Né en 2005, c’est 2 ans après que le studio Imageepoch commence dans le Jeu Vidéo en lançant le Tactical-RPG Luminous Arc exclusivement sur Nintendo DS. Le jeu sera même traduit en anglais et parviendra jusqu’en Europe. Luminous Arc deviendra une série qui se déclinera en 3 opus développés par ce même studio exclusivement pour la DS. Imageepoch aura tenté de développer des titres sur de nombreuses plate-formes de la Wii à la PS3 mais leur plus gros succès restera sans aucun doute la série Luminous Arc. D’ailleurs, cette diversité ne les aura pas empêchés de mettre la clé sous la porte en fin d’année 2015 à leur dixième année d’exercice. Si la série Luminous Arc perdure grâce à un autre développeur et un autre éditeur, le dernier jeu d’Imageepoch sera un certain Stella Glow exclusif à la 3DS. Afin de terminer en beauté, le studio a choisi de revenir sur une portable Nintendo avec un Tactical-RPG se déroulant dans un univers de sorcières et de chevaliers très proche des Luminous Arc comme un retour aux sources pour ce studio. Se pose alors la question de savoir sous quelle note se termine cet ultime chant du cygne pour le studio Imageepoch.
Une histoire de chevalier et de sorcière sur 3DS !
Vous avez joué à la Démo ? Cela ne changera pas grand-chose car il n’était pas possible de sauvegarder dessus pour éventuellement reprendre sa partie. Ainsi, on commence ou recommence une partie avec une étrange cinématique nous laissant entrevoir la disparition d’un personnage et une promesse qu’il fait avec des jeunes femmes. Une promesse engageant la protection du monde. Après quoi, une scène nous montre une jeune femme du nom de Lisette. Elle parle d’une certaine légende à deux enfants. La légende raconte qu’un homme, Elcrest, s’est dressé face au Dieu originaire de la Lune et que celui-ci s’est sacrifié pour protéger le monde. On y voit rapidement un lien entre cette légende et ce que nous venons tout juste de voir précédemment. Très rapidement, on se retrouve dans la forêt avec Lisette ainsi qu’un jeune homme nommé Alto parti chasser pour une certaine occasion. On comprend vite qu’Alto est proche de la jeune femme. A peine le temps de réellement faire le tri que votre premier combat contre des animaux démarre. Il se révèle qu’Alto était parti à la chasse pour aider les villageois mais surtout pour célébrer l’anniversaire de Lisette en lui préparant un banquet avec Rosa la mère de la jeune femme.
On apprend par la même occasion qu’Alto a été recueilli amnésique il y a 3 ans par Rosa. Notre jeune garçon offre à Lisette un pendentif qu’il avait déjà sur lui lorsque Rosa l’a trouvé. Alto ne désire plus du tout se soucier de ce qui a fait son passé et préfère offrir ce pendentif à Lisette, il souhaite simplement continuer à vivre pleinement avec sa nouvelle famille et les gentils habitants du village. Le lendemain, entendant un mystérieux chant, Alto se précipite dans la forêt pour faire la rencontre de Hilda, une sorcière. En ce monde, seules les sorcières possèdent la capacité de pouvoir chanter. Une rencontre brève suivi d’un combat contre des monstres après quoi celle-ci demande au héros de quitter le village. Lisette arrive rapidement au côté d’Alto puis les deux rentreront au village. A leur retour, ils constatent une certaine agitation autour d’eux, chose normale car un des villageois a été découvert cristallisé dans la forêt nord. Etant le chasseur le plus puissant du village et étant assez téméraire, Alto aura très rapidement en tête de se rendre directement sur les lieux des faits afin d’obtenir des réponses. Ce qu’il ne pourra pas faire à cause de Lisette restant constamment à ses côtés pour veiller sur celui-ci. Pourtant, le lendemain matin nos deux protagonistes entendent un chant. Pour Alto, il s’agit du même chant que la veille, celui de la sorcière Hilda. Lui vient alors l’idée d’aller demander à Hilda de recourir à la magie afin de soigner le villageois pétrifié. Pas de chance pour lui, en arrivant avec Lisette en face de la dame, celle-ci lui révèle que c’est elle-même qui a pétrifié l’homme et qu’elle s’apprête à faire la même chose à tout le village. Lisette se souvient du nom de Hilda comme étant la sorcière de la destruction. Après un combat face aux monstres invoqués par Hilda ainsi que son subordonné Dante, un humain maitrisant la lance, différentes scènes plus ou moins dramatiques se joueront avec notamment la pétrification de Rosa et le désespoir d’Alto et Lisette. Finalement, Alto réussira à éveiller un certain pouvoir en Lisette et à pouvoir tenir tête au groupe de Hilda jusqu’à la soudaine arrivée des chevaliers Impériaux venant à votre secours et forçant Hilda et son subordonné à battre en retraite. Klaus le capitaine des chevaliers, sera franc avec Alto et lui dira que Lisette est devenue une sorcière. Il demandera alors aux deux héros de le suivre jusqu’à la capitale et c’est à ce moment précis que l’introduction en animation japonaise du jeu se jouera avec la chanson « Hikari no Metamorphosis » chantée en anglais par Suzuki Konomi. L’opening faisait également office de fin de démo mais pour les possesseurs du jeu l’aventure ne fait que commencer. A peine devenue sorcière et sans véritablement comprendre toute la situation, Lisette deviendra un élément important afin de contrer la cristallisation causé par le « Chant de la Destruction » de Hilda. On comprend tout de même que Lisette n’est que la sorcière de l’eau et que pour contrer le chant de Hilda, il est nécessaire de composer un « Ensemble » qui sera chanté par les 4 sorcières élémentaires. Vous comprenez ainsi que réunir les 3 autres sorcières sera votre mission principale durant les premiers chapitres du jeu. Si la Reine Anastasia du Royaume de Lambert demande à Klaus de former le 9ème Régiment de Chevalier afin d’accompagner Lisette dans cette quête, vous devinez sans mal qu’Alto intégrera très tôt cette unité d’élite et qu’il sera dans tous les cas un élément clé de l’histoire.
Au final, sans vous spoiler, le scénario se veut très classique et très manga/anime japonais. Quelques bons rebondissements tout de même sans pourtant que cela soit véritablement surprenant. On parcourra une dizaine de chapitres divisés en « Temps libre » et « Temps de mission » dont nous reparlerons plus loin. Il n’est pas forcément nécessaire d’entrainer votre équipe sauf peut-être pour faire face à la dernière ligne droite. Ainsi, il est possible de boucler une première fois le scénario en une trentaine ou quarantaine d’heures selon votre rythme en sachant que le jeu propose un New Game +. Cela pourra notamment occuper ceux qui cherchent à voir toutes les fins du jeu. L’histoire nous est racontée avec pour fond sonore des musiques composées par Yasunori Mitsuda (Série Xeno ou Chrono) et proche du style des anciens Luminous Arc avec même quelques chants en japonais liés aux sorcières. Un petit bémol pour le doublage qui est en anglais uniquement sans possibilité de choisir les voix originales. Le pire, c’est que l’on a pourtant les chants des sorcières uniquement en japonais et c’est assez frustrant à chaque sorcière d’entendre leur voix anglaises durant les dialogues puis d’avoir leur voix japonaises pour les chants. Outre les chants japonais, qui sont véritablement de la J-POP et ne plairont pas forcément à tous, les autres thèmes de Mr Mitsuda seront plus ou moins marquants. Globalement l’OST est satisfaisante et fait son travail, quelques thèmes seront plus épiques à l’approche du final. Graphiquement, Imageepoch a opté pour un style en SD et plein de couleur. Plutôt mignon, plutôt joli mais pas forcément transcendant et on pensera forcément que la 3DS peut faire mieux. Quelques courtes scènes en animation japonaise sont également sympathiques à voir. Un peu de fan service par moment mais rien de bien lourd. Certains pleureront peut être de ne pas en voir assez mais là n’est pas le but du jeu. Les personnages semblent proches de ce que l’on peut s’attendre pour un jeu japonais mettant en scène des chevaliers et des sorcières. Ils peuvent paraître génériques mais dans tous les cas ils ne sont pas moches. La 3D donne un effet de profondeur sympathique sans forcément se démarquer plus que cela. On apprécie également de voir des images les représentants durant les dialogues comme dans un Fire Emblem pour citer un exemple. Dialogues que nous pouvions passer si l’ennui se fait sentir. Inutile de vous dire que les textes ne sont qu’en anglais et que cela reste un défaut en soi pour ceux de notre communauté fan de RPG japonais haïssant la langue de Shakespeare. On préfère tout de même dire que le jeu ne demande pas non plus d’avoir un niveau bilingue pour être apprécié à sa juste valeur. Voilà ce qu’on peut dire sur l’enrobage global de Stella Glow. Reste maintenant à parler de ce que nous avons pu expérimenter du gameplay du jeu.
Un autre Tactical-RPG de bonne qualité sur 3DS!
L’expérience Stella Glow peut être assimilée à quelque chose de très proche des anciens Luminous Arc. Avant de parler des combats, nous évoluons sur une carte du Royaume de Regnant avec pour centre la capitale Lambert. Comme dans Fire Emblem (pour citer une référence qui parlera à plus de monde), vous déplacez votre protagoniste (ici Alto) sur divers points de cette carte et il est même possible d’aller dans une zone avec des ennemis pour commencer un combat. Différents lieux de la carte se débloqueront en avançant dans l’histoire et les ennemis deviendront également de plus en plus puissants. Lambert sert de HUB central, vous pouvez acheter des objets de soin ou de soutien, acheter de nouveaux équipements ou encore crafter des Orbes ajoutant des compétences passives à vos combattants. Il y a également d’autres options sélectionnables à certaines occasions mais nous y reviendront. Parlons à présent des combats qui se déroulent sur une carte décomposée en cases sur lesquelles progressent les différents personnages alliés ou ennemis. Un Objectif principal à remplir et des objectifs secondaires facultatifs ; ceux-ci vous permettent d’obtenir des objets et des équipements plus ou moins rares. Contrairement à Fire Emblem, pas de « Phase alliée » ou « Phase ennemie » dans Stella Glow, les tours de chaque unité dépendent simplement des statistiques de chacune des unités sur le champ de bataille. L’ordre des tours est facilement visible en bas de l’écran supérieur. Un ennemi peut très bien agir avant un de vos alliés. A vous de réfléchir à la meilleure façon d’organiser chacun des tours de vos unités. Lorsque le tour d’une de vos unités arrive, vous pouvez bouger votre personnage sur un certain nombre de cases, attaquer selon la portée en case de l’action choisie, utiliser des objets ou encore terminer votre tour.
Notez qu’en terminant votre tour directement après avoir bougé, le tour de votre personnage reviendra plus vite. Aussi, vous devez également choisir la direction dans laquelle se tourne votre protagoniste. Des attaques sur les flancs et surtout dans le dos de vos adversaires seront d’autant plus puissantes et précises qu’une attaque frontale. Le nombre de dégâts et le pourcentage de précision est indiqué avant la validation de votre action. Des éléments du décor ont un léger effet sur les unités y stationnant. Vous pourrez ainsi avoir quelques pourcentages d’esquive ou de défense en plus en terminant votre tour dans un arbuste. De nombreuses informations sur les alliés et ennemis, leurs équipements, leurs capacités passives, leurs techniques ou magie voire même les conditions de victoire et de défaite sont disponibles via l’écran tactile. Le tout est très bien organisé à travers des sous menu accessibles de manière intuitive à l’aide d’un simple toucher. On pouvait par exemple voir qu’Alto possédait un passif qui lui permettait de contre-attaquer après une attaque ennemie. Comme dans Fire Emblem, lorsqu’un affrontement se lance une mini cinématique met en scène tout ce qui se passe. Une petite animation fluide présentant parfois des attaques bien cool. Pareillement à Fire Emblem, vous pouvez choisir à n’importe quel moment de laisser ou non ces animations de combat. Chose plutôt appréciable.
Chaque unité possède un certain nombre de PV (une fois tombé à 0 votre unité se retire du combat) et des PM nécessaires pour vos techniques de combat ou la magie. Au-delà de ça, le jeune marchand Erwan possédait même des techniques en rapport avec son statut social et nous demandant de payer une certaine somme d’argent afin de les utiliser. Vous vous en doutez donc mais dans Stella Glow, la gestion de vos PV et de vos PM est relativement importante. Notez tout de même que lorsqu’une unité monte de niveau, ses PV et PM sont totalement régénérés. Toutefois sachez que l’on monte relativement vite de niveau face à des ennemis d’un niveau supérieur au nôtre. Vous pensez peut être que cela tend à simplifier les affrontements, vous n’avez pas totalement tord mais vous n’avez pas non plus raison. Cela dépendra vraiment du style de jeu de chaque joueur et des unités que chacun préférera utiliser. On est loin d’un Fire Emblem ou d’un Final Fantasy Tactics avec une véritable « armée » d’unité et de classes différentes. Dans Stella Glow, nous avons une quinzaine de protagonistes jouables utilisant des capacités et un équipement propre à eux. Certains sembleront similaires de prime abord mais s’avéreront subtilement différents. Par exemple, le cas d’Erwan le marchand et de Mordimort la sorcière de la terre. Tous les deux utilisent une arme à feu. Pourtant en effectuant une attaque normale, Erwan ne fait que pointer et tirer une fois avec son fusil tandis que Mordimort est entouré de 4 pistolets tirant une balle chacun.
Erwan infligera un certain nombre de dégâts en un seul tir, tandis que Mordimort devra atteindre la cible plusieurs afin d’infliger une équivalence de dégâts. L’autre différence étant le fait qu’Erwan ait des techniques vous demandant de payer une certaine somme d’argent alors que Mordimort étant une sorcière vous aurez la possibilité de lancer de la magie. Globalement chaque unité à sa place dans le groupe, chacun s’avère efficace en combat et cela vous permettra de varier le jeu. Mais il est vrai que certaines unités sont peut-être un peu moins bien équilibré que d’autres. Prenons le cas d’Archibald, le gros tank du groupe qui ne peut bouger que de 3 cases à chaque tour et se retrouve toujours au final à l’arrière surtout si vous avez le malheur de vouloir le sélectionner en combat sur une carte où l’on s’affronte sur du sable comme dans un désert. Et puis, on ne pourra pas cacher que les sorcières seront peut-être privilégiées par leur capacité à chanter. Parlons justement des chants de sorcière dans le gameplay du jeu. Il faut savoir que chaque action entreprise vis-à-vis d’un ennemi, une attaque faite ou reçue, remplira une jauge en haut à gauche de l’écran supérieur. C’est une jauge de chant et elle concerne notamment les sorcières du groupe.
Elle est divisée en plusieurs niveaux et chaque chant de vos sorcières consomme une certaine quantité de cette jauge. Prenons le cas où un de vos chants consomme 2 niveaux de jauge et que vous avez accumulé 3 niveaux de jauge, en utilisant ce chant votre jauge de chant tombera à 1. Vous pouvez cumuler de l’énergie sur 5 niveaux. Par ailleurs, il est même possible de « diriger » une sorcière. Cette action est celle qui consomme le plus de jauge. Les chants de cette option consomment 4 voire 5 niveaux de jauge selon votre niveau d’affinité avec vos sorcières, chose sur laquelle nous reviendrons dans un instant. Contrairement aux chants qu’on dira « générique », « diriger » une sorcière peut complètement changer l’issue du combat en cours. En commençant cette action, sachez que la sorcière que vous « dirigez » avec Alto ne pourra plus véritablement agir pendant ses 3 futurs tours à venir. Après une petite animation où l’on voit toujours Alto transpercer la poitrine de la sorcière avec un poignard, celle-ci sera occupée à chanter et d’ailleurs le chant remplacera directement l’OST en cours de bataille. Oui, il est nécessaire d’avoir un poignard pour faire chanter une sorcière… Content pour ceux qui auront compris notre seconde humoristique. Pour en revenir à notre sorcière occupée à chanter, ce chant prodiguera à vos alliés un certain bonus de combat que la sorcière renouvellera à chacun de ses futurs tours de chant. Par exemple, la sorcière de l’eau Lisette chante un thème redonnant des PV et des PM à vos alliés tandis que Sakuya la sorcière du feu booste le taux de critique de votre équipe. En montant l’affinité d’Alto avec les sorcières, celle-ci débloqueront au final leur chant de niveau 5 qui lancera même une puissante attaque de leur élément durant le premier tour et prodiguera ensuite les mêmes effets que les chants de niveau 4 en tant qu’effet secondaire pendant les 2 tours de chant restant à votre sorcière. Vous comprenez ainsi que le chant nous motive facilement à inclure Alto et au moins une sorcière au combat.
Nous avons parlé à quelques reprises d’affinité avec les sorcières. Précédemment, nous avions même évoqué le fait que nous progressions dans un chapitre du jeu à travers une mécanique de « Temps libre » et de « Temps de Mission ». Aussi, nous évoquions qu’outre le fait de faire des emplettes dans la Capitale de Lambert, d’autres options étaient sélectionnables dans la ville. Si nous en reparlons, c’est que toutes ces choses sont étroitement liées. Chaque chapitre est divisé en un certain nombre de « Temps Libre » et de « Temps de Mission ». Parlons du plus facile à décrire, le « Temps de Mission », c’est le moment où vous pouvez sortir de Lambert faire des combats librement ou prendre part à l’affrontement qui vous permettra de progresser dans le scénario du jeu. En revanche, durant votre « Temps Libre » vous ne pouvez que vous balader dans la capitale de Lambert mais heureusement pour vous d’autres options font leur apparition uniquement durant ces périodes de jeu. Les plus banales vous proposent d’explorer une certaine zone afin de récolter des objets ou encore de travailler durant votre temps libre pour gagner un peu d’argent. Des options peu intéressantes n’est-ce pas ? Sinon, il est possible de vous rendre au château et de parler à un de vos camarades afin d’augmenter une jauge d’affinité avec celui-ci. Chaque niveau d’affinité est divisé en plusieurs morceaux et un dialogue remplit un morceau de cette relation. C’est également l’occasion d’en savoir plus sur chacun des personnages du jeu, bien que l’on ait en soi rien de véritablement profond à leur sujet. Cela ne signifie donc pas pour autant qu’ils gagnent beaucoup plus en attrait et en charisme mais cela reste appréciable au niveau du gameplay. Pour présenter la chose autrement, une fois que votre niveau d’affinité monte avec un de vos alliés, vous débloquerez de nouvelles capacités actives ou passives de celui-ci ainsi qu’une capacité de soutien en combat. Les capacités de soutien prennent effet sur les cases adjacentes de votre unité. Pour Lisette par exemple, les unités arrêtées sur une case à côté d’elle recevront un certain pourcentage d’esquive selon le niveau d’affinité que vous avez avec elle. Notez qu’un « Temps libre » est divisé en 3 sessions, autrement dit vous avez l’occasion à chaque « Temps Libre » de visualiser 3 dialogues pour augmenter l’affinité d’Alto avec les autres. Durant votre première partie, il sera impossible de monter votre affinité au maximum avec tout le monde. Sachant que selon l’affinité que vous aurez avec certains personnages, la fin du jeu pourra s’avérer différente.
Reste que dans un New Game +, les « Temps Libres » passent de 3 sessions à 9 ce qui vous permettra sans mal de monter votre affinité au maximum avec tout le monde. Autre chose concernant ces « Temps Libres » et ce système d’affinité entre Alto et les autres, monter son niveau d’affinité avec les sorcières s’avèrera un peu plus délicat. En effet, à chaque fois que vous êtes sur le point de monter le niveau de relation avec une sorcière, Alto verra toujours apparaître de sombres chaînes autour du cœur de ces demoiselles. Cela signifie que vos sorcières ont besoin qu’Alto accorde celle-ci comme certaines personnes ont pour métier celui d’accorder des instruments de musique. En d’autres termes, le cœur de vos sorcières est en proie à un certain trouble et vous devez y pénétrer afin de remédier au problème. Dans Stella Glow cela porte un nom, le « Song Tuning ». Dans les premiers chapitres cela fait même partie intégrante de la quête principale car intégrer chaque sorcière vous demandera de pénétrer dans leur cœur. D’ailleurs, en plus d’éliminer ce qui ronge leur cœur, les premiers chapitres vous demanderont de vous livrer à un jeu de question réponse avec les sorcières durant lequel vos réponses auront une influence sur quelques objets de récompense que vous donnera cette sorcière par la suite. On ne retrouve plus ce jeu de question réponse lors des « Tuning » permettant de monter votre affinité avec les sorcières. Mais nous avons toujours un champ de bataille et un certain objectif à remplir afin de réussir cet accord. On avouera même que les objectifs de mission les plus originaux du jeu sont justement lors de ces sessions de « Tuning ». Par exemple, il vous sera demandé de vaincre l’ombre de telle sorcière avant tel tour sans toucher un seul autre ennemi. Notez qu’un « Tuning » correspond à une session du « Temps Libre » et que si vous échouez, vous perdez donc une session et il faudra reprendre ce même « Tuning » durant une autre session. Beaucoup sauvegarderont avant et relanceront sûrement le jeu pour ne pas perdre leur précieux « Temps Libre ». Chose également accessible uniquement que par les sorcières, elles peuvent acquérir de nouveaux chants en ayant une meilleure affinité avec Alto. Au-delà de ça, en arrivant au niveau maximum d’affinité avec Alto, ces dernières changent d’apparences et de Classe. Leurs stats montent également d’un petit palier et elles obtiennent le fameux chant de niveau 5.
On souhaite terminer tout cela en mentionnant deux petites fonctionnalités 3DS du jeu plus ou moins utile. La première étant le Street Pass, fonction plus que négligeable vu qu’elle permet juste d’obtenir des objets plus ou moins rares en croisant un autre joueur. Comme beaucoup de JRPG de niche sortie sur 3DS et uniquement disponible en anglais, l’utilisation du Street Pass est dérisoire et en plus on vous souhaite bonne chance pour croiser en France une autre personne jouant à Stella Glow. Fonctionnalité plus utile, certains combats libres vous demanderont de dépenser des pièces de la console 3DS afin de lancer des combats contre des monstres généralement de haut niveau. Une bonne alternative pour ceux qui se déplacent souvent avec leur console en poche et qui souhaite monter le niveau de leur personnage rapidement. Une autre fonctionnalité, non pas de la console mais fort sympathique tout de même, celle de pouvoir faire une sauvegarde rapide en plein combat. Si par maladresse vous effectuez un faux mouvement nuisant à votre combat ou en tant que perfectionniste nuisant même à l’objectif secondaire de la mission en cours, revenez sur le menu principal et relancez votre sauvegarde rapide. Cela à l’air de rien mais c’est fort utile. Puis cela participe toujours à donner plus de crédit à ce Tactical-RPG. A défaut d’être très original, Stella Glow est un Tactical-RPG efficace, aux mécaniques solides et de bonne qualité sur 3DS. Chose également rare à l’heure actuelle et à souligner, c’est un bon jeu complet et sans contenu additionnel payant !