On peut dire que Square Enix nous a fait une annonce pour la moins étonnante : un jeu de rythme sur fond de musiques marquantes de la série Final Fantasy. Alors que certains sont restées sceptiques lors de l’annonce d’un tel jeu (surtout avec l’annonce de musiques téléchargeables et payantes), d’autres l’ont surveillé de très près et ont vu en lui un gros potentiel. Qu’en est-il vraiment ?
Hop, nous voilà plongés dans cette aventure peu ordinaire. Dès le début on nous propose de créer notre équipe. N’est disponible alors qu’un personnage de chaque Final Fantasy sachant que, par la suite, on pourra en débloquer d’autres en avançant dans le jeu.
Pour commencer, attardons nous sur le premier mode de jeu appelé « Series » ou Aventure par chez nous. Celui-ci nous proposera de parcourir les thèmes principaux des treize jeux de la série principale Final Fantasy afin de récupérer le maximum de cristaux et d’accumuler le plus possible de points à chaque musique. Pour les néophytes, il n’y aura aucun problème pour commencer car on nous proposera, en premier lieu, uniquement un mode facile. Cela permet de rentrer doucement dans le jeu afin d’en connaître les mécanismes. Mais voilà, il faut tout de même avouer qu’au bout de quelques parties on est déjà bien rodé, qu’on commence vite à se lasser de cette facilité et qu’il nous est impossible de passer à un mode de difficulté supérieur sans avoir fini tout en mode facile. Mais n’ayez pas peur, oh grands habitués du genre, puisqu’un mode normal plutôt dur sera bien présent ainsi qu’un mode difficile vraiment difficile pour le coup ! Cependant, d’autres challenges beaucoup plus corsés vous attendront dans une autre section de jeu que nous verrons plus tard. Pour le moment, revenons au mode Aventure.
Chaque partie est composée de la manière suivante : on commence par l’introduction du jeu en question dont le but est de taper en rythme sur le cristal au fur et à mesure que les notes de musiques touchent celui-ci. Ensuite, c’est là qu’on retrouvera les modes Field Music, Battle Music, Event Music et la musique de fin de jeu dont le principe est le même que l’introduction sachant qu’ils ne sont pas présentés dans le même ordre selon l’épisode. Pour commencer, parlons de Field the music : le but est de faire avancer son personnage le plus loin possible afin d’obtenir des cadeaux. Ce mode est coupé en 4 parties distinctes. La première consiste à faire avancer son personnage en réalisant les meilleures notes possibles. Chaque combo réalisé fera avancer le personnage plus rapidement tandis que les notes mal réalisées le feront ralentir. Au bout d’un certain moment, les notes changeront de couleurs et deviendront bleues. Il faudra alors essayer de faire le meilleur combo possible sans fausse note afin de pouvoir monter sur un Chocobo rapide sachant que plus le score est bon plus le Chocobo est rapide. Les Chocobos sont représentés de 3 couleurs différentes : noir, rouge et jaune. Le noir correspond au Chocobo le plus lent, le rouge est un peu plus rapide et le jaune supplante les autres. Cette nouvelle phase permettra d’avancer encore plus rapidement mais il faudra faire attention aux fausses notes qui feront prendre la fuite à notre petite bête. Une fois cette phase terminée, on reprend la même qu’au début du jeu mais avec un Mog en plus qui viendra nous offrir des cadeaux dont la taille variera en fonction de la distance parcourue. Le déroulement de la partie n’est toutefois pas linéaire contrairement à ce que l’on pourrait croire puisque les notes de musiques sont disposées sur 3 niveaux où l’on passe de l’un à l’autre en suivant de longues notes en zigzagant avec le stylet.
A présent, parlons du Battle. Ce mode se présente comme un combat des vieux Final Fantasy 2D où 4 personnages sont à l’écran. Le but ici est toujours de faire le meilleur score possible afin de récupérer le plus de cristaux. Toutefois, un peu comme dans le mode Field the music, les notes de musiques vont changer de couleur à un moment donné. C’est à ce moment ci qu’il faudra réaliser le maximum de meilleures notes possibles pour pouvoir déclencher une invocation. L’invocation est d’abord générée un peu au hasard. C’est en ajoutant des objets spécifiques à son personnage que l’on pourra invoquer telle ou telle invocation en particulier. C’est sans doute la meilleure partie du jeu puisque beaucoup de notes s’affichent à l’écran et la jouabilité devient assez variée. Bien sûr, nous avons les classiques « taper sur la note au bon moment », « rester appuyer sur le note tout au long de celle-ci » mais s’ajoute également la possibilité de donner des coups d’épées (ndlr : enfin de stylet en réalité) de haut en bat, de gauche à droite mais aussi en diagonale !
Enfin, l’Event music est sans doute le mode le moins intéressant du jeu. Alors certes, nous avons de belles cinématiques durant nos phases de rythmes (du moins à partir du Final Fantasy 7) mais la jouabilité est ici ultra classique. Des notes apparaissent en suivant un schéma et il faut taper au bon moment. Rien de bien transcendant en soi, le petit plus qui fait tout de même la différence étant que, vers le milieu de la musique, les notes vont changer de couleurs (eh oui, elles changent encore de couleur !) et qu’il faudra faire un sans faute pour pouvoir espérer jouer et voir la fin de la cinématique. Si ce n’est pas cruel ça ! D’autant plus que certaines cinématiques donnent un effet de lenteur plutôt désagréable… Autrement dit, on n’y passera pas des heures sur ce mode…sauf dans le mode Aventure évidemment où les cinématiques sont déblocables et visible à tout moment. Les fans apprécieront tandis que les autres passeront sûrement leurs chemins.
Le mode Aventure se boucle en une quinzaine d’heures avec les trois modes de difficultés différentes ce qui est une durée de vie plutôt satisfaisante pour ce genre de jeu. Mais on peut dire que ce mode n’est au final qu’une mise en bouche de ce que nous réserve un mode beaucoup plus intéressant : Le sanctuaire de Chaos.
Ce mode est jouable de deux manières différentes : en solo ou en multi-joueurs local. Nous allons plus particulièrement nous attarder sur le mode solo où sont réunies ce qu’on appelle les partitions du sanctuaire de Chaos. C’est ici que les fans de challenge pourront trouver leur bonheur. Bien que l’on recommence à un niveau facile, le niveau de difficulté croît au fur et à mesure des partitions jouées et autant le dire tout de suite : le niveau de difficulté va beaucoup plus loin que celui proposé dans le mode principal. Malheureusement, toutes les musiques du jeu ne sont pas présentes dans ce mode. Quant au déroulement d’une partie, voilà de quelle manière elle est mise en place : une promenade suivie d’un combat. Les Chocobos prennent ici toutes leur ampleur contrairement au mode aventure puisqu’il sera important d’aller le plus loin possible afin d’espérer récolter les plus gros trésors tout en combattant l’un des trois boss disponibles lors du combat. Selon le boss battu, un cadeau plus ou moins important nous sera donné. Bien entendu, cela dépendra entièrement de notre façon de jouer et surtout de notre capacité à réaliser le maximum de combos. Notons aussi que chaque partition débloquée est rejouable afin d’obtenir différents cadeaux. Il est ainsi possible de débloquer jusqu’à 99 partitions dont chacune d’entre elle recèle 3 boss avec 3 cadeaux différents. Rien que le mode sanctuaire nous réserve maintes et maintes heures de jeu et il est d’autant plus important du fait que certains cadeaux nous permettrons de débloquer de nouveaux personnages.
Ce qui nous amène enfin au Museum : lieu où tous les cadeaux obtenus atterriront. C’est en effet plus du double des personnages présents que l’on pourra débloquer en assemblant un certain nombre de cristaux de la même couleur. A cela s’ajoute une importante collection de carte à collectionner sur l’univers Final Fantasy avec une description pour chacune d’entre elle. Certaines peuvent d’ailleurs s’obtenir via un code fourni par l’éditeur ou lors d’autres événements. On pourra également réécouter toutes les musiques du jeu principal (hors DLC) et revoir toutes les vidéos. Enfin, il est possible de s’adonner aux différents défis proposés dans le livre des records qui sont assez conséquents et longs à réaliser.
Parlons un peu du côté RPG du jeu. Tout comme les jeux Final Fantasy, il faudra faire monter de niveaux son personnage. Le principe est simple : plus son score est élevé à la fin d’une partie, plus le personnage reçoit de l’expérience. On pourra donc équiper son personnage de diverses magies ou attaques afin de donner des coups plus ou moins forts. L’intérêt de ce côté RPG ne se ressent que dans des niveaux de difficultés élevés. Hormis cela, il n’est là que pour donner un peu de dynamisme lors des combats ce qui n’est pas pour nous déplaire d’ailleurs puisque ces derniers sont donc plus vivants.
Le petit plus du soft réside enfin dans le street pass qui permet d’échanger son profil joueur et une partition du mode sanctuaire ce qui présente peu d’intérêt en soit.