Déjà disponible sur la console virtuelle de la Wii U depuis novembre 2014, Mega Man 7 arrive maintenant sur 3DS. Sorti initialement sur SNES, Mega Man débarque sur console 16 bits après six opus sur NES. La série des Mega Man X a connu son succès, les fans de la première époque se sont fait entendre et Capcom a donc décidé de sortir Mega Man 7 en 1995, deux ans après le 6 sur NES et en revenant aux sources de la série.
Le titre n’étant jamais parvenu jusqu’à l’Europe, c’est seulement via l’eShop Wii U et 3DS que les joueurs l’ont découvert, même s’il existe aujourd’hui plusieurs façons d’y jouer. Comme la dizaine de titres Super Nintendo disponibles sur la console virtuelle de la (New) 3DS, Mega Man 7 est en version américaine, donc en anglais, précisons-le. Côté histoire, le Dr Wily a enfin été capturé mais le combat de Mega Man est loin d’être terminé. La revanche de Wily est lancée : quatre robots diaboliques ont attaqué la ville, la diversion parfaite qui lui a permis de fuir. Mega Man et Rush sont bientôt sur les traces de Wily, tout comme Bass et Treble : un autre robot et un chien. Il va donc falloir renvoyer le Dr Wily derrière les barreaux.
Ce nouvel épisode est aussi synonyme de nouveaux personnages aperçus dans l’introduction avec Bass, dont l’histoire sera à suivre, on ne vous spoil pas si vous n’y avez jamais joué, Treble, un loup-robot qui peut fusionner avec son maître et Auto, le nouvel assistant robotique du professeur Light doté d’une personnalité loufoque. Ce Mega Man a seulement quatre boss au début : Cloud Man, Burst Man, Junk Man et Freeze Man le robot de glace, c’est seulement après les avoir vaincus que les quatre autres se débloquent : Shade Man, Turbo Man, Slash Man et Spring Man le robot ressort. Un code permet d’avoir accès aux huit boss directement, il faut cependant battre au moins une fois les quatre Robot Masters originaux avant que les codes fonctionnent.
Le gameplay reste sensiblement le même, Mega Man peut sauter, tirer/charger le Mega Buster, glisser et les gâchettes permettent de changer d’armes. Vos fidèles compagnons mécaniques vous seront d’une aide précieuse. Rush vous permettra par exemple de sauter sur son dos comme un ressort, l’utiliser comme plateforme volante pour atteindre des endroits difficiles d’accès, il saura également vous dénicher des objets cachés. Mega Man et Rush sont capables de fusionner ensemble grâce au Super adaptateur pour obtenir de nouvelles capacités comme voler en diagonale ou effectuer des tirs surpuissants. Bien entendu, vous obtenez toujours les armes spéciales lorsque vous terrassez un boss maléfique du Dr Wily. Une foule d’objets est aussi dispersée dans les stages ou en éliminant des ennemis. Ils vous seront d’une grande utilité pour votre énergie vitale, vos armes, quelques vies supplémentaires et bien plus encore.
Ce qui compte dans Mega Man sera votre habilité à esquiver et contre-attaquer les ennemis. Même les mini boss sont résistants et la difficulté est bien présente avec des ennemis toujours plus envahissants et des pièges bien vicieux. Le dernier boss du titre vous fera certainement perdre quelques cheveux, il est en effet réputé pour être l’un des plus durs de la saga avec la machine du Dr Wily où il faudra user de glissades, mais surtout la capsule infernale. Mega Man est, semble-t-il, un peu plus lourd que sur NES, une impression de lenteur se dégage après avoir récemment testé Mega Man Legacy Collection. Graphiquement, le passage à la 16 bits entraîne une certaine refonte graphique appréciable, le charme est toujours là. La cartouche n’utilisait pas la puce Super FX ni le Mode 7 étant donné qu’il s’agit d’un jeu en 2D, le rendu visuel est bien plus coloré, les décors détaillés, les animations fluides et les sprites sont plus gros que sur NES logiquement. La bande son reste quant à elle de qualité, on distingue facilement les sonorités de la saga pour une durée de vie similaire à ce que l’on a l’habitude de connaître sur les jeux Mega Man.
Trailer de la version Wii U, jeu testé sur New 3DS
Petite coquille : MegaMan 7 est bien sorti en Europe sur SNES. 😉