant du secteur, Steam. Les jeux vidéo « Made in France » ont décidément encore de beaux jours devant eux !
Marco Rangi«