Alors que la licence semblait morte, une suite en semi 2,5 D (à la New Super Mario Bros.) a récemment été annoncée à destination des plate-formes de téléchargements sur les consoles concurrentes. Mais, pendant ce temps sur Nintendo 3DS, on peut trouver sur l’eShop le portage Game Boy du tout premier opus. Est-il aussi intéressant que les autres épisodes ?
Sorti à la base en arcade, Double Dragon a ensuite été porté sur les consoles 8 bits mais aussi sur Game Boy. Cette version s’en voit quelque peut allégée, mais pas tant que ça. Elle est un poil plus facile que ses homologues de salon mais le portage est réussi et les sprites, même s’ils perdent en détails, sont très jolis pour la Game Boy. Le titre perd ses couleurs mais on retrouve les 4 niveaux, comme dans la version arcade, et le jeu n’est pas extrêmement dur, même si vous ne le terminerez probablement pas du premier coup. Une fois que vous aurez bien pris connaissance du titre, les 4 niveaux devraient vous tenir en haleine un peu plus d’une vingtaine de minutes seulement.
Mais pour les connaître il faudra les refaire, et c’est toujours avec plaisir qu’on retournera dans Double Dragon. Le but du jeu est d’aller sauver sa petite amie à l’aide de son pote, celle-ci ayant été faite prisonnière par un gang de la ville. Scénario classique pour un beat’em all, il faudra donc se débarrasser des ennemis qui se mettront au travers de votre route dans ce beat’em all à défilement horizontal, à l’instar des Final Fight ou Street Of Rage qui sortiront plus tard.
Mais on trouve d’ores et déjà un défaut sur cette version 3DS : l’original était jouable à 2 via le câble link de la Game Boy. Ici Nintendo n’a pas modifié la rom et il est donc impossible de lancer ce mode 2 joueurs car forcément, aucun câble link n’est détecté… Heureusement, le jeu reste très bon seul. Mais un mode multi via wireless aurait pu décupler le plaisir de jeu. Ainsi, pour aller sauver votre dulcinée, votre personnage vous demandera de ne manipuler que 2 boutons en plus de la croix directionnelle (ou du slide pad) : le bouton A pour donner des coups de poing et le bouton B pour donner des coups de pieds. La seule façon de sauter entre des plate-formes est de donner un coup de pied sauté en appuyant simultanément sur A et sur B.
Si vous n’êtes pas très fan des jeux rétro, vous serez déçu car le jeu a vieilli et comme beaucoup de jeux 8 bits ou Game Boy, cela se ressent dans le gameplay : votre personnage est assez lent, surtout dans ses coups. Cependant, si vous aimez le genre, vous serez comblé. Les niveaux sont variés et la difficulté progressive mais, à vrai dire, ce seront surtout les boss qui pourront poser problème car les ennemis font surtout office d’entrée. D’ailleurs vous commencez le jeu avec seulement 2 vies de côté, soit 3 essais possibles. Il n’y a pas de continue mais vous pourrez récolter une vie supplémentaire en atteignant un certain score (30 000).
Il faudra cependant faire attention aux trous et autre « pièges » de ce genre. On les voit bien arriver, mais une chute et vous perdrez une vie. Vous devrez également recommencer le niveau depuis le début en cas de mort. La clé pour s’en sortir sera donc d’à force d’avancer, d’esquiver en bougeant beaucoup de haut en bas à l’écran afin que l’ennemi ne vous garde pas en ligne de mire et tape. En maîtrisant cette technique vous devriez vite vous en sortir car les ennemis autres que les boss ne sont pas très agressifs, surtout face à cette technique !
Pour vous aider, certains d’entre eux lâcheront quelques armes comme des cartons, des couteaux ou même des fouets ! Vous ne pourrez les utiliser très longtemps mais ils sont terriblement efficaces. Cependant, ses armes se trouveront toujours dans les mains des mêmes ennemis aux mêmes endroits, d’où encore une fois l’importance de connaître le jeu par cœur comme la plupart des titres de l’époque. Enfin, le jeu propose de très bonnes musiques qui ont su définir les bases du genre en la matière.