Sorti le 19 octobre 2017 chez nous, Super Pong Trick Shot est un jeu développé par Sims et édité par Starsign. Il hérite du préfixe « Super » car il s’agit du troisième jeu de la saga des Pong Trick Shot, les deux premiers volets étant sortis sur 3DS. Si vous ne manquez jamais la corbeille à papier en jetant votre boulette, au bureau, ce jeu est peut-être fait pour vous. En tout cas c’est ce que nous allons voir.
Super Pong Trick Shot est un jeu qui se positionne dans le style Action-Sport-Arcade-Casse-tête. Le principe est simple, vous devez lancer une balle de ping-pong à travers la pièce, pour qu’elle atterrisse dans un gobelet. Bien entendu, et nous y reviendrons un peu plus loin, vous devrez éviter des obstacles, utiliser certaines parties du décor ou encore éviter des endroits collants ou trop rebondissants.
Lorsque vous démarrez le jeu, plusieurs choix s’offrent à vous. Mode solo, deux joueurs en versus et les options. En entrant dans le mode Solo, vous aurez de nouveau à choisir entre le challenge ou le mode score attack. Le mode challenge vous proposera 80 niveaux à parcourir, dans l’ordre que vous souhaitez. Chaque niveau comporte une mission principale, comme par exemple mettre 3 fois la balle dans un gobelet et trois missions secondaire du type, faire deux rebonds avant d’atteindre le verre ou y arriver sans aucun rebond etc… Vous avez 15 balles de ping-pong à disposition, par tableau, pour atteindre votre but. En tout ce sera donc 320 objectifs à atteindre si vous voulez terminer le jeu à 100%. Si le nombre de missions peut vous paraitre énorme, sachez que nous avons passé moins d’une heure pour les missions principales et environ 2h pour terminer le jeu à 100% en solo, pour le mode challenge. En ce qui concerne le mode record, le but est de faire un maximum de score avec un nombre défini de tirs par tableau (les 80 mêmes qu’en mode solo). Le mode deux joueurs, se déroule lui, sur 10 niveaux et les matchs sont chronométrés. Le but, faire entrer le plus de balles possible dans le gobelet de l’adversaire en soixante secondes. Pour se défendre, chaque joueur dispose d’objets qui apportent des avantages comme lancer plusieurs balles à la fois, masquer la jauge de puissance de l’adversaire avec de la peinture, ou encore poser un bloc pour lui gêner la vue.
Au démarrage d’un niveau, vous êtes en vue de profil, avec à gauche votre balle de ping-pong prête à être lancée, plus haut, deux jauges, une pour la puissance de tir et l’autre pour indiquer quelle était la dernière puissance utilisée au coup précédent (pratique pour affiner votre tir), le nombre de balles restantes et le degré de votre angle de tir. En activant la caméra, avant de tirer, vous avez la possibilité d’activer un déplacement en 3D de l’ensemble du décor, pour mieux vous rendre compte des éventuels obstacles à éviter (parfois bien dissimulés ou carrément invisibles en vue de profil).
Vous pouvez jouer à Super Ping Pong Trick Shot, de 4 manières différentes et de ce côté-là, la switch est très bien exploitée. Tout d’abord, vous pouvez jouer en nomade avec vos Joy-cons accrochés à la console. Toujours en mode portable, vous pouvez tout gérer en mode tactile, certainement hérité des versions 3DS. Ensuite vous pourrez utiliser un seul Joy-con en mode paddle ou enfin, accrocher une dragonne pour vous lancer dans le mode gyroscope et prouver à tous que votre coup de poignet est légendaire! Si vous avez une manette Pro, oubliez-là, car elle n’est pas reconnue par le jeu.
Les développeurs n’ont pas manqué d’idées pour vous rendre la tâche plus difficile. Des ventilateurs puissants, des points de téléportation, des plateformes collantes qui immobilisent votre balle, amortissantes, super-rebondissantes et même tournantes. Ce sera à vous de juger si vous évitez ou utilisez ces composants pour arriver à votre but ultime, mettre la balle dans le verre! Malgré tout cela, la mécanique est faible et répétitive.
Même si le framerate est meilleur que sur 3DS, les graphismes ne sont absolument pas le point fort de Super Pong Trick Shot. Tout est moche. Chaque niveau est un assemblage de plateformes qui flottent dans le dégradé de couleurs basiques de l’arrière-plan. La modélisation 3D de la balle, les structures, les objets et même les couleurs pour différencier les types de plateformes sont fades.
La musique est elle aussi archaïque et la seule composition à laquelle nous avons droit à travers les 80 tableaux, semble tout droit sortie d’un vieux jeu de billard des années 90. Le thème n’est pas mauvais, mais si vous tentez le 100%, il pourrait vraiment finir par vous exaspérer.