Après avoir envahi le marché des poupées mannequins depuis plus de 50 ans, Barbie commence à se faire peu à peu une place dans le domaine des jeux vidéo. C’est ainsi qu’on a pu voir l’émergence de plusieurs titres à son effigie.
On vous propose aujourd’hui de découvrir l’opus « Dreamhouse Party » en notre compagnie. Pour ce qui est du scénario, on ne peut pas dire que cela va aller bien loin. Barbie et ses amies semblent prisonnières de leur demeure toute rose et ne savent pas comment s’en échapper. A priori, elles vont devoir participer à des tas de mini-jeux éparpillés un peu partout dans la demeure rose bonbon. Comme vous avez pu le constater, il n’y a pas vraiment d’histoire dans ce jeu vidéo. Ce n’est ni plus ni moins qu’un prétexte pour jouer à des tas d’activités en compagnie de la célèbre poupée mannequin. D’ailleurs, le jeu commence de façon assez étrange… On ne sait pas trop quoi faire mis à part courir un peu partout dans la demeure à la recherche de mini-jeux à débloquer.
Comme souvent, avec ce genre de party games, les mini-jeux se débloqueront au fur et à mesure de notre progression. Au début, nous voilà donc bien embêtés à ne pas savoir où aller et puis soudain, on tombe sur une porte nous demandant de faire un choix entre différentes salles comme le salon de maquillage, la salle de bain, la cuisine etc… Une fois le choix arrêté, Barbie et ses amies se lancent dans une course aux points des plus risibles. Les mini-jeux ne seront pas franchement à la hauteur des attentes, loin de là. Certains d’entre eux frôlent même le ridicule. Dans la première phase, Barbie doit faire des tas de manœuvres étranges et sans aucune logique dans la salle afin de débloquer le mini-jeu en question. Afin de parvenir à ses fins, on devra faire le tour de la pièce, se positionner devant des accessoires ou ustensiles présents et appuyer sur le bouton A. Ce n’est donc pas du tout compliqué et tout à fait adapté aux jeunes enfants.
Ensuite, on arrive au mini-jeu qui n’aura rien de bien difficile non plus. Barbie devra s’occuper de la toilette d’un cheval, maquiller une tête géante, danser avec ses copines en rythme ou même balancer des cupcakes partout dans la pièce. Souvent, il suffisait d’appuyer sur la bonne touche au bon moment et le tour était joué. L’écran tactile était également exploité surtout lors des phases de maquillage ou de toilettage. Pour cela, il suffisait de grattouiller l’écran avec le stylet tout en gardant un oeil sur le compteur. On bénéficie d’un temps pour chaque mini-jeu on devra donc être le plus efficace et rapide possible face aux amies et concurrentes de Barbie. A la fin de chaque activité, un compteur de points se met en route et le score s’affiche. La gagnante danse de joie alors que les autres font un peu la tête.
On continue donc de parcourir les différents mini-jeux sans grand enthousiasme. Il faut dire qu’ils sont si banals qu’on s’en lasse trop vite. Il est également possible d’habiller Barbie avec les nombreux habits disponibles dans son gigantesque dressing. L’univers de la poupée mannequin est donc bel et bien préservé. Pour ce qui est de la bande sonore, on est un peu déçu sur les bords. Certes, le monde de Barbie est rose bonbon et elle n’est pas connu pour ses joutes intellectuelles mais là… le peu qu’on entend est franchement au rabais et ne met pas du tout en valeur le personnage. Cela en devenait même niais par moments, ce qui est bien préjudiciable pour l’ensemble. Heureusement, les mélodies accompagnant les mini-jeux sont joyeuses à souhaits.
Du côté des graphismes, on peut dire que ça frôle la catastrophe. C’est tout pixelisé et pas du tout représentatif de l’univers de Barbie. On reconnaît à peine le visage de la poupée mannequin et elle se déplaçait de façon saccadée et pas du tout crédible, presque robotique. Bien entendu, c’est la couleur rose qui prédomine dans cet univers… et cela en devenait presque écœurant visuellement à la longue. Enfin, sachez que la durée de vie n’est pas folichonne. Etant donné que les mini-jeux sont terriblement faciles, en quelques heures, tout est bouclé et on ne ressent pas forcément l’envie d’y revenir.