L’histoire commence lors d’un festival annuel au Royaume Champignon, pendant le festival portant le nom de « Fête des Stickers ». Comme son nom l’indique, ce festival est dédié aux stickers. Au cours de cet événement, une comète sticker descend du ciel. Au cours de cet événement, toutes personnes se concentrant pour faire un vœu verra son vœu exaucé. Malheureusement cette année, le festival ne s’est pas passé comme prévu puisque Bowser a décidé de s’inviter à la fête pour mettre la main sur la comète sticker. Sauf que rien ne s’est passé comme prévu puisque cette dernière s’est séparée en 6 stickers royaux. Accompagnée de Collette, une étoile venant de Sticker Star, Mario va devoir retrouver ces 6 stickers royaux pour pouvoir se débarrasser de l’infâme Bowser et sauver une fois encore la princesse Peach.Au-delà des 6 stickers royaux à retrouver, le jeu est basé sur un système qui rappelle les albums Panini. En effet, l’aventure est placée sous le signe de la récolte de stickers qui auront deux finalités : la première permettra à Mario de lancer des attaques lors de combats contre les différents ennemis et la deuxième remplira la fonction de collection puisqu’un musée du sticker sera présent et vous permettra d’intégrer chaque type de sticker présent dans le jeu. Vous l’aurez donc compris, il est impossible de se passer des stickers dans ce jeu.
Continuons avec les stickers… Au cours de votre aventure, la route sera parfois barrée car il manquera un élément du décor, comme un pont par exemple. C’est là que Colette va intervenir, enfin presque : une fois que vous aurez récupéré le sticker manquant, vous aurez la possibilité d’utiliser un don de Colette : la papiérisation. Ce don vous permettra de recoller l’élément manquant au décor.
Côté gameplay, le jeu est vraiment très agréable à prendre en main : le stick analogique permet de déplacer Mario, le bouton A permet de sauter, le bouton B d’utiliser le marteau histoire de prendre un avantage sur l’ennemi au début du combat, le bouton Y permet d’accéder à l’album des stickers et le bouton X activera le mode papiérisation. Malheureusement, contrairement aux précédents opus, Mario se retrouve seul avec ses stickers dans les combats et n’est pas accompagné d’un allié. Autre point négatif, il n’est plus possible de choisir quel ennemi attaquer : lors de l’attaque de Mario c’est l’ennemi qui figure en première ligne qui sera attaquée. Il y a tout de même une possibilité d’effectuer plusieurs attaques en un seul tour et cela se fera grâce à un jeu de « chance ».Comment fonctionne ce système me direz-vous ? C’est très simple : lors de votre aventure, vous récolterez des pièces. Ces pièces permettrons d’acheter des stickers ou d’activité la fameuse roue en début de combat. Si vous arrivez à obtenir deux objets identiques, vous aurez la possibilité d’attaquer 2 fois. Avec 3 objets identiques, vous pourrez effectuer 3 attaques. On notera également l’absence d’XP et de niveau dans cet opus. De plus, la redondance des combats en poussera plus d’un à les éviter.
Concernant la patte graphique, le level design du jeu est vraiment excellent et le titre nous offre un rendu 3D très agréable à l’œil. Le mélange 2D/3D du titre offre un petit effet de profondeur non négligeable aux environnements. De plus, comme à son habitude, cet opus nous offre des environnements très colorés.
La durée de vie quant à elle est très bonne, puisqu’il y a 6 mondes à explorer chacun composés de plusieurs niveaux. De plus, si l’envie de collectionner l’ensemble des stickers vous prend, il y en a plus de 150 ! Vous risquez donc d’y passer pas mal de temps. On aurait tout de même apprécié avoir des quêtes annexes autres que la collecte de l’intégralité des stickers.
Terminons avec la bande son du jeu. Les bruitages présents dans le titre sont les mêmes utilisés depuis les premiers opus de la saga. Il n’y a donc pas de grosses surprises à ce niveau-là. Pour ce qui est des musiques, les développeurs ont opté pour un style jazzy qui colle à la perfection au titre et qui s’avère être plutôt agréable.