À l’heure où l’eShop est en plein essor, le DsiWare, lui, continue de faire son petit bonhomme de chemin. Après avoir édité Goony (dont vous pouvez lire notre test) et bien d’autres, l’éditeur Circle Entertainement nous fait part d’un nouveau titre haut en couleurs, intitulé Color Commando. Pourquoi le terme « Commando » est-il utilisé ici ? C’est une bonne question mais à laquelle nous n’aurons pas forcément la réponse.Color Commando vous plonge dans la peau d’un garçonnet à la recherche de trésor. Vêtu de ses beaux habits de commando (tout compte fait on le sait), il est fin prêt pour partir à l’aventure et braver ainsi tous les dangers afin de parvenir à trouver ce qu’il cherche. Ce petit jeu DsiWare fait preuve d’originalité pour son genre mélangeant les casse-têtes à la plateforme. Il faudra faire preuve de réflexion afin de venir à bout de ces 5 chapitres comportant chacun 5 niveaux, mais la difficulté est-elle de taille ? En réalité, il faut compte 4 chapitres, car le premier n’est en fait que le didacticiel du jeu, vous apprenant ainsi les bases de celui-ci. Il faut savoir que le principe du jeu est assez simple : il faut terminer chaque niveau en récoltant le coffre à trésor. Durant chaque niveau, vous devrez récolter les petites billes de peinture qui vous permettront de ne pas vous faire toucher par l’ennemi qui se retrouve éparpillé un peu partout dans le niveau. Vous devrez donc monter ou descendre à l’échelle, éviter tout monstre en appuyant sur celui-ci ou à d’autres endroits (pour les monstres qui se déplacent) à l’aide de votre écran tactile afin de faire apparaître un carré de peinture. Lorsqu’un monstre de la même couleur entre en contact avec ce carré de peinture, il se voit dissout dedans et votre héros ne peut donc pas se faire toucher.
Cependant, des monstres « blob » ou autres « chauve-souris » seront là pour vous bloquer dans votre avancée, et tenter de vous empêcher de parvenir à votre trésor. Ces monstres possèdent différentes couleurs et vous ne pourrez récolter que 3 billes de peinture par niveau alors qu’il existera plusieurs monstres de la même couleur. Il ne tiendra qu’à vous de faire le choix judicieux d’utiliser votre bille pour tel ennemi plutôt qu’un autre. Il existe 3 couleurs de peinture différentes : le rose, le violet et le vert. Vous pourrez choisir quelle est la couleur que vous souhaiterez affiché sur l’écran en la sélectionnant via les boutons L et R. Ce choix de couleur est visible sur l’écran du haut de la console, l’écran du bas servant, lui, au jeu principal. Il faudra donc réfléchir quant à l’utilisation de la bonne couleur au bon moment. En plus des billes de peinture, vous pourrez également récupérer 3 pièces d’or éparpillées par niveau, vous donnant accès au niveau étoilé qui se trouve être en réalité le cinquième du chapitre en question. Ce qui signifie que si vous ne récupérez par ces pièces d’or vous ne pourrez donc pas accéder au dernier niveau de chaque chapitre et vous direz à ce moment-là au revoir à 4 niveaux du jeu.
Le fait de vous priver de ces 4 niveaux ne vous fera pas perdre grand-chose. Il faut dire que la difficulté du jeu est moindre et que les niveaux ne posent pas de réelles difficultés, outre le fait de perdre une vie et de devoir recommencer au début. Le titre ne vous tiendra pas en haleine plus d’une heure, et ce grand maximum. Même si les niveaux sont plus compliqués dans les chapitres 4 et 5, ils n’en resteront pas moins accessibles et vous en viendrez à bout sans trop de prise de tête, ce qui fait perdre de son intérêt à un jeu tourné vers la réflexion et la résolution de casse-têtes. Dans un sens ce n’est pas plus mal car tenter de faire travailler ses méninges sous un fond musical assez rébarbatif relève du défi. La bande sonore, en plus d’être un tant soit peu énervante, se voit être très répétitive. Il s’avère que vous entendrez la même musique sur tous les niveaux du chapitre. Il faut comprendre par-là que vous aurez la possibilité d’entendre 4 mélodies différentes sur l’ensemble des 25 niveaux (didacticiel inclus avec une musique des chapitres 1 et 2 identique) qui auront l’avantage d’être eux un peu différents.
Chaque chapitre nous montre une palette graphique différente mais pas complètement. En clair, les niveaux se ressemblent souvent, outre le fait de ne pas être totalement au même endroit. Les couleurs sont assez vives mais le fait d’être sur un style de jeu un peu rétro fait ressortir certains points négatifs. Certes certains pixels doivent être voulus, mais il n’en reste pas moins que l’on aurait apprécié leurs absences. La maniabilité quant à elle reste très basique car seule la croix directionnelle sera utilisée durant toute la durée du jeu, le reste des commandes se faisant via le tactile et le changement de couleur à l’aide des gâchettes. Notre héros, allez savoir pourquoi, ne sait pas sauter, par contre il pourra tomber du haut d’une échelle sans se causer la moindre égratignure, un principe que l’on a cependant du mal à concevoir. Sachez également que le titre est intégralement en anglais. Alors certes le niveau est assez basique, mais au vue du public visé cela ne sera pas forcément évident pour tout jeune joueur. Cependant, une solution est présente dans le jeu, où avant de commencer à jouer vous pouvez accéder à la partie « Manual » qui vous explique les commandes et principes de jeu. Et là, le tout est en français…