Après avoir envahi le marché des jeux vidéo sur iOS et Android , Infinite Dunamis de Kemco s’invite désormais sur l’eShop de la 3DS. On y suit les aventures de Luke, un jeune ingénieur pas très aimable, et d’Estelle, une ravissante princesse. Tous deux vivent dans un monde divisé entre le Royaume d’Eleftheria et l’Empire de Valtenia. Un jour, les robots créés pour mettre un terme à ce conflit sans fin se sont rebellés et depuis, une véritable guerre entre humains et humanoïdes s’est enclenchée.
Un jour, alors que Luke, un jeune ingénieur, rentrait tranquillement chez lui, il voit une jeune demoiselle en détresse. N’écoutant que son courage, il se lance dans la bataille et met en fuite les mystérieux agresseurs. En sauvant la jolie demoiselle, la tête de cette dernière se détache de son corps et il se rend alors compte compte qu’elle est en partie robot. Il décide alors de la ramener chez lui afin de la réparer. C’est là que sa fantastique aventure commence.
À l’instar d’Alphadia, Infinite Dunamis est un jeu de rôle à l’ancienne qui joue à fond la carte de la nostalgie. On sera amenés à se rendre d’un village à un autre pour avancer dans l’histoire. La première chose qu’on remarque, c’est que le jeu est extrêmement bavard et ne bénéficie pas d’une traduction française. Il faudra donc avoir un assez bon niveau en anglais pour saisir correctement l’histoire.
L’autre chose qui nous saute au visage, c’est bel et bien la personnalité antipathique de Luke. Il n’a rien d’un aimable jeune homme. Loin de là. On peut presque dire qu’il se comporte souvent en goujat et cela n’aide pas à le trouver sympathique. Malgré son côté bavard, on se prend rapidement au jeu et on parcourt l’aventure avec un certain plaisir non dissimulé. Certes, les décors et les lieux qu’on aura à traverser seront bien sommaires mais cela reste dans l’esprit des bons jeux de rôle d’antan.
Il y a juste l’humour qu’on pourrait trouver particulier, comme s’il n’était pas en phase avec le reste. C’est étrange, voire déroutant à certains moments. « Infinite Dunamis » possède un système de combat au tour par tour. On attaque donc à tour de rôle une multitude d’ennemis qui apparaîtront, de façon aléatoire, sur la carte. Bien entendu, si on veut traverser l’aventure avec sérénité, il sera fortement conseillé de faire monter de niveau nos personnages.
Ici, il ne suffira pas d’enchaîner les attaques sans réfléchir car, en face, les ennemis pourraient nous réserver pas mal de mauvaises surprises. Les quatre éléments : Eau, Feu, Air et Terre tiendront une place prépondérante durant les combats. En effet, chacun des monstres possède un point faible, lié aux quatre éléments, qu’il faudra cerner pour une victoire rapide et fulgurante. Les quatre combattants qu’on aura à contrôler pourront choisir une attaque frontale ou faire appel à la magie et coups spéciaux. Bien entendu, si l’ennemi en face est trop coriace ou puissant, il sera possible de fuir afin d’éviter une fin de partie prématurée.
L’intérêt du jeu réside également dans la collecte de cristaux. Parfois, les monstres vaincus en laisseront échapper et ceux-ci permettront d’améliorer les capacités d’Estelle. Les personnages monteront assez rapidement de niveau et les compétences deviendront de plus en plus efficaces face aux ennemis. Pour ce qui est de la magie, il suffira de s’équiper d’anneaux spécifiques afin d’accroître celle-ci en rapport à tel ou tel élément. Les combats sont fréquents et répétitifs mais on pourra les zapper aisément en actionnant la fonctionnalité semi-automatique. Très pratique, elle permet aux personnages de se débrouiller par eux-mêmes, surtout face aux ennemis faibles.
Comme on le disait un peu plus haut, les graphismes sont en 2D et fleurent bon les RPG d’antan. Il ne faudra donc pas s’attendre à des lieux super élaborés et fournis. Les villages se ressemblent tous plus ou moins mais ce n’est pas un problème pour autant. Bien entendu, outre l’histoire principale, on pourra également accomplir quelques quêtes annexes ici et là en parlant avec les villageois. La bande son est très dynamique et adaptée à ce type de RPG à l’ancienne. Elle colle tout à fait à cet univers fort sympathique. Pour ce qui est de la durée de vie, il faudra s’attendre à des dizaines d’heures de jeu avant d’en voir le bout. C’est très correct d’autant plus que les quêtes annexes viendront la gonfler un peu plus.