Entre plagiat et grosse inspiration, il y a une frontière qui parait très mince. Oceanhorn : Monster of Uncharted Seas est un jeu qui s’inspire grandement de la série Zelda. Au point d’être annoncé comme le premier Zelda-like lors de sa sortie sur smartphone il y a quelques temps.
Après avoir connu le succès sur smartphone et consoles, le jeu arrive enfin sur Nintendo Switch via l’eShop et compte sur sa très bonne réputation afin d’essayer de se faire une petite place sur la console du dernier Zelda.
Il faut être lucide, Oceanhorn est un Zelda 2D enfermé dans une patte graphique attachante et un environnement en 3D isométrique. Les principes de base de la série Zelda (surtout 2D) sont au rendez-vous : A-RPG classique, attaque spirale, récupération de petites clés pour avancer, etc… Le tout, saupoudré de nombreux puzzles, là aussi très inspirés de Zelda (jeux de lumières, allumage de jeux, etc…).
Le jeu propose quand même des idées intéressantes, comme la gestion des points d’expériences qui pousse à réussir chaque défi proposé. Le jeu est aussi truffé de cachettes et il vous faudra être assez curieux pour tout découvrir.
On ne repassera pas sur le scénario assez classique et sans trop d’intérêt d’Oceanhorn : Monster of Uncharted Seas, mais on s’attardera sur la progression. Le jeu propose plusieurs iles que l’on doit rejoindre via un bateau à voile (Wind Waker, que fais-tu là ?). Pour découvrir une ile, il vous faudra prendre le temps de parler avec tout le monde et de fouiner un peu partout. Idée originale qui permet d’avoir un sentiment de liberté dans l’avancement de la quête principale.
Assez rapidement dans le jeu, on se retrouve avec le choix de continuer l’histoire ou d’explorer quelques iles qui semblent remplies de trésors. Et sur chaque ile, trois défis vous sont proposés pour gagner plus d’expérience. La recherche et la curiosité sont souvent récompensés dans Oceanhorn : Monster of Uncharted Seas via de l’expérience, de l’or, des pierres de sang (objets à collecter tout au long du jeu) ou des quarts de cœur.
Sachez qu’il vous faudra revenir plus tard sur certaines iles avec le matériel nécessaire afin d’avancer. On n’en a pas encore parlé, mais le personnage principal possède un arsenal digne d’un héros, d’un Link surtout. Arc, bombes qui détruit des murs fissurés, et j’en passe, les habitués de la série de la triforce ne seront pas dépaysés.
Côté ambiance, on se retrouve avec un jeu fluide (60fps/1080p) et une direction artistique qui tient la route. S’il manque un petit quelque chose de magique pour en faire un jeu digne d’un Zelda, le jeu dégage un charme qu’il est difficile d’expliquer. On se prend très vite au jeu et il est difficile de le lâcher. Le tout bien aidé par une bande-son surprenante et enivrante, les musiques sont composées en partie par Kenji Ito et Naboo Uematsu.
On regrette, néanmoins, le côté simpliste et peu abouti des énigmes proposées. La plupart du temps, on se retrouvera à bouger des blocs ou activer des interrupteurs, ce qui peut paraitre long dans les donjons dont la difficulté ne décolle jamais vraiment. Petite déception aussi du côté des boss qui sont originaux mais rapidement vaincus. Si l’histoire n’est pas folle, comme dit précédemment, la mise en scène est, quant à elle, presque inexistante.
Le jeu vous prendra une dizaine d’heures pour le finir en ligne droite, il vous faudra tabler sur 20 à 25 heures afin de le terminer à 100% (surtout avec le nombre important de bonus à aller fouiner et la partie pêche du jeu).
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– Ton test m’a convaincu, je m’en vais l’acheter !