Il y a un an au Japon, la 3DS commençait sa nouvelle année avec quelques JRPG de poids dont l’un d’entre eux fut un certain « The Legend of Legacy ». Ceci fut annoncé à une période où les fans de la série Romancing SaGa de Square Enix se demandaient si quelque chose de neuf leur parviendrait. Quelques anciens du staff de cette série assez méconnue en occident se sont ainsi rassemblés chez le studio Japonais Furyu. Et, c’est donc, soit disant là qu’ils se sont inspirés de ces anciens jeux pour faire naître The Legend of Legacy. Alors que les fans occidentaux priaient sans y croire à la sortie de ce titre sur leur territoire, Atlus a décidé de faire plaisir à leurs fans Américains tandis que NIS America s’est engagé à faire plaisir aux fans Européens. Déjà disponible depuis Octobre dernier aux USA, c’est presque un an après la sortie Japonaise que NIS America nous sort le jeu en Europe. Après un premier aperçu que nous vous avions livré le mois dernier, nous allons, à présent, pouvoir vous livrer ici un avis complet sur ce JRPG exclusif à la 3DS. Cet héritage du studio Furyu pourra-t-il entrer dans la légende ?
En lançant le jeu, une petite intro accompagnée d’une jolie musique nous présente l’île d’Avalon ainsi que les mystères entourant ce territoire. Un territoire lié à des histoires de magie et de divinités. Apparaît alors l’écran titre avec plusieurs menus. Si vous avez joué à la démo, pas d’inquiétudes, vous pouvez transférer votre sauvegarde et reprendre directement là où vous étiez. Sinon, en lançant une nouvelle partie, on se retrouve sur un écran de sélection d’un protagoniste parmi 7 personnages. Chacun semble avoir sa petite histoire et ses spécialisations pour les futurs combats. On choisit de débuter avec Bianca, la jeune fille amnésique. On commence directement sur une petite cinématique nous présentant cette jeune fille qui ne se souvient que de son nom et de son arrivée sur l’île d’Avalon. D’ailleurs, parlons justement du scénario. Ayant eu l’occasion de recommencer l’aventure avec d’autres personnages, on a pu constater que cette petite scène était différente selon le personnage que l’on sélectionnait au début. Chaque cinématique introduisait donc l’histoire unique de chacun d’entre eux. Toutefois, on a également pu remarquer que ce qui s’ensuivait était plus ou moins similaire d’un personnage à l’autre. On traverse donc les mêmes décors, combattons les mêmes monstres, rencontrons des situations et vivons des dialogues similaires d’un héros à un autre. Certains concluront déjà que le scénario est anecdotique. Ils n’ont pas totalement tort. Le scénario est au second plan dans The Legend of Legacy. C’est surtout le background de l’ile d’Avalon qui est développé mais les motivations de chacun des protagonistes se résument globalement par deux ou trois lignes les décrivant lors de la sélection de votre personnage principal. Ils n’ont pour ainsi dire pas beaucoup de volume. D’ailleurs le background d’Avalon a beau être beaucoup plus dense il n’en reste pas moins que l’univers dans lequel on évolue reste assez confus dans nos têtes. En effet, le développement de ce monde nous parvient au compte-goutte en examinant certains éléments des décors et tout n’est pas directement lié dès le début. Ajoutons en plus que le jeu est uniquement en anglais et vous obtenez un background où il serait plutôt nécessaire de laisser quelques notes sur un papier près de vous afin de pouvoir lier tout ça. On est surtout déçu par la non-traduction du jeu dans nos différentes langues Européenne. Au final, aussi développé que puisse être le background par rapport aux différents personnages, le titre n’a que peu de textes si l’on compare celui-ci avec d’autres JRPG plus lourd. C’est quelque chose qui pourra donc rebuter les éventuels fans à la recherche d’un nouveau JRPG à faire en ce début d’année 2016. Dans tous les cas, revenons-en à notre partie fraichement démarrée avec Bianca. Après la courte scène d’intro de la jeune fille, elle se retrouve sur Initium, une ville portuaire de l’île d’Avalon. Une ville qui fera ensuite office de HUB. La narration continue et nous raconte que la jeune fille se rend aux « Ruines de la Forêt » au nord de la ville accompagnée de deux voyageurs. Se joue alors une scène dans une caravane en direction de ces fameuses ruines, le dialogue vous permet ainsi de voir notre héroïne parler avec 2 autres personnages parmi les 7 sélectionnables du début et faisant donc partie de votre groupe d’aventurier. Chaque héros que vous sélectionnez au début a sa paire de compagnon. Toutefois, en progressant dans le jeu vous pourrez recruter les autres personnages et réorganiser ainsi votre groupe principal. Chose qui tend encore à vous démontrer que l’histoire du personnage que vous avez choisi n’est que très peu mise en avant. Bref, on arrive dans la fameuse forêt et après un bref dialogue avec des chevaliers de la ville on est rapidement plongé dans l’exploration de cette zone. En faisant quelques pas, on remarque avec une agréable surprise le pop-up d’élément de décor du jeu comme les arbres de la forêt à la manière d’un livre 3D dont on vient d’ouvrir deux pages. Des arbres, des rochers ou encore des coffres de nombreux éléments avec lesquels nous pouvons ou non interagir disparaissent derrière nous ou apparaissent devant nous. La 3D ne fait qu’embellir ce genre de décor. Et en plus visuellement, le jeu se présente en un cel-shading crayonné rappelant un peu Bravely Default et Bravely Second mais en moins fin et moins détaillé. Reste que tous ces éléments mis ensemble nous donnent vraiment la sensation d’évoluer à travers un conte de fée avec des pages en 3D qui défilent sous nos yeux à chacun des pas de notre héros. A peine avons-nous le temps de nous remettre de ces premières bonnes impressions que notre premier combat se lance. Notez que les monstres sont visibles sur les différents lieux que vous explorez. Les combats ne sont donc pas aléatoires. Bref, première réaction ? En plus de la musique d’introduction, on pose brièvement la console et on apprécie la bande sonore. Hamauzu Masashi aura déjà conquis vos oreilles avec quelques thèmes musicaux. Certains iront même jusqu’à mettre un casque pour apprécier ces thèmes d’une grande qualité. Pour les éventuels connaisseurs, il avait déjà composé dans le passé pour SaGa Frontier 2 mais il est surtout connu pour ces récentes compositions de qualité pour la saga Final Fantasy XIII. OST mise à part, les personnages du jeu ne sont pas doublés, la seule voix que l’on a pu entendre est celle narrant les quelques lignes de scénario de ce début de jeu. Cela peut être frustrant de n’avoir que la voix du narrateur mais on se consolera en se disant que c’est peut-être mieux que d’avoir un doublage de mauvaise facture. Mais nous nous égarons à nouveau alors que nous devions vous parler des combats du jeu.
Tout d’abord, il s’agit d’un système au tour par tour. Toutefois et bien qu’il s’agisse de tour par tour, les animations et les différents angles de caméra durant vos affrontements tendent à dynamiser le tout. Outre cela, le système propose quelque chose d’assez original. En effet, il s’agit tout d’abord de sélectionner une formation de combat dans laquelle chacun de vos personnages se voit attribuer des bonus selon le rôle qui lui a été attribué. Il y a 3 rôles possibles : Attaque, Défense et Soutien. Un personnage en « Attaque » aura quelques bonus en lançant l’offensive, celui ayant le rôle de « Défense » aura quelques bonus en se mettant en garde alors que celui en « Soutien » rétablira plus de PV s’il soigne par exemple. Il est tout de même possible de lancer une attaque avec un personnage en rôle de « Soutien » ou « Défense », juste que les bonus de leur rôle n’auront plus forcément d’intérêt. Il est possible de créer 6 formations de combats différents. A vous ensuite d’adapter la bonne formation à chaque tour du combat selon l’évolution de celui-ci. Autre élément assez original dans ce RPG, vos personnages ne montent pas de niveau. En revanche de manière aléatoire, ils pourront voir leur SP (Skill Point) et leur PV max ainsi que différents autres stats augmenter à la fin d’un combat. On vous le disait, le système est aléatoire. Il peut y avoir des fins de combats où chacun de vos personnages augmentent de nombreux stats tout comme d’autres où rien n’augmentera. Aussi, chaque personnage a plus ou moins d’affinités avec des équipements précis du jeu. Ces équipements leur octroient des techniques utilisables en combat. Chaque technique est divisée en un niveau lié à un rôle que vous prenez durant la formation. On vous a bien dit qu’il est possible d’attaquer même en ayant pour rôle « Soutien » par exemple. Et bien si vous attaquez en « Soutien » avec une certaine technique, sa puissance sera lié à son niveau dans la catégorie « Soutien ». Selon les armes que vous utilisez en combat, l’affinité que vos personnages ont avec une arme et le nombre d’utilisation d’une certaine technique, vous pourrez éveiller en chacun de vos personnages une nouvelle extension de technique voire apprendre une toute nouvelle technique de combat. Notez que si au début aucune technique ne dépense de SP, les capacités plus avancées ainsi que les magies élémentaires dépensent une certaine quantité de SP. N’ayez crainte, généralement vous gagnez 1 SP par tour. Vous pensez que c’est trop peu ? Parlons un peu plus de la « Magie Elémentaire ». L’utilisation d’esprit intervient assez vite dans le jeu. Il y a quatre éléments dans le jeu : L’eau, le feu, le vent et la Te… bah non l’élément démoniaque. Vous devinez qu’il y a également un système de faiblesse et résistance selon les éléments. Toutefois et pour terminer sur les combats avec une dernière note originale, l’utilisation des éléments diffèrent de ce dont on a l’habitude de voir dans les RPG standard. Il ne s’agit pas là d’avoir une certaine magie à sélectionner, qui dépense ou non des SP à l’utilisation, du moins il ne s’agit pas que de cela. Il s’agit tout d’abord de former un pacte avec l’élément en question durant les combats. Pour cela, il faudra avancer dans l’aventure et trouver les « Fragments de chant » liés à un élément et l’équiper à un de vos personnages. Ensuite, ordonnez à votre personnage de créer un pacte avec l’élément lié à votre fragment. Une fois l’esprit élémentaire bien confirmé de votre côté, vous pourrez sélectionner vos techniques élémentaires. Notez que durant un combat, un ennemi peut très bien former un pacte avec l’esprit élémentaire que vous aviez eu dans votre camp, du coup il s’agira donc de reprendre le contrôle de cet élément. Les combats sont également une lutte de pacte élémentaire si vous êtes de ceux appréciant utiliser la magie. Cependant même sans réellement l’utiliser, posséder des éléments dans votre camp vous octroie quelques bonus selon les attributs élémentaires de la zone dans laquelle vous vous trouvez. Donnons deux exemples : l’élément de l’eau vous redonnera une petite quantité de PV à la fin de chaque tour alors que l’élément du vent vous redonnera une certaine quantité de SP. Vous pouvez très bien pactiser avec plusieurs éléments en même temps. Après le 1er boss, le seigneur de la ville d’Initium vous donnera un gadget qui vous permettra de voir en permanence la densité des esprits élémentaires de la zone dans laquelle vous vous trouvez. Cette densité évolue en permanence et vous pouvez même influencer dessus en activant certains mécanismes de la zone ou d’un donjon. Cela est symbolisé par une espèce de losange séparé en 4 zones de couleur représentant chaque élément. Ce losange est également présent en combat et, former un pacte plusieurs fois avec un même élément peut renforcer la densité de cet élément durant l’affrontement. Cela fortifie par la même occasion les capacités et bonus de cet élément ainsi que l’effet de vos magies. Autant dire qu’il y a de nombreuses stratégies applicables en combats pour parvenir à la victoire. Il vous appartient de veiller à votre formation, vos rôles et aux esprits élémentaires pour mener votre équipe au meilleur dénouement possible. Notons que globalement les combats sont assez délicats et difficiles à mener pour peu que vous ne vous obstiniez qu’à foncer tête baissée sans réfléchir, chose que nous vous déconseillerons vivement. Certains groupes de monstres de votre niveau que vous avez pourtant battu une dizaine de fois sans gros effort pourraient profiter d’une erreur stratégique de votre part afin de vous surprendre et vous envoyer au tapis. Même en faisant attention, certains groupes de monstre sont particulièrement coriaces et vous enverront facilement dans les roses. Aussi, bien que les ennemis soient visibles sur les différentes cartes, les combats sont très (trop ?) fréquents et le bestiaire pas très original. Du coup, ces affrontements au début passionnants et dynamiques deviennent pour ainsi dire répétitifs non pas par la réflexion à effectuer mais dans sa mécanique de sélection de formation et de technique. On en vient rapidement à essayer d’éviter les combats. Parfois on se retrouve dans un cul de sac avec une horde de monstre derrière nous ce qui nous amène à devoir enchainer de nombreux combats. Il aurait pour ainsi dire été mieux d’opter pour des combats aléatoires et un système permettant de réguler la fréquence comme dans Bravely Default et Bravely Second.
Plus haut, on tendait à vous démontrer que le scénario se développait de manière assez libre et « indirecte ». C’est-à-dire qu’au lieu d’avoir de très longs dialogues entre personnages, on finit par obtenir certaines choses qui semblent en rapport avec l’histoire de part des éléments que nous examinons dans les différentes zones à explorer. Alors que de nombreux JRPG à notre époque optent pour une approche linéaire et lente, nous tenant la main durant de nombreuses heures au début de l’aventure, The Legend of Legacy vous lâche très rapidement dans son monde. En sortant de la ville d’Initium, on se retrouve sur une carte d’Avalon sur laquelle on choisit le lieu que nous souhaitions explorer et c’est parti. Tous les lieux ne sont pas disponibles d’entrée de jeu et nous allons revenir sur ce point mais rien ne nous oblige à nous rendre dans un lieu en priorité sauf au tout début de l’histoire jusqu’au 1er boss. Après quoi vous aurez entre autre accès à la ville d’Initium et vous serez libre comme l’air. En ville, vous pouvez dormir dans une auberge, faire des emplettes, parler à des PNJ voire même activer le Street Pass ! Tout d’abord le cas de l’auberge, il faut savoir que dans The Legend of Legacy, vous êtes soignés à chaque fin de combat. Cela est sans doute fait pour ne pas vous décourager en plein milieu d’une exploration. Quel est l’intérêt d’une auberge alors ? Sachez que si un personnage meurt, ses PV maximum sont réduits d’une certaine quantité. Vous pouvez le ranimer en plein combat en le soignant tout simplement, il n’y a pas d’objets ou de sorts spécialement dédiés à la résurrection. Toutefois, si ces PV maximum étaient précédemment de 80, il est probable qu’en mourant vous ayez eu un -8PV le ramenant donc à 72PV max. Cela peut descendre encore plus bas si vous enchainez les morts avec le même personnage, heureusement tout cela n’est que temporaire. Pour revenir à vos PV max initiaux, il s’agira justement d’aller vous reposer à l’auberge, un bon compromis pour ne pas gâcher le plaisir de l’exploration ! Notez que fuir un combat vous renvoie directement à l’entrée d’un donjon. Chose qui peut vous sauver la vie mais également s’avérer bien frustrante, notamment dans le cas où l’on était à un stade avancé d’une exploration et que l’on tombait simplement sur un monstre coriace et que la fuite semblait juste être la meilleure option. Ce système de fuite peut ainsi multiplier les allers-retours dans votre exploration. Voilà une chose dont on se serait bien passé. Pour en revenir à l’auberge, il est également possible de sauvegarder dans l’établissement et de changer la composition de notre équipe. Nous avions pu parler à un personnage en ville qui n’était autre qu’un des 7 héros sélectionnables du début. Du coup, il était possible de remplacer un membre de son équipe initiale par celui que nous venions tout juste de recruter dans la rue. Une bonne occasion de varier les plaisirs et découvrir de nouvelles affinités ainsi que des techniques de combat. Passons à la boutique et en même temps parlons des menus disponibles en appuyant sur Y. Boutique ou menu, tout est plutôt présenté de manière simple et claire. On a un menu pour l’équipement, un autre pour les techniques, les cartes, les formations etc… En ce qui concerne la boutique, vous pouvez y retrouver entre autres des choses standard comme l’achat d’équipements ou d’objets mais vous avez également la possibilité de vendre vos données d’explorations et d’acheter de nouvelles cartes à explorer. Il faut savoir que lors de vos phases d’exploration d’une carte comme les « Ruines de la Forêt » du début, celle-ci est divisée en plusieurs zones. En arrivant dans une zone, vous verrez sur l’écran tactile qu’une carte se dessine à chaque pas que vous faites et qu’un pourcentage d’exploration progresse. Une fois la zone à 100%, celle-ci est complète mais cela ne signifie pas que les autres zones de la carte ont été complétées. Plus vous aurez de zones complétées à 100% sur une carte, plus la vente de données relatives à cette carte sera fructueuse. Sachant qu’il semblerait que l’on ne puisse vendre une carte qu’une seule fois, veillez à explorer chaque carte à fond avant de vendre celle-ci. Ne vous inquiétez pas, la vente des données d’une carte ne supprime pas ce que vous aviez effectué sur celle-ci. Si vous retournez dans cette zone, ce que vous aviez complété reste terminé sur votre écran tactile. Récoltez des fonds via votre exploration et achetez de nouvelles cartes pour explorer de nouvelles zones qui vous permettront simplement de progresser dans votre aventure et dans l’exploration des mystères d’Avalon.
Aucune linéarité, vous explorez cet univers librement et percez ces mystères à votre rythme. Notez qu’il y a aussi un Bar à Initium où vous pouvez écouter les ragots des PNJ. Généralement le lieu ne servait pas à grand-chose. Pour ce qui est du Street Pass, il était donc possible d’envoyer un bateau en mer pour effectuer du « commerce extérieur ». Plus vous payez cher, plus longtemps le bateau sera en mer et nul doute que les récompenses seront également plus intéressantes. Le Street Pass est lié à ce « commerce extérieur ». En croisant d’autres personnes, vous échangerez automatiquement des objets et votre bateau reviendra plus vite. Une utilisation assez anecdotique du Street Pass en comparaison à d’autres RPG comme Bravely Default que nous avions cités précédemment pour une comparaison visuelle. D’ailleurs sur ce point et on termine là-dessus, la comparaison avec Bravely Default ne tient plus la route très rapidement et même visuellement. The Legend of Legacy reste beau et mignon à sa façon mais si l’on continuait la comparaison on s’aperçoit vraiment que ça manque de finesse, de détails et de volume. Les personnages ne sont pas uniquement plats au niveau de leur personnalité et de leurs histoires, ils sont également plats visuellement avec très peu de détails visuels et d’expressions visuelles. Les décors ne sont pas forcément plus réussis ne serait-ce que la ville portuaire d’Initium, en allant à certains endroit et en regardant le fond on a vraiment l’impression que la ville est toute plate et que le fond n’est qu’un simple dessin en 2D. Même en activant la 3D on voit un pont dessiné sur une feuille de papier. Ce n’est pas moche mais cela peut déranger nos yeux comme le pop pour lequel nous nous émerveillions au début. Au final, c’est sympathique et très appréciable mais parfois le pop soudain ne nous permet simplement pas d’éviter un combat que l’on ne voulait simplement pas faire. Sans parler des chutes de framerate lorsque plusieurs ennemis vous poursuivent et que les éléments pop en même temps ou encore durant les combats lorsqu’il y a simplement trop d’ennemis à l’écran. Vous jouez sur New 3DS ? Ne vous attendez pas à quelque chose de meilleur, on vous rapporte justement ces chutes en jouant au jeu sur une console New 3DS. N’attendez pas non plus d’exploitation du second stick bien que l’on ne sache pas vraiment à quoi il aurait pu servir. The Legend of Legacy est un jeu qui saura se montrer fun pour les joueurs avides d’exploration et de narration libre mais qui possèdent également de nombreux défauts qui pourraient freiner plus d’un joueur.
Bravo pour ce commentaire. Il pourrait servir de tutoriel voie de guide pour les futurs acheteurs de ce jeu dont je ferai peut-être partie. Merci d’avance pour ce professionnalisme.