Le très prolifique studio indépendant Rcmadiax a frappé une nouvelle fois avec « Splashy Duck », un petit jeu où il faudra faire du scoring. Ici, on doit empêcher un pauvre canard de percuter des baleines et des poissons dans l’immensité de la mer. Le gameplay est simple comme bonjour car il suffit d’appuyer sur le bouton A pour le faire changer de direction.
Le canard fait des allers et retours de haut en bas et, en même temps, il ingurgite des pièces d’or qui permettront de faire augmenter le score. Durant son parcours vertical, plusieurs poissons et autres joyeusetés de la mer prendront un malin plaisir à venir l’embêter. On devra donc redoubler de vigilance pour éviter que le pauvre canard ne connaisse une fin prématurée. Il faudra bien veiller à appuyer sur A au bon moment pour faire changer de direction le canard avant qu’il ne vienne s’écraser contre un poisson qui passait par là. Cela a l’air simple comme ça mais plus on avancera dans le score et plus il sera difficile de faire face aux nombreux obstacles marins qui arriveront vers le canard à une vitesse vertigineuse. Dès qu’il passe de vie à trépas, il disparaît et la partie recommence. Bien entendu, plus le score sera élevé et plus les poissons à éviter seront nombreux et rapides. Inutile donc de vous préciser que le challenge montera très vite en flèche pour peu qu’on adhère à ce genre de jeu.
En effet, comme souvent, le principe de « Splashy Duck » est très répétitif et ne plaira certainement pas à tout le monde. C’est le genre de jeu qui ne se savoure qu’à faible dose sous peine d’en avoir rapidement assez. Il faut dire que cela n’a rien de bien original. Pire encore, les graphismes ne sont pas très recherchés et on reconnaît, à peine, le canard et les poissons. Pour ce qui est de l’arrière-plan, ce ne sera guère reluisant puisqu’on aura juste droit à des lignes ondulées en guise d’environnement marin et une bande sonore passablement agaçante en toile de fond. C’est donc, une nouvelle fois, un titre qui lasse très vite surtout si on n’est pas adepte du scoring. Il n’y a pas vraiment d’originalité et on tourne très vite en rond. Soit on aime, soit on déteste et la durée de vie dépendra de l’intérêt qu’on portera à « Splashy Duck ».