La légende est de retour ! Le Zelda le plus vendu et le plus apprécié de la saga s’offre un remake d’envergure sur Nintendo 3DS pour une aventure épique à (re)vivre dès maintenant sur votre console portable avec plusieurs bonus ajoutés. Dans cet épisode, Link, le seul Kokiri à ne pas posséder de fée, fait des rêves inquiétants… Un beau matin, l’arbre Mojo va lui confier une mission d’importance capitale et notre héros va devoir partir à l’aventure combattre le mal avec sa nouvelle amie : la fée Navi !Ocarina Of Time fut le premier opus de la série à passer à la 3D, c’est donc un représentant de choix pour passer cette fois à la 3D relief avec ce remake. Même si l’écran sera forcément plus petit que lorsqu’on jouait au jeu sur Nintendo 64, la 3D offre une impression de grandeur et de profondeur immense. La retirer nous donne d’ailleurs l’impression de retourner enfermé dans ce petit rectangle qu’est l’écran. Pour la peine la réalisation a également été revue avec des décors parfois plus détaillés, un framerate qui passe enfin à 30 images par seconde (et donc un jeu bien plus fluide), de meilleures animations et des personnages beaucoup plus jolis à regarder.
Visuellement, le remake de Grezzo frappe fort, même si je pense qu’il aurait été possible de faire encore mieux à ce niveau. Au moins, cela a le mérite de ne dénaturer l’original à aucun moment. D’ailleurs, les musiques n’ont pas changé, un bon point pour les plus nostalgiques tandis d’autres apprécieront moins le côté oldies… quoi que vous aurez peut être une surprise à ce niveau si vous arrivez au bout de votre quête. L’expérience se rapproche donc le plus possible de l’époque avec un jeu remis au goût du jour justement.
De petites nouveautés font donc leur apparition avec la présence d’easter egg (petits clins d’œil pour les fans). Le jeu n’est pas extrêmement difficile mais pour les joueurs qui auront du mal, les pierres Sheikas, qui donnaient autrefois uniquement l’heure, vous apporteront maintenant des indices si vous souhaitez continuer votre progression en étant un petit peu aidé. Heureusement c’est au choix du joueur et il y n’en a pas à tous les coins de rue non plus.
Étant le premier Zelda en 3D, cet épisode pose aussi les bases du gameplay que l’on a connu avec les récents jeux de la série. Du Zelda 3D classique mais culte et déjà parfaitement maîtrisé en somme, le jeu étant d’ailleurs assez long avec ses quelques quêtes annexes toujours présentes et plus de 10 donjons. Les derniers opus comme Skyward Sword sont cependant plus longs, mais en contrepartie, lorsqu’on finit le jeu, on a la possibilité de jouer à la Master Quest ! C’est un mode bonus exclusif au Japon dans un premier temps, puis arrivé chez nous dans la version collector de The Wind Waker sur Gamecube. Le déroulement est un peu le même mais des éléments changent et ça devient même parfois du grand n’importe quoi ! Il est donc destiné avant tout aux connaisseurs du jeu car bien plus dur. Un mode boss rush fait aussi son apparition. Entièrement nouveau, il permet d’affronter de nouveau les boss du jeu sans avoir à refaire de nouvelles parties. Idée sympathique pour qui aime les défis.
Autres petite nouveauté, vous n’avez que 2 boutons (X et Y) pour assigner les objets que vous utiliserez dans votre aventure, contre trois dans l’original. Pour pallier à cela, il y a aussi 2 boutons supplémentaires sur l’écran tactile, ce qui en fait au final plus que dans l’original. Le gameplay légèrement amélioré permet d’assigner enfin les différentes bottes à un bouton, plutôt que de passer par le menu. D’ailleurs ce dernier se passe entièrement sur l’écran tactile, bien plus accessible et coupant moins le rythme de progression.
L’ocarina, objet central du titre, change lui aussi de statut. Dans l’original c’était un objet rangé à côté du grappin ou encore de l’arc. Dans cette version 3DS, l’ocarina est un objet à part. Il a le droit à sa propre touche en bas à gauche de l’écran tactile pour le sortir quand on veut sans avoir à l’équiper. Un gain de confort non négligeable pour cet épisode où le changement d’équipement était très fréquent.