Mighty Gunvolt était dans un premier temps offert aux acheteurs d’Azure Striker Gunvolt sur 3DS avant d’être rendu disponible pour tous sur l’eShop de la console portable pour trois euros environ sachant qu’il faudra débourser quelques euros de plus si vous voulez du DLC qui double le contenu. On nous présente donc ce spin-off façon 8-bit aux graphismes et sons rétro comme une réminiscence des années 80 grâce à son look et la simplicité de ses contrôles. Il est donc bien entendu développé par Inti Creates et Kenji Inafune, le créateur de Mega Man, nous allons voir avec ce test ce que donne ce petit jeu d’action sur 3DS.Première chose frappante en lançant Mighty Gunvolt, on a l’impression de jouer à un titre console virtuelle tant par ses graphismes 8-bit très proche des Mega Man sur NES que par ses menus et bruitages. L’affichage est en 4/3 et en 2D totale, tout y est pour les fans qui cherchent un titre encore plus rétro qu’Azure Striker Gunvolt. Mais ce n’est pas de lui qu’on parle mais bien du jeu bonus en complément.
Pour la petite histoire mise en place, un groupe médiatique nommé Sumeragi effectue des expériences afin de créer une nouvelle idole mais cela ne s’est pas passé comme prévu et toutes les filles du monde ont disparu. Plus de couples ne se forment et l’amour se perd… mais nos trois héros font face à cette menace et on retrouve donc trois personnages jouables dans cette aventure. Nous avons le personnage principal de Gunvolt avec ses doubles sauts et son pistolet permettant de manier l’électricité mais cette attaque est assez longue à charger notamment face aux boss. Second personnage, l’ange féminin Ekoro de Gal*Gun qui flotte un court instant dans les airs et charme ses ennemis avec un tir chargé. Et enfin le robot Beck de Mighty Number 9, son inspiration à Mega Man est impossible à cacher, il dispose d’une glissade puis d’une attaque chargée tête la première sur l’ennemis, trop lente à exécuter encore une fois. Chaque personnage possède donc différentes compétences qui poussent le joueur à finir chaque niveau de façons différentes.
A vous de choisir le personnage qui vous plait le plus pour traverser les cinq niveaux pour le moins très ressemblant au premier Mega Man avec de la plateforme et des ennemis sur votre chemin assez simple à battre jusqu’au combat de boss ou la difficulté monte d’un cran. Sachant que le dernier niveau résulte uniquement d’un boss, le jeu peut se terminer en une heure seulement, ce qui est particulièrement court. La partie la plus intéressante du jeu réside dans les différents boss qui sont très réussi et vraiment varié les uns des autres dans leurs attaques et ce n’est pas toujours simple d’en venir à bout. Par contre, par rapport à un Mega Man, le gameplay de votre personnage n’évoluera jamais, c’est-à-dire aucun nouveau pouvoir à débloquer, ce qui est assez plat dans l’ensemble. Et c’est bien dommage de devoir débourser quelques euros de plus pour quatre stages et boss en DLC venant de Mighty n°9.
Mighty Gunvolt est assez orienté scoring voir speedrun dans une moindre mesure, on gagnera des points et un multiplicateur en bas à gauche de l’écran principal monte à chaque fois que vous détruisez un ennemis, ramasser des fruits ou bonus. Il permet de gagner plus de points au final mais s’il reste au même niveau un certain temps ou que vous perdez une vie, il retombe à zéro.