Fin 2011, Ubisoft nous livrait un Assassin’s Creed : Revelation qui clôturait l’histoire de l’assassin italien Ezio Auditore, dans un opus qui n’a pas tenu toutes ses promesses. Assassin’s Creed III, le cinquième opus de la série, met en scène un nouvel assassin, d’origine amérindien, du nom de Connor Kenway, dans un nouveau contexte, puisque le titre prend place durant la révolution américaine de 1754 à 1783. Cet opus marque également la fin de l’histoire de Desmond Miles qui a pour mission d’éviter la fin du monde.L’histoire reprend là où celle du précédent opus s’arrête. Nous retrouvons donc Desmond, son père William, Rebecca et Shaun dans un temple situé dans une caverne au nord de New York. Notre cher Desmond a du pain sur la planche, puisqu’il doit retourner une fois de plus dans l’animus pour retrouver un artefact qui permettra de sauver le monde dont sa fin est prévue pour le 21 décembre 2012.
Le 5ème voyage de Desmond dans l’animus nous envoi en Amérique du Nord en 1754 où nous retrouverons l’un de ses ancêtres : Haytham Kenway, le père de Connor et le nouvel assassin du jeu. Ce n’est qu’arrivé en 1760 que nous commencerons vraiment à jouer avec Connor, qui aura pour mission de venir à bout des templiers. Au cours de l’aventure, nous serons amenés à rencontrer des personnages qui ont marqué l’histoire des États-Unis comme Benjamin Franklin ou encore un certain George Washington.
Dans cet opus, nous changeons donc radicalement de décor, puisque nous disons au revoir à l’Italie et son architecture pour dire bonjour aux grandes plaines américaines. Les environnements n’ont vraiment rien à voir avec les opus précédents, puisque nous nous retrouvons dans de grands espaces des villes plus aérées et surtout, nous voyons apparaître l’hiver, et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est beau.
Les nouveautés dans cet opus sont multiples tant au niveau du gameplay que des missions. Tout d’abord comme je l’ai indiqué juste au dessus, l’hiver a fait son apparition. Côté gameplay, il est maintenant possible de grimper aux arbres, sur certaines falaises et même de traverser certains bâtiments en passant par les fenêtres.
Du côté des missions, Assassin’s Creed III introduit la chasse (tiens bizarrement la PETA ne s’était pas manifesté à cette époque) qui fera office de missions annexes. Justement en parlant de missions, les batailles navales font également leur apparition et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elles sont agréables. Aux commandes de l’Aquila, vous aurez à mettre à mal l’envahisseur britannique. Il est également possible d’améliorer l’Aquila que ce soit au niveau des armes embarquées ou de la résistance du bateau ente autres. Une fois ces missions terminées, on en redemande encore tellement ces missions sont passionnantes.
Ce n’est pas tout, les missions annexes nous offrent la possibilité de former une guilde d’assassins comme dans Revelations. Une fois recrutés, les apprentis assassins pourront être envoyés en mission qui, si elles sont réussies, reviendront avec un butin sous forme d’argent mais également de marchandises. Vos protégés pourront également vous venir en aide de différentes manières lors de combat. Tout cela permettra également à vos recrues de gagner de l’expérience et donc des niveaux pour atteindre le rang d’Assassin au level 11. À chaque level-up les recrues gagneront de nouvelles compétences et seront donc plus aguerries.
Le commerce fait également son apparition dans cet opus. Les marchandises que ramèneront vos apprentis à l’issue de leurs missions pourront être vendues. Elles vous serviront aussi à créer de nouvelles armes ou à la décoration pour la demeure de Connor entre autre.
Afin de pacifier les différentes régions, Connor devra partir à la conquête de forts. Pour se faire, notre assassin doit infiltrer le fort en évitant de se faire repérer. Une fois à l’intérieur, il vous sera demandé de faire sauter les réserves de poudres de l’ennemi et de tuer le capitaine de la garde.
Vous rencontrerez également des personnages qui se retrouvent traqués par les templiers (qui ne sont autres que les anglais), et il vous faudra leur venir en aide. Une fois toute menace éradiquée, ces civils viendront s’installer et faire grandir le domaine Davenport.
Continuons avec le gameplay et les combats. Une fois encore les combats sont plus fluides et plus dynamiques que dans les opus précédents. Il est également possible de contrer plusieurs ennemis à la fois lorsque ces derniers vous attaquent en même temps. Côté armement, on retrouve les mêmes types d’armes que dans l’opus précédent en plus du Tomahawk, de l’arc des appâts et des collets, mais les deux derniers servent pour la chasse.
Pour la durée de vie, sur ce point il ne faut surtout pas s’inquiéter, puisqu’il vous faudra compter environ 20-25 heures de jeu pour le terminer en ligne droite, mais rajoutez le double si vous souhaitez terminer le jeu à 100 %. De plus, les différents territoires du jeu, au nombre de quatre, à savoir Boston, New-York, la Frontière (une zone forestière) et le Domaine Davenport (le repaire de Connor), sont juste immenses. Le mode multijoueur viendra également gonfler la durée de vie avec ses différents modes de jeu. Bref, il y a de quoi faire.
Pour ce qui est de l’aspect technique, cette version Wii U n’est pas bien différente des versions PS3 et Xbox 360. On notera cependant qu’il y a moins de brouillard sur la map. Là où cette version se différencie des versions concurrentes, c’est grâce au GamePad. En effet, la manette unique de la Wii U affiche la carte, ce qui libère l’écran de la télé. L’écran tactile va permettre de siffler son cheval pour l’appeler. Du côté du multijoueur, il affiche le score en temps réel. Bien entendu, le titre supporte également le jeu en Off-TV.