20 ans séparent la sortie de the Legend of Zelda A Link Between Worlds de son ainé A Link to the Past, et 20 ans c’est long mais le plaisir de revenir sur cette version Super Nintendo est toujours un plaisir. Bon nombre de personnes ayant possédé une Super Nintendo sont passées par cette aventure mythique qu’est Zelda 3. Le légendaire opus, tant réputé des joueurs retro, est de retour sur la console virtuelle de la Wii U et nous nous faisons un plaisir de revenir à une certaine étape de notre jeunesse.
Nous n’allons pas tourner autour du pot… Jamais nous ne nous lasserons d’incarner le héros du temps et de sauver la princesse Zelda et par la même occasion le monde. On est reparti pour un scénario toujours aussi plaisant à (re)faire. Une force maléfique fait son apparition sur la terre d’or et les 7 sages doivent alors sceller leur pouvoir. Mais cela ne suffira pas, le sorcier Agrahim apparaît et décide de faire disparaître ce sceau, souhaitant s’emparer de son pouvoir. Mais pour cela il lui faudra venir à bout des 7 sages, et jeter un sort aux 7 descendantes (eh oui à l’époque ce n’était que des filles) des 7 sages. Après qu’une certaine péripétie se soit produite au début de l’histoire (que nous tairons pour les nouveaux joueurs), Link décide de porter secours à la princesse Zelda et d’empêcher Agrahim de mettre la main sur ce pouvoir en or.
Tout comme A Link Between World, il vous faudra jongler entre deux mondes : celui de la lumière et celui des ténèbres. Cela va sans dire que même si le level design est similaire, il n’en reste pas moins que l’on a bien l’impression d’être ailleurs. Le charme opère de suite, c’était déjà le cas à l’époque et cela le reste toujours 20 ans après. On profite donc des quêtes annexes d’un côté comme de l’autre. Bien que d’un point de vue technique il ne soit pas à son paroxysme, il ne faut pas oublier que le jeu est sorti presque en même temps que la Super Nintendo, et donc niveau maîtrise de la « puissance » ce n’était pas encore au point et c’est normal. Mais joue-t-on à un jeu uniquement pour ça ? Non, et fort heureusement sinon on passera à côté de cette bombe d’antan. Toutefois, le tout reste très fluide.
L’écoute sonore nous procure un certain sentiment de déjà-entendu et nous en sommes bien contents car certaines de ces mélodies restent dans les annales, elles sont encrées dans nos mémoires… devenues cultes même pour le support de l’époque et gravées à jamais dans notre cœur ! Niveau gameplay, on reste dans le standard de l’époque mais c’est ce qu’il se faisait de mieux en la matière pour ce système de jeu. Les déplacements se font sans accroche, et c’est toujours un plaisir fou d’aider Link à aller de droite à gauche, passant d’un monde à l’autre… La maniabilité est quasi parfaite, outre certains petits bugs de collision, il n’y a rien à redire. Les décors ne piquent pas les yeux, même après autant d’années, il n’y a pas à dire mais cet opus est fait pour être joué sur diverses générations… Vous êtes vous-même le héros du temps.
Si vous l’avez déjà fini à l’époque de la Super Nintendo, il s’avère que cette nouvelle fois cela sera plus rapide, les souvenirs restent en mémoires quand un jeu en vaut la peine ! Toutefois, il vous faudra une bonne vingtaine d’heures pour en venir à bout et le compléter à 100 % : quête principale, quêtes annexes, récolte d’objets ou d’armes… tout est là pour vous faire chercher dans les moindres endroits de la carte. D’ailleurs, si vous avez la flemme de vous déplacer à pieds, vous aurez la possibilité d’être emmené d’un point à l’autre de la carte par vol d’oiseau, remplacé par le balai de sorcière dans A Link Between Worlds.
Cette aventure reste toujours épique, et propose de (re)vivre une expérience qui marqua la licence à jamais, ce fut un véritable bond en avant fait après les deux opus NES et The Legend of Zelda : A Link to the Past reste jouissif à souhait, chose qui n’est pas le cas d’un grand nombre de jeux de la même époque.