Quand Ubisoft tranche une seconde fois sur Wii. Dès son annonce sur Wii, Red Steel, premier du nom, avait suscité le plus grand intérêt des joueurs. Cependant à sa sortie en 2006, il en a déçu plus d’un, puisque le jeu n’a pas été à la hauteur des attentes du public. Qu’en est-il de cette suite ? Red Steel vous plongeait dans une guerre de gangs au Japon avec ses gunfights, tandis que Red Steel 2 y ajoute la sauce d’un western-samouraï où l’usage du katana est passé au premier plan et les gunfights au second.
L’action se déroule dans une petite ville paisible du Nevada, Caldera, où vous incarnez un membre du clan Kusagari (clan de guerriers et maîtres du katana) qui a été jadis banni de son clan. Cependant, quelques années plus tard, ce dernier refait surface à Caldera où les Chacals, un gang de bikers criminels et assoiffés de sang, ont pris possession de la ville qui n’est donc plus aussi paisible qu’avant. A partir de là, notre héros va donc essayer de découvrir qui est derrière tout ça mais surtout essayer de savoir ce qui est arrivé aux autre membres du clan Kusagari.
L’une des grandes nouveautés du soft, hormis le changement de décor et de l’histoire, est l’utilisation du Wii Motion Plus, qui disons-le en toute honnêteté apporte un grand plus au jeu puisque les mouvements que l’on effectue sont très bien reconnus et reproduits à l’écran (hormis quelques ratages de temps en temps, mais rien de bien méchant). L’utilisation du Motion Plus a aussi permis de gommer tous les défauts de visée et de réactivité dont souffrait le premier opus.
Autres nouveautés dans ce second opus : dans un premier temps, l’utilisation du katana comme arme principale, ce qui a pour conséquence d’envoyer les gunfight au second plan. Cependant, utiliser les armes à feu s’avère simple puisqu’il suffit d’appuyer sur le bouton B tout simplement afin de tirer. Dans un second temps, on voit apparaître des combos réalisables avec le katana ou les armes à feu eux aussi simples à réaliser.
Côté graphisme, Ubisoft a, dans ce deuxième opus, opté pour le Cell-Shading. Ce choix s’est avéré très bon puisque les graphismes sont tout simplement sublimes malgré des décors vides et parfois fades.
Enfin, penchons nous rapidement sur les chargements. Il faut savoir que les chargements du jeu se font un peu comme The Conduit : vous n’aurez pas de chargements sur écran fixe (parfois interminables), mais ces derniers s’effectueront pendant l’ouverture d’une porte pour changer de zone. Le petit bémol est que parfois ces chargements s’avèrent être longs, mais, on s’y habitue rapidement.