Après avoir été édité par Rocket Company l’an passé au Japon sous le nom de Runabout 3D : Conduite Impossible, la licence Runabout créée par Climax Entertainement en 1997 se voit distribuée en Europe grâce à l’éditeur Ghostlight. Ce nouvel opus change de territoire, change d’éditeur et change même de nom pour l’occasion et devient Crash City Mayhem, mais une chose est sûre c’est que le principe du jeu, lui, ne change pas. L’ancienne formule a été conservée, alors bouclez votre ceinture et préparez-vous à tout exploser sur votre passage !Dans Crash City Mayhem vous incarnez un ancien espion devenu aujourd’hui chauffeur freelance. Vous serez du coup sollicité par une certaine organisation afin de combattre un groupe de terroristes et de mettre un terme à leurs attaques. Dès lors, vous devrez faire face à des courses poursuites, détruire le maximum de choses dans les rues (barrières, lampadaires, panneaux publicitaires… et bien d’autres), rouler sur le toit des buildings ou dans les bâtiments, venir en aide aux otages, voire même à poser des bombes. Après une brève présentation de votre personnage, vous appendrez les bases du jeu à l’aide du mode auto-école, qui sera obligatoire avant de pouvoir vous lancer dans les premières missions du jeu. Comme tout jeu de course les commandes sont des plus basiques : on accélère avec le bouton « B » et on ralentit avec le « Y » quant au bouton « X », il vous servira à faire marche arrière. Le choix de la marche arrière aurait pu se faire via le même bouton utilisé pour ralentir comme beaucoup d’autres jeux de course, mais dans ce cas-là cela enlèverait un certain réalisme à la conduite car aucun conducteur ne fait sa marche arrière avec sa pédale de frein.
Les gâchettes sont elles aussi utilisées, le « L » vous servira de rétroviseur et le « R » sera utiliser afin d’utiliser le frein à main pour déraper. Dans Crash City Mayhem vous aurez la possibilité de jouer soit à la croix directionnelle soit au stick analogique. Sachez que ce dernier choix sera plus judicieux et d’une plus grande précision lors de la conduite, vous procurant ainsi une conduite moins rigide grâce à une meilleure prise en main de votre véhicule.
D’autres options seront, elles, disponibles via l’écran tactile. Il vous sera possible de choisir entre deux vues de caméra différentes, à savoir la vue d’intérieur ou celle d’extérieure, cette dernière étant réglée par défaut. L’écran tactile permet de visualiser la carte sur laquelle l’objectif à réaliser sera marqué d’un petit rond bleu, votre véhicule étant lui marqué d’une flèche rouge. Le tuto étant fini, vous êtes fin prêt à faire crisser vos pneus et tout dégommer sur votre passage.
Pas de temps à perdre, vous devrez accomplir plus d’une trentaine de missions des plus variées et débloquer de nombreux véhicules (pour un total de 15) car ils ne sont pas tous accessibles dès le début. Vous commencerez les premières missions avec 4 véhicules au choix dont un scooter et vous pourrez également choisir entre une boite de vitesse automatique ou manuelle. Tout est fait afin de vous mettre dans les conditions les plus réelles mais extrêmes à la fois. Une fois votre véhicule choisi, votre objectif vous est expliqué brièvement lors du choix de votre mission, mais vous pouvez décider de les afficher en détail à l’aide du bouton « Y ». Chaque mission pourra être jouée en mode normal dont la cible de votre objectif sera présente durant le parcours de jeu ou vous pourrez opter pour le mode libre, où vous ne devrez causer aucun dégât en contrepartie de l’absence de la cible. Tout est mis en place afin de ne pas perdre de vue votre cible. En effet, il apparaîtra sur l’écran du haut, au dessus de votre véhicule, une flèche verte qui vous indiquera constamment l’itinéraire à suivre afin d’arriver à bon port. Vous pourrez également remarquer l’affichage du temps limite qui vous sera accordé afin de réaliser votre mission.
L’écran du bas n’est pas oublié car en plus de la carte il affichera aussi la barre de jauge de dégâts subits par votre véhicule, la vitesse max atteinte mais aussi la distance de saut que vous aurez réalisé en dernier lieu… rien n’a été oublié.
Chaque mission que vous réussirez vous apportera un certain montant d’argents, que vous aurez d’ailleurs pu accroître durant cette dernière en percutant toutes sortes d’objets ou en ramassant des icônes de bonus dispersés un peu partout sur la route. Par contre, il vous sera impossible de percuter le moindre piéton, qui se mettra alors à crier d’une voix stridente. Il faudra noter que la 3D est particulièrement bien exploitée ici, non seulement au niveau de la profondeur de champ mais aussi au niveau des effets retranscrits à l’écran. Vous remarquerez qu’un soin particulier à été accordé ici quand vous percuterez des objets ou quand votre véhicule se mettra à fumer. Le soft est particulièrement bien modélisé dans l’ensemble outre les passages entre les missions où les personnages font le point sur la mission accomplie en se déplaçant comme des robots. On notera cependant certaines phases où l’aliasing sera plus présent qu’à d’autres moments. Certaines baisses de framerate se feront également ressentir mais dans l’ensemble ça roule comme sur des roulettes.
On roule, on roule… et on défonce tout c’qui gêne ! Durant vos missions vous serez gêné dans votre progression par un certain trafic sur la route. Soyez rassuré, il ne sera pas des plus dense. Cependant, dès que vous percuterez un autre véhicule vous amasserez un sacré paquet de dollars qui vous filera en plus un bonus. Par contre, vous serez du coup assez ralenti et votre véhicule se mettra à virevolter. Tout comme les voitures de polices qui fonceront droit dans votre direction afin de vous percuter. Il n’en reste pas moins qu’ils ne sont pas du genre à vous coller aux basques comme dans le dernier NFS Most Wanted U. Toutes vos missions se dérouleront sou une bande sonore des plus rythmées avec de bonnes musiques rock qui vous fileront une bonne dose de panache. Sachez qu’avec tout l’argent récolté il vous sera possible d’accroître votre puissance de destruction notamment ou de modifier certains autres réglages. Cependant, cette option ne sera pas disponible en tout début de jeu.
Crash City Mayhem nous envoi une bonne dose d’effet de vitesse, principe du jeu oblige. On casse, on casse… et on continue de tout casser ! Ici, difficile de croire que c’est à tout casser que l’on parviendra à nos fins et par la même occasion mettre un terme à cette menace terroriste. Le scénario est un tant soit peu très léger mais cela suffit pour nous faire poursuivre nos missions. Notez d’ailleurs que certaines des missions vous demanderont entre 8 et 10 minutes afin de les réaliser. La gestion des collisions est plutôt bien gérée et techniquement le titre est fluide. L’ambiance du jeu pourra vous faire penser, au point de vue scénaristique et déroulement du jeu, au titre Driver premier du nom sorti en 1999.