Freedom Planet fait partie de ces jeux vidéo de plateforme et d’action en 2D qui fleurent bon la nostalgie des jeux d’antan. Créé par le studio de développement « Galaxy Trail Games », il se définissait comme un Sonic Fangame avant de s’affirmer avec une identité propre des plus plaisantes.
La planète Avalice est en grand danger. Après la mort de son père, cruellement assassiné, le prince de Shuigang a subitement perdu la tête. Il a décidé de piller et d’annihiler les autres Royaumes de la planète afin de retrouver le Kingdom Stone, une puissante source d’énergie. La tension monte et si rien n’est fait à temps, une terrible guerre risque de se déclencher. Mais, on sent que quelque chose de plus ténébreux se niche derrière tous ces évènements.
C’est dans ce contexte très difficile que l’aventure de Freedom Planet. Après une courte entrée en matières où un étrange vaisseau s’écrase, on devra chosir entre incarner Lilac la dragonne ou son amie la chatte Carol. A noter que chacune d’entre elles possède des capacités qui leur sont propres. Alors que Lilac a sensiblement les mêmes aptitudes qu’un certain hérisson bleu célèbre, Carol se déplacera la plupart du temps à bord de sa moto. Le gros point positif du jeu vient, sans nul doute, de son gameplay extrêmement jouissif. De prime abord, on pourrait penser, à torts, qu’il s’agit juste d’un copier-coller du jeu Sonic mais très vite, on se rend compte que Freedom Planet va au-delà de son aîné.
Lilac possède la faculté de courir et rouler extrêmement vite devant en elle ou en diagonale, de rebondir partout mais surtout de se défendre contre tous les ennemis qui afflueront vers elle. En chemin, elle pourra également récolter tous les items et objets nécessaires à sa progression… que cela soit sur terre ou dans les airs d’ailleurs. Elle avance donc dans l’aventure en sautant de plateforme en plateforme et peut se servir des éléments du décor, comme la vapeur d’eau par exemple, afin d’accéder à des endroits surélevés. Sa vitesse sera un atout de taille face aux ennemis. Certains affrontements contre des boss seront d’ailleurs assez ardus. Pour en venir à bout, on devra bien prendre en compte tous les éléments du décor afin de ne pas finir prématurément la partie.
Face à cette dragonne survoltée, son amie Carol fait presque pâle figure avec sa moto. Beaucoup moins rapide que Lilac, elle se servira de son véhicule pour se frayer un chemin tout en détruisant les obstacles. D’ailleurs, sans sa moto qui l’aide à grimper partout, elle serait dans l’incapacité d’accéder à des endroits situés en hauteur. C’est donc une autre façon de jouer qui nous attend avec ce personnage. Même si on traverse les mêmes environnements avec Carol, on découvre d’autres éléments de l’histoire à travers ses yeux. Elle annihile les ennemis à grands coups de griffes. Pour atteindre la même vitesse que Lilac, Carol doit activer différents mécanismes du décor qui la propulseront en avant ou dans les airs.
A un moment donné du jeu, on aura également la perspective d’incarner Milla, un basset. Ce personnage trop mignon a la capacité de fouiller le sol à la recherche d’item, comme des cristaux bleus et rouges, et autres objets utiles. Elle n’est pas très résistante et doit se servir de son bouclier vert pour contrer et se défendre contre les attaques des ennemis. « Freedom Planet » est vraiment un jeu jouissif sur toute la ligne. Ses graphismes valent le coup d’oeil car, outre le fait qu’ils soient en 2D, ils ont également eu la bonne idée d’y insérer pas mal d’éléments propres à la culture asiatique, afin de se démarquer de l’univers de Sonic. Les décors sont très beaux et fourmillent de détails. On en prend véritablement plein les yeux.
La bande sonore est du même acabit. Très dynamiques, voire survoltées, les mélodies collent parfaitement à l’univers old school et coloré de « Freedom Planet ». Enfin, la durée de vie est tout à fait correcte puisqu’il faudra une dizaine d’heures pour boucler entièrement le jeu.