L’année dernière, Marvelous nous avait enveloppé entre les poitrines généreuses des héroïnes de Senran Kagura Burst sur 3DS. Depuis la série a offert aux fans quelques spin-off à destination d’autres consoles mais une suite directe du premier jeu 3DS a également vu le jour exclusivement sur la même console au Japon. C’est un an après que l’Occident accueille Senran Kagura 2: Deep Crimson sur leur 3DS. Serons-nous encore totalement sous le charme des formes généreuses des filles du jeu ?
Deux fois plus de poitrine, deux fois plus de profondeur !
Pour ceux qui ont joué à Senran Kagura Burst, l’histoire reprend le dernier chapitre du précédent jeu et propose directement la suite des évènements. Nous reprenons ainsi la lutte entre l’école des Bons Shinobi de Hanzo menée par l’équipe d’Asuka et l’école des Shinobi Démoniaque de Hebijo menée par l’équipe de Homura. Alors qu’Asuka et Homura terminent leur duel sur les toits de Hebijo, voyant la défaite progressive de ses élites, Dougen, le propriétaire des lieux, utilise Haruka ainsi que les autres shinobis affaiblis afin d’invoquer le Youma (démon) Orochi. Nous prenons directement le contrôle d’Asuka dans son combat contre l’espèce de Dragon géant démoniaque. Et alors que le premier jeu 3DS s’arrêtait après son combat sans donner plus d’explication, les missions et les chapitres qui suivent nous apportent les réponses attendues. Les différents personnages sont plus développés et de nouveaux font également leur apparition. Pour bien commencer, il s’agit de comprendre que, suite à ces évènements, l’élite de Hebijo, géré par Homura, a survécu à l’apparition d’Orochi mais mène désormais une vie de renégat. Pourtant, Dougen n’étant intéressé que par le profit qu’il peut tirer des Youma, Homura et son équipe tenteront de renverser celui-ci et protéger Hebijo. Une fois leur mission accomplie, bien que leur mentor Rin leur laisse la possibilité de revenir à l’école, Homura décline l’offre. Par un concours de circonstances, les filles de Hebijo et de Hanzo se retrouveront lors d’un voyage à Kyoto faisant ainsi la rencontre avec Naraku et Kagura. Deux filles étranges fortement liées à la récente apparition en masse des Youmas dans tout le Japon. Les ennemis d’hier sont les alliés de demain, c’est contre une menace commune qu’Asuka et Homura devront s’associer. Le scénario de cette suite se veut plus profond, plus développée et plus obscur que le précèdent jeu. On n’est plus sur une simple histoire de rivalité entre deux écoles mais sur un certain aspect psychologique des deux parties joignant finalement leur force sur un ennemi commun. Les deux équipes cherchant leur propre voie dans le monde Shinobi. Les Youmas ajoutent ensuite cette touche plus noire à tout cela. Cela dit, le scénario de Senran Kagura 2, n’est pas non plus d’une complexité ou d’une profondeur digne de certaines productions du Jeu Vidéo axant véritablement sur cet aspect-là. On souligne surtout que globalement la trame est réellement plus intéressante que le précédent jeu. D’ailleurs ce dernier se résumait surtout à une lutte entre Hebijo et Hanzo dont l’un dérobe le rouleau de technique secrète de l’autre école. Avec cela en tête vous pouvez très bien jouer directement ce second opus sans nécessairement passer par le premier. Vous ne manquerez que certaines notions mais tout est en partie résumé dans le lexique du jeu. Parlons à présent du jeu en des termes techniques. Pour ceux qui ont pu lire notre test sur le précédent opus, malgré les critiques souvent faites sur Senran Kagura Burst en terme de graphisme et de framerate, nous avions jugé que le jeu était convenable et suffisamment équilibré pour s’y amuser. Senran Kagura 2 : Deep Crimson avait donc pour devoir de corriger ces défauts techniques et il le fait de manière remarquable. Le framerate est désormais infiniment plus stable du moins pour les combats, peut-être quelques chutes durant les gros combats de boss sur lesquels nous reviendrons mais rien de bien méchant. Graphiquement, nous trouvions que le premier jeu était plutôt joli et coloré mais cette suite se permet d’embellir tout cela. Il faut noter quelques changements, si dans Senran Kagura Burst nous progressions dans des environnements proches de la 2D avec juste une certaine profondeur dans laquelle nous pouvions évoluer. La suite est plus orientée 3D, d’ailleurs la 3D stéréoscopique ne se résume plus seulement aux scènes de fan service in-game où votre personnage passe en mode Shinobi ou se fait déshabiller, ou encore aux séquences où le scénario est narré. Si l’on compare au précédent jeu, cette suite est intégralement réalisée en 3D. Les décors et les personnages sont également mieux modélisés, soulignons en ce qui concerne les personnages que le changement est tel qu’une bonne partie des héroïnes ont facilement gagné quelques bonnets supplémentaires si l’on parle de fan service ! A l’exception de Mirai qui reste plate comme une planche à repasser. Et oui, comme quoi multiplier le néant par deux ne remplit jamais rien.
Deux fois plus de poitrine, du fun par paire !
Parlons Gameplay cette fois-ci, il y a également du mieux. Dans Senran Kagura Burst, nous avions un Beat’em all 2D sur des environnements proposant une certaine profondeur où l’on pouvait également jouer dessus. Dans Senran Kagura 2 : Deep Crimson nous avons un gameplay similaire mais sur des environnements plus spacieux et 3D tendant à rapprocher un peu l’expérience de jeu 3DS de certain spin-off sur d’autres plateformes. Nous progressons à travers un niveau divisé en plusieurs zones et de nombreux ennemis apparaissent sur chaque zone. Il s’agira d’éliminer tous les ennemis d’une zone pour avancer vers une autre. Le plus souvent un mini-boss vous attendra en fin de niveau, il s’agira souvent d’un des personnages du casting jouable ou non. Dans le second cas, ce sont souvent des généraux Youma. La petite dimension RPG du premier jeu est toujours de la partie avec système de montée de niveau et évolution de statistique d’Attaque, de Défense ainsi que de la vie de son personnage et du nombre de rouleaux maximum (nous allons revenir très rapidement sur les rouleaux). Puis également de nouvelles possibilités de combos qui se déverrouillent en montant de niveau. En ce qui concerne les commandes, inutile de dire que le stick sert à bouger, Y vous permet d’attaquer avec votre arme tandis que X vous permet de lancer une attaque spéciale, B vous permet de sauter, A de vous lancer vers l’ennemi que vous avez ciblé, vous pouvez locker ou changer de cible avec une direction de la croix directionnelle, associer R avec une direction vous permettra d’effectuer un sprint rapide idéal pour esquiver rapidement, maintenir R et une direction vous permet juste de sprinter longuement tout en étant invulnérable, L vous permet de passer en mode Shinobi si vous avez au moins un rouleau d’énergie enfin dans ce mode en associant L à une des quatre touches principales d’actions (A, B, X, Y) vous pourrez déclencher des Techniques Secrètes Ninja. En fait, concernant ces derniers points c’est un peu plus subtil et c’est pourquoi on se permet de réexpliquer en détail. Appuyer plusieurs fois sur la touche d’attaque X vous permet de démarrer un combo comme dans un Beat’em all classique. Vous pouvez également y associer votre attaque spécial avec la touche Y pour terminer cet enchainement en beauté. Vos attaques remplissent une jauge d’énergie visible sous votre barre de vie. Une fois que cette jauge est entièrement remplie, elle redevient instantanément vide pour continuer à se remplir mais vous noterez qu’en dessous de vos deux jauges un petit rouleau est apparu. On peut dire qu’il s’agit là de votre énergie de Shinobi. Il est nécessaire d’avoir un rouleau pour pouvoir passer en mode Shinobi, et il est nécessaire d’être en mode Shinobi pour utiliser des Techniques Secrètes. Dans le cas où vous aviez plusieurs rouleaux d’énergie bien remplis, vous n’en userez qu’un seul pour votre transformation et conserverez les autres. Ces rouleaux servent également à l’enclenchement de vos Techniques Secrètes de Ninja. Il y a trois Techniques Secrètes au sol et une Technique Secrète en l’air par personnage. Celles au sol s’enclenchent en associant L avec X (consomme 1 rouleau), Y (consomme 2 rouleaux) et B (consomme 3 rouleaux). Notez que celle en l’air se déclenche uniquement par la pression du bouton L lorsque vous êtes dans les airs et que la Technique use un rouleau. Cet élément de gameplay est également lié au fan service de la série. En effet, l’un des points qui fait la réputation de la série, c’est le fait que les habits des filles du jeu se déchirent plus ou moins en recevant des coups. A chaque fois que cela se produit, une petite scène brève se joue durant laquelle les vêtements en question partent en miettes. Dans le premier jeu, nous n’avions que deux niveaux de déshabillement et on s’en satisfaisait déjà. Dans ce second opus, les vêtements sont divisés en partie du « haut » et partie du « bas », chaque partie ayant deux niveaux de déshabillement si l’on peut se permettre. Chaque fois qu’un niveau de déchirement est atteint, la petite scène où les habits partent en miette se déclenche. Ainsi chaque personnage de la mission peut avoir 4 scènes de déshabillement par combat. Là où les Techniques Secrètes ont une influence sur cela, c’est que la Technique Secrète au sol en X déshabille un niveau de la partie « basse » du vêtement, la Technique Secrète Aérienne et en Y déshabille un niveau de la partie « haute » du vêtement tandis que celle en B détruit un niveau de « Bas » et du « Haut » en même temps. Notez que vous n’êtes pas obligés d’user de Technique Secrète pour déshabiller les autres mais contre les mini-boss vous prendrez beaucoup plus de temps à parvenir à vos fins sans y avoir recours. Il n’y a pas de grosse incidence statistique à déshabiller votre adversaire, celui-ci ne devient pas forcément plus fragile en ayant moins de vêtement sur lui. Cela sera surtout un plaisir pour vos yeux et plus sérieusement nécessaire si vous visez le 100% mais nous y reviendrons. Tout ce que nous venons d’évoquer est assez similaire au premier opus si ce n’est qu’en terme technique tout est supérieur et nous permet déjà un meilleur confort de jeu, qui lui-même nous permet de mieux apprécié cet opus. Concernant des choses plus inédites, deux grosses nouveautés principales sont à relever : les combats par paires et les affrontements contre des boss gigantesques. Ces deux nouveautés sont inédites à ce second opus 3DS de Senran Kagura, aucun autre spin-off ne l’ayant encore proposé. Parlons tout d’abord des combats par paires, il s’agit tout simplement de la possibilité de former un duo de filles à emmener en mission. En combat par paire, une pression sur le bouton A vous permet de switcher d’une fille à l’autre en vous élançant sur l’ennemi visé. Dans le cas où votre partenaire semble éloignée de vous, maintenir ce bouton vous permet également de la rappeler à vos côtés. Bien que contrôlé par l’I.A., celui-ci apparaîtra directement à vos côtés et foncera attaquer l’ennemi que vous visez. Pour le reste c’est assez similaire à un combat normal sauf que l’on contrôle deux personnages interchangeables. Mentionnons tout de même la possibilité en combat par paire d’utiliser des Techniques Secrètes en Duo. Dans les combinaisons de touches que l’on vous présentait précédemment on a évoqué l’addition de la touche L avec les touches X, Y et B mais nous n’avions pas du tout oublié la touche A. C’est justement en combinant L et A que l’on active cette Technique Secrète en Duo qui consommera trois rouleaux de chaque personnage. Selon le duo de personnage que vous incarnez, cette Technique Secrète en Duo sera différente. C’est toujours plaisant de voir ses personnages préférés exécuter une Super Technique ensemble. La puissance de cette Technique en Duo dépend un peu du niveau de vos deux protagonistes mais également du niveau d’affection entre elles. Ceci n’a pas grand-chose à avoir avec des choix à faire durant l’histoire, d’autant plus qu’il n’y en a pas. En fait, plus vous userez d’une Technique Secrète en Duo avec deux personnages plus leur affection augmentera et le cœur qui représente cela se remplira de rose. Autant vous le dire lorsque vous atteignez 50 points, le cœur est complet et le niveau d’affection entre vos deux personnages est alors au maximum. La différence se fera surtout sentir lors de combats intenses contre des ennemis ayant un bon stock de vie, comme des boss gigantesques justement. On ne cessait de vous le dire, mais le scénario de Senran Kagura 2 se veut un peu moins axé sur le fan-service que ces précédents jeux et spin-off. Cela n’empêche pas les filles du casting de se battre entre elles très souvent et de nous laisser le plaisir de les déshabiller. Toutefois, un chapitre est composé de plusieurs missions dont la dernière est souvent un affrontement contre un Youma gigantesque plus ou moins inspiré d’entité de la mythologie japonaise comme le dragon Orochi. Durant ces combats de boss, nous évoluons seul ou par paire sur une immense arène en 3D. L’objectif est simple, enchainer ses coups et ses Techniques jusqu’à ce que mort s’en suive tout en notant que les attaques de boss sont plus délicates à esquiver. Rien de bien transcendant pour quelque chose d’inédit. En fait, des deux nouveautés présentes dans le jeu vidéo, la plus significative reste sûrement les combats, par paire, qui nous livrent une bonne paire de fan service en plus.
Deux fois plus de poitrine mais quelques absentes…
En partant toujours de Senran Kagura Burst sorti précédemment sur 3DS, ceux qui y ont joué s’en rappellent sûrement mais le mode Mission était un bon gros fourre-tout de mission à compléter. Les missions histoires et annexes étaient toutes rangées par chapitre et ceux qui visaient le 100% devaient à la fois remplir chaque mission tout en visant à obtenir le meilleur rang de fin de mission avec chacune des héroïnes du jeu mais également la compléter en mode « Frantic ». Le mode « Frantic » était un mode sélectionnable en début de mission. Il s’agissait de commencer directement en sous-vêtement, ce qui réduisait par la même occasion la défense du personnage au strict minimum mais son attaque et sa vitesse étaient grandement multipliés. Ce mode existe encore dans cette suite mais elle ne s’active pas de la même manière et ses effets sont similaires tout en ayant quelques différences. Tout d’abord, ce n’est plus en début de mission mais carrément durant une mission que l’on pourra activer ce mode, notez que lorsque vous passez à une autre phase de la mission il faudra réactiver celui-ci pour jouer en « Frantic ». Pour activer ce mode, il faudra que vous ayez tous les rouleaux de votre personnage rempli et que vous pressiez ensuite la direction bas de votre croix directionnelle. Votre personnage sera en sous-vêtement, sa défense sera au minimum mais sa vitesse et son attaque sera au maximum. Aussi durant ce mode, vous pourrez utiliser vos Techniques secrètes de Shinobi à votre guise sans vous soucier du nombre de rouleaux que vous possédez. L’effet en plus par rapport au premier opus, c’est que votre vie baisse progressivement même si vous ne prenez pas de dégâts, pas d’inquiétude il s’agit de finir rapidement et cela ne devrait pas être un gros problème en mode « Frantic » sauf si on vous arrête dans votre élan de combo. Revenons un peu à notre histoire de finir les missions avec chacune des héroïnes et en mode « Frantic » pour atteindre le 100% dans le premier jeu 3DS. Ce n’est plus le cas dans cette suite, en atteignant le rang A vous n’aurez plus à vous torturer à l’atteindre avec les autres personnages. De plus, il n’y a plus à finir le mode « Frantic » pour obtenir une étoile sur le niveau mais juste de déshabiller complètement l’ennemi principal de la mission. Ça semble facile à faire de prime abord mais en fait c’est en difficulté basse qu’il devient compliqué d’obtenir la fameuse étoile de déshabillement, faute à des ennemis vaincus trop rapidement. Le mode mission est mieux organisé, déjà il est divisé en plusieurs catégories. La première étant dédiée uniquement au scénario. Plus de missions annexes, répétitives et sans intérêt mélangées avec les missions du scénario. La seconde catégorie est le « Nid de Youma », il s’agit d’un mode survival où l’on enchaine des combats en arène tel un jeu d’arcade sur une structure pyramidale. On commence à l’étage 1 tout en haut de la pyramide et on choisit à chaque combat terminé le côté de la pyramide sur lequel l’on souhaite continuer, le but est d’arriver à la fin des 14 étages sans défaite. On y gagne de l’Expérience, des points d’affections pour peu qu’on y joue en paire mais surtout des nouvelles armes ! Senran Kagura 2 introduit également le changement d’équipement dans la licence. On peut équiper une nouvelle arme et des gemmes. En ce qui concerne les Gemmes, on les obtient dans le mode mission dans la catégorie justement dédiée aux missions annexes. Ces missions sont beaucoup plus strictes voire difficiles que les missions annexes du premier jeu. Il s’agit toujours de remplir un objectif précis comme « Vaincre tous vos adversaires avec une Technique Secrète Aérienne » par exemple. Une fois l’objectif rempli, vous recevez une gemme que vous pouvez équiper sur chacune des filles du casting. Ces Gemmes ont des effets passifs comme celui de remplir plus rapidement vos jauges d’énergie Shinobi ou encore de recevoir plus de points d’affections. Chaque personnage peut équiper 3 Gemmes à vous de bien définir les passifs qui vous intéressent le plus pour chacune des filles. Soulignons que l’équipement des gemmes est beaucoup plus intéressant que celui des armes car pour le second ce n’est que l’aspect esthétique qui changera. Une nouvelle arme ne vous procurera pas des stats en plus comme dans d’autres Beat’em all ou RPG. Vous pourrez juste rigoler de combattre avec une brochette de poulpe par exemple, ce qui est en soi assez dommage. Dans tous les cas, il s’agissait de dire que le mode mission était mieux organisé que par le passé et présentait plus d’intérêt dans les annexes du scénario. Certaines missions annexes ne se débloquent d’ailleurs uniquement qu’à la fin du jeu, la plupart de celles-ci sont des confrontations de boss ou de Youma coriaces suivant un certain objectif. Il existe bien d’autres catégories du mode Mission mais elles sont beaucoup plus anecdotiques car il s’agit par exemple d’un mode entraînement ou encore d’un accès à la boutique en ligne du jeu pour acheter des DLC, ceux-ci ne vous proposent que quelques missions bonus qui contentera ceux qui recherchent toujours plus de fan-service. Notons également qu’un personnage masculin est offert à ceux possédant une sauvegarde de Senran Kagura Burst sur leur 3DS, les autres devront payer. Il s’agit du frère d’Ikaruga, Murasame. Celui-ci ne sert absolument à rien, le gameplay du personnage est très rudimentaire et on n’a pas forcément la même volonté de voir ces habits partir en miette. Quitte à mettre un personnage masculin, on aurait préféré y voir le professeur Kirya de l’école Hanzo. Enfin, justement en parlant de personnage jouable, il est très regrettable que les nouveaux personnages Naraku et Kagura ne soient pas jouables malgré leur place importante dans la trame du jeu. Au final, le casting du jeu est similaire à Senran Kagura Burst avec donc 10 filles des écoles Hanzo et Hebijo en ajoutant leurs ainées Rin et Daidouji, le nouveau étant surtout le DLC Murasame. Il y a également la possibilité cette fois-ci de choisir de jouer la forme Ultime d’Asuka et de Homura une fois le scénario bouclé. On se consolera surtout à savoir que les filles ont été retravaillées et équilibrées au niveau du gameplay, certaines ont même beaucoup changé par rapport à Senran Kagura Burst comme Haruka ou Mirai.
Deux fois plus de poitrine ne rime toujours pas avec perfection…
En nous lisant, vous avez peut-être déjà repéré quelques petits défauts à droite à gauche. Toutefois, sauf le cas Naraku et Kagura non jouable, tout cela reste des petits défauts que l’on oublie vite, compte tenu des qualités fort sympathiques à côté. Comme celui de retrouver des commentaires du compositeur de la bande sonore du jeu lorsque l’on va dans les options pour réécouter une piste de l’OST débloqué. D’ailleurs en plus des musiques plutôt réussies, compléter chaque chapitre du scénario vous permet également de débloquer des images ou encore des vidéos du jeu. Le plus intéressant à débloquer reste les nouvelles tenues et accessoires pour chacune des héroïnes comme dans le précédent jeu. Cependant, ces tenues sont beaucoup plus nombreuses ! Vous pouvez toujours customiser à votre guise parmi les costumes débloqués, la tenue que vous désirez avoir en temps normal et votre tenue du mode Shinobi sans oublier le maillot de bain ! Les costumes par défaut de chacune des héroïnes ainsi que leurs coupes de cheveux sont même interchangeables ! Les accessoires sont beaucoup plus loufoques, un de ces accessoires est une culotte qui flotte sur une jambe de votre héroïne par exemple. Mettez les tenues les plus folles à votre casting et partez en mission avec une brochette de pieuvre à votre main ou alors profitez simplement du mode photo. Choisissez votre cadre, la pose que prendront vos personnages et flashez ! Certaines poses sont carrément provocantes et nous parlons bien d’un jeu 3DS ! Tout cela fait partie du mode « Galerie » et pourtant aussi sympathique que soit ce mode et ce qu’il nous offre, deux défauts majeurs sont à relever. En voulant jouer la carte de la customisation riche des personnages, l’équipe a également mise en place un système assez complexe pour rien. En effet, au niveau du placement des accessoires ou du placement de vos personnages lors de la pose pour la photo, on a la possibilité de définir les coordonnées horizontales, verticales, l’angle voire même la profondeur de l’objet ou du personnage. Autrement dit, il s’agit d’entrer un signe + ou – avec un nombre et de voir le résultat. Ceci est ridicule quand on pense qu’on aurait pu tout simplement, pour les accessoires, définir via l’écran tactile où et comment placer tout cela sur une héroïne. Par exemple, zoomer nous-même sur sa tête et placer comme on désire un couvre-chef ou un autre accessoire directement en touchant l’écran tactile avec notre stylet. Autre défaut, c’est l’option de photo AR qui ne sera disponible que pour les fans qui auront mis la main sur les fameux bonus de précommande de jeu. Dommage pour les autres, il faudra se contenter de photo in-game. Notez également comme pour nous narguer, en terminant le jeu, il est possible de prendre des photos avec Naraku et Kagura. Un détail si frustrant qu’on ne peut que le ranger dans les défauts du jeu. Reste que Senran Kagura 2 : Deep Crimson propose un contenu plus dense, plus intéressant et plus riche que le premier jeu. Soulignons tout de même que le déroulement de l’histoire est similaire au premier opus. C’est-à-dire qu’en sélectionnant une mission de l’histoire nous commençons souvent avec une phase en Visual Novel narrant les évènements, cela est suivi par une partie où les différents personnages se parlent, puis vient ensuite la phase action où l’on joue. Les fans se sont adaptés à ce fonctionnement mais certains trouveront peut-être encore que cela nuit au rythme du jeu. D’ailleurs les dialogues entre personnages sont également nombreux lors de ces phases d’action et les fans qui désireraient suivre tout cela sont tiraillés entre jouer ou lire. Les japonisants auront l’avantage de pouvoir jouer en comprenant ce qui se dit derrière. Autrement dit, pas de doublage anglais ici mais seulement le doublage original. Ce qui n’est pas plus mal pour les fans. Notons aussi que le jeu n’est sous-titré qu’en anglais. Toujours sur les phases d’action, Senran Kagura 2 : Deep Crimson est un Beat’em all et comme quasiment chacun de ces jeux, il devient très répétitif dans son gameplay. Dans tous les cas, au final le scénario en ligne droite pourrait être bouclé en quelques heures. Reste ensuite l’obtention du rang A sur chacune mission du scénario et sur chaque niveau de difficulté (Facile, Normal, Difficile) puis compléter le « Nid de Youma » ainsi que les missions annexes pour atteindre une ou deux bonnes dizaines d’heures. Notez que pour certaines missions du scénario l’obtention du rang A était assez confus parfois il semblait que nous avions passé trop de temps sur une mission et d’autres fois nous avions reçu trop de dégâts. Cependant, on ne savait pas toujours pourquoi on avait échoué à l’obtenir et on devait alors recommencer la mission sans autre explication. Outre quelques exceptions qui résultait à cette confusion, il n’était globalement pas difficile de compléter tout cela avec le rang A. En effet, une fois que vous aviez réussi une mission, vous pouviez la refaire avec le personnage que vous désirez en solo ou en duo. Si vous êtes du genre solo, en veillant à passer rapidement en « Frantic », vous devriez facilement parvenir à vos fins. Sinon, sélectionnez un duo avec un bon niveau d’affection et cela devrait facilement être acquis. Rien de bien compliqué, sauf peut-être contre les boss mais c’est sans doute le seul challenge qu’il reste. D’ailleurs en parlant des boss, si les personnages humains sont tous attachants et charmant, le bestiaire Youma est d’une laideur presque indescriptible. Notons aussi que ce bestiaire n’est pas très varié, autrement dit on retrouve toujours les mêmes vilains à l’écran. Mention spéciale aux différents boss qui ont un aspect à la fois terrifiant et laid. Ce sont souvent des mélanges entre un démon du folklore japonais avec une entité… féminine. Un des boss par exemple possède deux têtes de femmes géantes qui sortent littéralement des tétons d’une espèce de démon femelle encore plus immense. De quoi choquer nos organismes de défense de la femme. Le jeu lui-même semble être choqué vu qu’on a eu pas mal de freeze ou alors est-ce plutôt un bug ? Enfin, un dernier point qui aurait dû être une nouveauté significative et allonger la durée de vie. C’est le mode multijoueur en ligne ! Il est possible de jouer en ligne sur des missions de Senran Kagura 2 : Deep Crimson avec un autre joueur !… Si seulement il y avait au moins un joueur qui se connectait. Sur les dizaines de fois où l’on a tenté, nous n’avons jamais trouvé une seule personne pour pouvoir nous essayer à cette expérience sensuelle…. Non, cette expérience de coopération en ligne à deux ! Autres point sur la connectivité, le Street Pass quasi-inutile puisque limité à échanger des données et tenues. Cependant, comme le mode en ligne, il s’agit déjà de trouver un autre joueur de Senran Kagura 2 : Deep Crimson !