Que se passerait-il si l’univers de Final Fantasy rencontrait celui de Monster Hunter ? C’est ce que nous propose « Final Fantasy Explorers ». Dans cet opus survitaminé, on sera amené à affronter les eidolons ou chimères de cette licence intemporelle. Au début, on devra se créer un avatar. Les possibilités de customisations ne sont pas folichonnes mais, si on n’est pas trop difficile, on devrait y trouver son bonheur. Une fois celui-ci créé, on est de suite projeté dans un combat perdu d’avance. Il faut alors fuir si on ne veut pas (déjà) finir la partie. On se retrouve alors dans la ville de Libertas qui va nous servir de QG durant toute cette aventure et où on reçoit les premières quêtes qui serviront également de tutoriel.
Durant ces dernières, on y apprendra les différentes attaques et subtilités de la chasse des monstres et, après ces trois courtes missions, nous voilà prêts à arpenter les différents territoires pour en découdre avec les terrifiantes créatures qui nous y attendent. Bien entendu, les premières quêtes n’auront rien de difficile même si on rencontre déjà quelques soucis avec le système de lock des monstres. En effet, lorsqu’on se focalise sur un adversaire et que ce dernier était entouré d’autres du même genre, il arrivait fréquemment que le lock soit dirigé vers un monstre un peu éloigné… Du coup, les autres pouvaient débouler et nous attaquer comme bon leur semble. Alors, on devait délocker le premier pour se re-locker tant bien que mal à un autre.
Et que dire des mouvements de la caméra qui laissaient parfois à désirer surtout quand les monstres alliés se jetaient dans la bataille. Du coup, on n’y voyait plus grand chose et c’était bien dommage. On frappait donc à l’aveugle en espérant avoir touché l’ennemi. Comme vous avez pu le lire, il sera possible de rajouter des monstres pour qu’ils combattent à nos côtés (si, comme moi, on ne joue pas avec des amis en ligne). Pour cela, il faudra enchaîner des combats en espérant qu’un de nos ennemis laissent échapper, à sa mort, la précieuse atmalithe qui est nécessaire à la création d’un monstre allié dans le laboratoire. Une fois celui-ci à nos côtés, on pourra le faire évoluer jusqu’au niveau 50. Sachez que vous pourrez jouer en ligne jusqu’à quatre joueurs. N’ayant pas testé cet aspect du jeu, on ne pourra pas vous en parler dans ce test.
Durant les nombreuses quêtes, on devra veiller à ce que son avatar soit bien protégé car, face aux eidolons, il pourrait très vite passer de vie à trépas. Pour cela, on sera amené à synthétiser ou créer des armes et des armures. Bien entendu, les matériaux nécessaires à ces améliorations seront à ramasser à chaque défaite adverse. Donc, on n’a pas d’autres choix que d’enchaîner affrontement sur affrontement. Avant chaque combat contre les boss, ou eidolons, il sera fortement conseiller de se ravitailler en potions de soins et plumes de phénix au cas où… on ne sait jamais. Sur le terrain, le gameplay se révèlera très vite assez alambiqué, pour déclencher des »’flux cristallins »’, ou bonus temporaires nécessaires et vaincre les eidolons, on devra enchaîner les compétences sur les monstres. Cela permettait de faire monter la jauge de résonance, en rapport au cristal de la ville de Libertas, et débloquer ainsi ces fameux flux.
Ce qui complique un peu toute cette histoire, c’est que la liste n’est jamais la même. Du coup, on devait faire avec ce qui nous était proposé… et c’est tout. Autre complication, si on voulait capturer l’âme d’un eidolon pour s’en servir ensuite dans les combats, il fallait débloquer le flux cristallin… transmuer qui n’apparaît que lorsque l’eidolon est sur le point de perdre le combat. Ajouté à cela le fait que les monstres alliés continueront à le bastonner et on a toutes les chances… de rater la capture. On peut aussi utiliser les transes nous permettant de revêtir, l’espace d’un instant, les capacités de combats des héros de la licence comme Cloud, Vaan ou encore la ravissante Yuna avec ses terribles invocations. Afin de les obtenir, on devra réunir quelques conditions et, une fois celles-ci atteintes, on pouvait s’en donner à coeur joie avec les pouvoirs de ces héros légendaires de Final Fantasy.
Mais là aussi, ce ne sera pas une mince affaire pour arriver à débloquer ces fameuses transes. Comme vous avez pu le remarquer, on en a des choses à faire dans ce jeu vidéo et on est persuadé d’avoir raté quelques aspects ici et là. Car, malgré ces côtés positifs, si on n’est pas habitué à ce genre de chasse aux monstres, on pourrait rapidement s’y ennuyer. Le côté très répétitif des combats n’arrange rien à l’ensemble. Autre bémol, malgré les territoires à explorer, on avait la désagréable impression de ne pas être totalement en présence d’un monde ouvert. C’était trop limité et on tournait rapidement en rond. Il y a également un vague système de job qui n’est malheureusement pas assez mis en valeur et c’est bien dommage. Pour ce qui est des graphismes, la seule chose qui a retenu notre attention est le design des eidolons. Ils sont beaux à se damner même s’ils restent quand même assez pixélisés sur les bords.
Mention spéciale à Shiva qui sera d’une beauté à glacer le sang. On aura également le charismatique Odin ou encore le terrifiant Bahamut qui nous en mettront plein la vue. Malgré ce genre de graphismes bien sympathique, o avoue n’avoir pas été conquis jusqu’au bout. La faute à des environnements à traverser totalement vides et dénués d’intérêt. Cela manquait cruellement d’originalité et de profondeur. Concernant la bande sonore, ce sera tout juste moyen. On retrouve bien certains thèmes musicaux propres à la licence mais ce ne sera pas folichon pour autant. Néanmoins, cela reste agréable à écouter et on n’aura pas envie de mettre le son en sourdine quand on y jouera, ce qui est un point positif en soi. Enfin, sachez que la durée de vie dépendra de votre niveau d’implication dans le jeu vidéo. L’aventure principale où il faut vaincre tous les eidolons… à plusieurs reprises, ne sera pas très longue mais, une fois le générique de fin passée… on peut retourner à Libertas pour en découdre avec de nouvelles quêtes plus difficiles à boucler. A vous de voir si vous désirez tenter l’aventure jusqu’au bout ou pas. Mais, en gros, il faudra compter plus de 100 heures pour faire toutes les quêtes principales et annexes…