La série Xeno est connue des fans de JRPG depuis plus d’une bonne décennie. Pourtant, c’est avec Nintendo et Xenoblade sur Wii que la notoriété de Monolith Soft et sa série phare va grandir. C’est en 2010 au Japon et en 2011 chez nous que les joueurs du monde entier ont pu vivre une épopée des plus mémorables. Beaucoup se rappelle encore de la leçon de JRPG qu’a livré le studio aux joueurs et développeurs du genre armé simplement d’une petite Wii. Sur Wii U, Monolith Soft s’est encore permis de faire la leçon dans le genre du RPG/Open World avec Xenoblade Chronicles X en 2015. Une leçon qui n’a pas pu être suivie par beaucoup de monde en vue du succès de la plate-forme. Le studio ne perdra pas trop de temps sur Switch en livrant dès la première année de vie de la console hybride de Nintendo, Xenoblade Chronicles 2. Le jeu s’apprête à sortir dès le 1er Décembre et nous avons déjà pu poser nos joycons dessus ! Il est donc temps pour nous de vous livrer notre premier rapport sur cette nouvelle leçon que nous offre Monolith Soft sur Switch !
Un nouveau voyage vers le paradis d’Elysium
Souvenez-vous avec Xenoblade Chronicles sur Wii, nous vivions une grande aventure en parcourant le corps de deux titans sur lesquels diverses formes de vie et diverses civilisations ce sont formées. Puis sur Wii U, nous vivions une épopée plus axée science-fiction sur la gigantesque planète de Mira avec Xenoblade Chronicles X. Pour la Nintendo Switch, Monolith Soft revient sur quelque chose de plus enchanteur et plus « Heroic-Fantasy » à l’instar du premier jeu Wii. Dans Xenoblade Chronicles 2, nous vivons une nouvelle aventure sur le monde d’Alrest. Un monde sur lequel l’Arbre Monde s’élève au-delà d’un océan de nuages. Une légende raconte que le paradis d’Elysium surplombe l’Arbre Monde, il s’agirait d’un monde d’abondance et de paix. L’Arbre Monde donna également vit à des Titans s’élevant au-dessus des nuages et permettant à diverses formes de vie et civilisation de survivre. C’est dans ce monde que l’on incarne Rex un jeune garçon qui suite à sa rencontre avec Pyra verra son destin basculé. Difficile de vous en dire plus à ce stade sur le scénario du jeu et sur la durée de vie du titre. Nous n’avons pas forcément de doute sur le fait que nous allons en avoir pour des heures de jeux mais on espère juste que la suite du jeu réservera de belles surprises et rebondissements à l’instar du premier jeu sur Wii et que cette nouvelle histoire fera moins de déçus que Xenoblade Chronicles X sur Wii U. Ce qui est sûr c’est que de ce qu’on a pu voir, le scénario est bien plus présent que dans le dernier opus de la série sur Wii U. Nous avons pu traverser les premiers chapitres du jeu, le début nous propose une progression plutôt linéaire et classique dans le JRPG. Ce qui tranche carrément avec le précédent jeu qui au bout de quelques minutes nous larguait directement dans la nature. Pourtant, la linéarité n’empêche pas Xenoblade Chronicles 2 de proposer toujours des environnements très vastes à explorer. Cela ne nous a donc pas empêché de passer plusieurs heures à explorer une simple cité de marchand, y faire quelques quêtes annexes avant de véritablement progresser. Puis arrive le moment où la première grande plaine du jeu se présente à nous. Monolith Software arrive toujours à surprendre de par leur expérience dans le Level-Design et les environnements qu’ils présentent sous nos yeux. La distance d’affichage nous laisse entrevoir de vastes paysages à parcourir et à l’instar de ses prédécesseurs nous avons toujours de beau panorama à admirer ainsi que de nombreuses zones cachées à découvrir. Le tout avec changement météo et aux horaires que l’on souhaite. Une même vue peut avoir une tout autre allure avec un soleil couchant à l’horizon. Xenoblade Chronicles 2 se permet même de proposer une nouvelle interaction avec cet environnement. En effet sur la plaine de la « Province de Gormott », il y a un cycle de marée. Nous progressons sur des Titans qui s’élèvent au-dessus d’un océan de nuages vous vous souvenez ? Ainsi, il y a certains jours où cet océan se présente sous une marée basse. Un faux mouvement à certains endroits de la « Province de Gormott » et vous pourriez simplement tomber dans le vide et mourir. A l’inverse, il y a des jours où la marée est haute. Il est du coup possible de nager sur cet océan de nuages et accéder à de nouvelles zones auparavant inaccessibles. Dans cette même logique, la marée haute recouvre également certaines zones basses qui deviennent ainsi inaccessibles. Un bon apport sur la partie exploration. Reste à voir si seule la « Province de Gormott » est concernée ou si les autres régions du jeu seront également régies par cette nouvelle constante. Le plus surprenant serait que chaque région propose un nouvel élément d’exploration. Difficile de vous le confirmer à ce jour. En revanche, on peut vous énoncer une autre impression que l’on a eu, celle que le monde de Xenoblade Chronicles 2 soit plus limité que le monde de Xenoblade Chronicles X. On sent que Monolith Soft a voulu cette fois-ci s’inspirer du premier jeu Wii en délaissant un peu le côté Open World dans le sens très large du terme.
Toutefois, les décors que nous avons traversés possèdent un charme particulier, enchanteur, magique et une palette de couleur que le précédent jeu Wii U avait délaissé au profit d’un rendu plus réaliste. Xenoblade Chronicles 2 se rapproche visuellement d’une œuvre d’animation japonaise en 3D. Cela n’empêchant pas d’avoir un rendu qui nous semble plus détaillé et des textures plus travaillées que dans leur précédent jeu HD. Cette direction artistique leur permet aussi d’avoir des personnages infiniment mieux modélisés et réalisés qu’ils ne l’ont jamais été dans les précédents jeux de la série. Sauf problème de synchronisation labiale avec les dialogues, les personnages sont bien animés et leur expressions faciales sont diverses et très inspirées de l’animation japonaise. On se plait à remarquer les joues de Pyra rougir d’embarras ou encore le visage de Rex dégoulinant de sueur à cause d’une bêtise qu’il vient de dire. Certes certains se plaindront peut être du character design très enfantin de certains protagonistes mais il serait de mauvaise foi de ne pas reconnaitre cette progression dans le rendu et la modélisation des personnages de Monolith Soft. En plus d’être joli, le jeu est techniquement correct avec juste de petite chute de framerate dans les villes. Petite note tout de même sur cette partie technique, il s’agit d’une analyse en mode dock donc TV du jeu. Nous avons également eu à prendre plusieurs fois le jeu en mode portable pour X raisons non liées au jeu mais il semblerait que le titre ait justement été fait pour être « visionné » sur écran TV. En mode portable, le jeu est parfaitement jouable mais techniquement on remarque tout de suite l’aliasing puis le rendu moins détaillé, plus flou et la résolution réduite du jeu. En ce qui concerne le framerate nous n’avons pas constaté plus de chute qu’en mode TV. Au-delà de l’aspect purement technique du jeu, les cinématiques sont de très bonne facture, très bien réalisées et certaines envoient carrément la patate si l’on peut dire. Le tout accompagné de très bonne pistes musicales composées par Mitsuda Yasunori, Ace et bien d’autres compositeurs. Une équipe musicale proche du premier jeu Wii alors que l’opus Wii U avait fait appel aux services de Hiroyuki Sawano dont les pistes de genre très variées avaient plutôt divisé les fans. Seul vrai hic audio de ce Xenoblade 2, le doublage anglais très inégal, parfois tout juste potable puis d’autre fois carrément indigeste et pas du tout crédible. Heureusement que Nintendo a annoncé le pack de voix japonaise au day-one. Reste dommage qu’il faille attendre la sortie du titre puis un pack de téléchargement pour avoir l’option du dual audio et ne pas l’avoir directement inclus dans le jeu de base. Il s’agit de notre ressenti et nous conviendrons que le doublage anglais pourra convenir à certains voire beaucoup d’entre vous.
Révisons la formule Xenoblade
Après avoir décrit l’enrobage de cette nouvelle aventure que nous propose Monolith Soft, il est temps de nous attaquer au cœur du gameplay de ce nouvel opus. Mais avant ça, une petite pause révision s’impose en parlant de quelques similitudes avec les anciens Xenoblade. Une des choses qui a été décrié dans le précédent jeu Wii U est la complexité du système et le tout présenté sans aucune explication dès le début du jeu. Xenoblade Chronicles 2 nous propose à chaque fois de courts didacticiels afin de corriger le tir. De plus, la navigation dans les menus et l’inventaire semble simplifiée et plus traditionnelle. Chose sympathique pour ceux qui n’ont pas l’habitude de la complexité des récents Xenoblade. Précédemment, nous avions évoqué brièvement la partie exploration en décrivant un monde vaste à explorer avec des zones cachées ou un cycle de marée. L’exploration de ce Xenoblade Chronicles 2 ne se limite pas qu’aux vastes étendues de plaine ou d’immenses forêts remplies de différentes espèces de la faune et de la flore. Il y a également des zones habitées dont le développement est lié à notre implication dans la vie économique et sociale de celles-ci. Parler aux habitants de ce monde, acheter des objets, prendre note de leur requête et accomplir celles-ci participe à développer chaque zone que vous visiterez. Elles ont chacune une note de développement allant de 1 à 5 étoiles. Nous n’avons pas encore pu le constater en jeu, mais il paraîtrait que développer ces zones permettrait de débloquer de nouveaux objets à acheter ou encore de diminuer le prix des articles en ventes parmi d’autres effets. Ces quêtes annexes pourraient même être classées entre quêtes secondaires et tertiaires bien que l’on parte toujours sur un format de quête qu’on appelle « quête fedex ». C’est toujours à base de récolter un certain objet ou vaincre un certain monstre à X destination. Mais le classement que l’on propose vient du fait que certaines de ces quêtes annexes s’accompagnent de cinématiques et de doublage avec mise en avant de certains PNJ. Et il ne s’agit pas forcément d’un personnage que l’on a entraperçu durant la quête principale. Ces genres de quêtes annexes sont celles que l’on classera parmi les secondaires, tandis que celles du troisième groupe sont véritablement de simples quêtes annexes qui serviront surtout au développement des zones du jeu. C’est ce qu’on a pu noter à ce jour, peut-être que les quêtes secondaires auront d’autres allures que celle d’une énième « quête fedex » en progressant dans le jeu. Dans tous les cas et vous l’aurez compris, Xenoblade Chronicles 2 ne proposera pas moins d’exploration que les précédents jeux de la série, en tout cas il s’agit de l’impression que nous avons eu en ces quelques heures de jeu.
Bien entendu dans le JRPG, exploration rime également avec combat. Si vous connaissez Xenoblade depuis l’opus Wii alors vous avez déjà une petite idée du système de combat de ce nouvel épisode Switch. Tout se passe toujours en temps réel, vous contrôlez un personnage accompagné de 2 autres alliés dirigés par l’I.A. avec système d’attaque automatique, d’arts à utiliser et « pseudo QTE » afin d’augmenter l’efficacité de vos offensives. Nous avons comme dans le premier Xenoblade sur Wii une jauge divisée en 3 barres qui se remplit avec le cours des combats. Il nous appartient d’utiliser une barre afin de relever un allié tombé en combat ou de remplir les 3 barres afin de les utiliser en un seul coup en activant un enchaînement. Les arts sont parfois accompagnés de certains effets comme le « déséquilibre » qui permet ainsi de pouvoir enchainer avec un autre art avec l’effet « chute » pour faire tomber votre opposant qui sera ainsi immobilisé au sol quelques instants et totalement vulnérable. Certains arts vous demanderont toujours un positionnement spécifique afin d’infliger des dégâts bonus à vos ennemis. Par exemple, l’art « taillade » de Rex inflige plus de dégâts si vous l’utilisez à l’arrière de votre ennemi. Cette première partie sur les combats parlera certainement aux fans de la première heure, pour les autres il s’agit d’une mise au point afin que vous puissiez situer un peu dans quoi vous mettez les pieds.
Pokeblade, la formule Xeno plus tranchante que jamais!
Nous attaquons cette fois-ci les nouveaux éléments que propose Xenoblade Chronicles 2. Tous ces éléments sont liés à un élément du scénario, la relation entre le « Pilote et les Lames ». Les Lames sont des êtres synthétiques ayant une forme diverse pouvant aller de la forme humanoïde à la bête. Ces êtres une fois éveillés par un Pilote leur confère leur pouvoir en combattant à leurs côtés et leur prêtant une arme. Rex réveille Pyra et devient ainsi son Pilote. En combat, il s’arme alors d’une grande épée au couleur de la jeune femme et peut utiliser le feu. Nia, une jeune fille Gormott et une de nos premières alliées, se bat au côté du tigre blanc Dromarch. À ce stade du jeu nous avons également été rejoints par le Nopon Tora et sa lame artificielle Poppi. Les fans de la série Xenoblade seront d’ailleurs contents de retrouver la race Nopon dans ce nouvel opus. Bref, revenons à l’aspect combat de tout ça. Nous évoquions le fait que les combats mettaient en scène le personnage que nous contrôlions en plus de 2 alliés dirigés par l’I.A. soit 3 personnages à l’écran. Ce qui n’est pas tout à fait le cas, il y a en fait 6 personnages de notre groupe visible sur le champ de bataille. Nos 3 personnages en plus de leur Lames respectives sans compter les ennemis, ça en fait du peuple n’est-ce pas ? Surtout quand nos adversaires sont eux-mêmes des Pilotes avec leurs Lames. Seulement, il est également vrai d’affirmer que seul 3 personnages combattent directement tandis que les Lames font surtout office de décoration tournant autour du pilote. Une décoration qui a tout de même son importance car en combat votre personnage est lié à sa Lame et on le voit grâce à un faisceau de lumière bleue liant les deux individus. Durant le combat, ce lien peut passer du bleu à la couleur dorée symbolisant une entente accrue entre le Pilote et sa Lame. Plus l’entente entre les deux est forte et plus vos offensives auront de l’effet. Ce lien vous permet également d’utiliser des techniques spéciales porteuses de l’élément de votre Lame et même de déclencher des « Combos de Lame » avec les autres Pilotes et leurs Lames respectives. Les « Attaques Spéciales » sont disponibles via une pression sur la touche A et elles ont plusieurs niveaux de puissance allant du niveau I au niveau IV. Pour les enclencher il s’agit d’abord de remplir la jauge d’attaque spéciale en utilisant les arts sur vos ennemis. Ces mêmes arts peuvent être utilisés en laissant votre personnage faire des « Attaques Automatiques » qui remplissent la jauge de chaque art assigné en combat. Cela change des arts dont la jauge se remplit toute seule avec le temps dans les précédents Xenoblade. Les « Attaques Automatiques » prennent encore plus d’importance dans le système de combat. Vient un moment en combat où l’entente entre votre Pilote et votre Lame permet d’associer un élément et une altération à cette « Attaque Spéciale ». Par exemple, l’Entente entre Rex et Pyra peut faire apparaitre l’altération « Chaleur » en déclenchant une « Attaque Spéciale ». Une fois cette « Attaque Spéciale » enclenchée, votre adversaire est en proie à l’altération que vous lui avez lancé puis un arbre d’enchaînement d’éléments se présente. Vous avez une jauge représentant le temps durant lequel votre adversaire est en proie à l’altération dans le cas ici « Chaleur ». L’arbre d’enchaînement vous montre simplement par quel autre élément et altération il est possible de poursuivre afin d’infliger encore plus de dégâts dans la limite du temps laissé par la précédente altération élémentaire. Ainsi, il est possible par exemple après « Chaleur » de poursuivre par « Brûlure » en faisant en sorte de remplir la jauge d’attaque spéciale au niveau II et de démarrer cette attaque avec Pyra. Ces combos de Lame vont jusque 3 offensives. La dernière offensive bénéficiant d’une mise en scène « explosive » et infligeant de très gros dégâts à vos ennemis. Bien entendu, démarrer un « Combo de Lame » et poursuivre cet enchainement n’est pas simplement du ressort de votre personnage. Il est possible si les conditions en combats sont remplies de demander à un de vos alliés de démarrer ce Combo. Son élément et ses altérations ne seront pas forcément les mêmes que votre personnage comme les ennemis ne sont pas forcément sensibles aux mêmes éléments. C’est comme ça que s’utiliseront les touches ZR et ZL en combat. C’est par la pression de ces touches que vous pourrez ordonner à vos alliés d’utiliser leurs « Attaques Spéciales ». C’est aussi pour cette raison qu’il y a un « Arbre d’enchainement », on vous a dit que la poursuite du combo ne dépend pas juste de votre personnage. Même si vous démarrez l’enchainement, peut être que votre ennemi est plus sensible à un autre élément présent dans cet arbre d’enchainement. Si un de vos alliés est utilisateur de cet élément peut-être pouvez-vous reprendre efficacement le Combo en faisant en sorte de pouvoir déclencher une attaque Spéciale de votre allié ayant l’avantage élémentaire. Il est également possible pour vous de changer de Lame en plein combat. Nous n’avions jamais dit qu’un Pilote était lié à une seule Lame. Un Pilote peut réveiller le pouvoir de plusieurs Lames et vous pouvez assigner une seconde Lame à votre Pilote en progressant un peu dans le jeu. Nous n’y étions pas encore mais l’on devinait facilement qu’une troisième Lame pouvait également être assignée par la suite dans le jeu. On profitera du bilan final pour vous le confirmer ou non. Il s’agit ensuite de presser sur la croix directionnelle pour changer de Lame en combat ou le faire avant le combat en appuyant sur ZL. Surtout qu’en combat il faudra compter un petit laps de temps avant de pouvoir Switcher entre les Lames. Plusieurs Lames signifie également différentes armes qui rime également avec encore plus d’Arts. Chacun de vos Pilotes peut ainsi changer de style de combat, de technique et d’élément selon les Lames avec lesquelles ils sont liés. De plus, nous n’avions pas évoqué le fait que chaque Lame avait une « Classe » entre Attaquant, Tank ou Soigneur. Vous devinez donc le rôle lié à chacune de ces classes et la nature des techniques qu’elle confère à votre Pilote. Tout ceci nous donne un système de combat aux possibilités et aux stratégies à la fois complexes et multiples.
Comme dans les précédents Xenoblade, remporter des combats vous permet de gagner en expérience et en PC à utiliser sur le sociogramme de chacun de vos protagonistes. Vous gagnez également des points à dépenser afin d’améliorer vos arts. Seuls vos protagonistes montent de niveau, aussi eux seuls peuvent améliorer leur passif en dépensant des points sur le Sociogramme. Une progression qu’on dira classique. Pour les Lames c’est un peu plus différent. Il faut acheter ou trouver des fragments pour les faire monter en puissance. Leur sociogramme s’améliore selon des objectifs à remplir. D’ailleurs certains des passifs des Lames seront nécessaires à l’exploration du Monde et accéder à de nouvelles zones. Il arrive que l’on soit face à des interactions du décor qui demandent un niveau de passif précis de vos Lames pour pouvoir être exécuté. Par exemple, il est possible d’activer un courant d’air pour s’envoler haut dans le ciel et retomber plus loin en ayant la « maitrise de l’air » à un certain niveau. Pour les Pilotes et Lames, il est possible de placer des équipements aux effets divers. Enfin, les Pilotes peuvent également placer des objets dans une sacoche ayant des effets temporaires variés en combat. Ces objets peuvent participer à renforcer leur entente avec leurs Lames et le sociogramme de ces dernières. Les fans de Xenoblade ont peut-être tilté sur un terme que l’on ne cesse pas d’employer mais qui résonne différemment que dans les précédents opus. Il s’agit bien entendu du sociogramme. Effectivement les fans auront l’image d’un arbre de relations entre nos personnages mais également celle d’un immense arbre de relation entre nos protagonistes et les différents autres PNJ du jeu. Voir le sociogramme réduit à un banal « arbre de compétence » nous a également surpris. D’ailleurs, nous n’avions ni véritable sociogramme ni même de gigantesque encyclopédie à remplir comme dans Xenoblade Chronicles et Xenoblade Chronicles X. Que les fans de la collection se rassurent, Monolith Soft a pensé à un autre objet de collection pour les satisfaire. Il s’agit des Lames. Durant votre périple et vos combats vous pourrez mettre la main sur des cristaux-cœurs. Les Pilotes peuvent réveiller les Lames sommeillant dans ceux-ci. Il y a différents types de cristaux-cœurs, les plus communs faisant apparaitre aléatoirement des Lames aux classes et aux types divers. D’autres sont plus rares et en associant ces cœurs à différentes vertus de vos Pilotes, que vous obtenez en améliorant vos sociogrammes, vous pourrez faire apparaître des Lames très rares avec un design dont on sent que différents artistes ont été impliqués dans le projet. Difficile à ce jour de vous dire combien de Lames peuvent être attrap… obtenues au total dans le jeu. On se demande d’ailleurs comment nous pourrions faire progresser tous ces individus. Il arrive un moment où les fragments sont chers et on ne peut se permettre d’employer de nouvelles Lames car trop faibles en puissance. On peut donc finir comme dans un jeu Pokemon, le cas où l’on utilise que 6 Pokemon sur des centaines qu’on laisse au PC. Du moins c’est l’interrogation que nous avons au stade où nous en sommes. Reste le cas du Nopon Tora et sa Lame Artificielle Poppi. Son cas diffère de Rex et Nia car Tora n’est pas un Pilote mais un simple Nopon qui n’a pas l’Habilité de devenir un Pilote. Ce n’est pas une généralité de sa race, juste un cas isolé…. Ou dirons-nous l’inverse les individus pouvant devenir des Pilotes sont des élus, des cas isolés. Pourtant, l’admiration que ressent Tora et sa famille envers les Pilotes et les Lames ont transcendé les générations. Tora a ainsi achevé le travail de sa famille, non sans l’aide de Rex, mais il réussit à créer une Lame Artificielle qu’il nomme Poppi. Monolith Soft nous aura surpris avec ce duo de personnage car leur particularité se ressent également dans façon de faire progresser la Lame Artificielle Poppi. La progression de Poppi est liée à un jeu 8-bits d’une borne d’arcade installé chez Tora, le jeu se nomme « Tiger Tiger ». Il s’agit ainsi de faire ce mini-jeu au style rétro où l’on récupère des trésors et de l’éther afin d’améliorer ensuite les différents circuits de Poppi. Au-delà de la volonté de faire progresser Poppi, ce mini-jeu est suffisamment prenant pour que l’on fasse une pause dans notre progression ou notre exploration afin de faire quelques parties de « Tiger Tiger ». Par ailleurs, Tora n’étant pas un Pilote, on se pose également la question de savoir si il y aura quelque chose qui compensera le fait qu’il ne puisse pas avoir de Pokem… d’autres Lames à ses côtés. Chose à laquelle nous pourrons certainement vous répondre lors du verdict final plus tard. On peut en revanche vous signaler qu’étonnamment en cette période où la mode est aux figurines Amiibo, qu’aucune compatibilité ne semble à l’ordre du jour. Il n’aurait pas été difficile d’inventer un truc du genre « Costume de Poppi » avec un costume lié aux figurines Amiibo ou alors même de nouveaux jeux d’arcades aux côtés de « Tiger Tiger » déblocables via Amiibo. Puis pourquoi pas un clin d’œil sympathique aux possesseurs de l’Amiibo Shulk. Ce n’est pas plus mal vu le scandale que cela aurait pu générer auprès de la communauté de fans, mais ça ne nous empêche pas de croire qu’il serait sympathique d’avoir d’autres jeux d’arcades 8-bits que « Tiger Tiger ». Mais peut-être est-ce le cas qui sait ?
Impression :
A défaut d’être une véritable nouvelle leçon du JRPG envers les autres développeurs, Xenoblade Chronicles 2 semble plutôt être une bonne synthèse des cours que l’on a pu suivre sur Wii et Wii U. Un cours qui pourra certainement être suivi par les nouveaux curieux de la série Xenoblade et qui viennent de faire l’acquisition d’une Nintendo Switch. Il n’en reste pas moins que pour la première année de la Switch, Xenoblade Chronicles 2 semble déjà bien parti pour être un incontournable du genre sur la console voire même sur cette génération de console. On se propose de vous laisser sur ces mots en attendant le verdict final. En ce qui nous concerne on retourne sur « Tiger Tiger » avant de reprendre notre voyage vers le paradis d’Elysium.
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Merci pour cette preview très complète !!!
Jeu déjà précommandé pour ma part.
Complet comme article. Achat des toute façon obligatoire pour enfin jouer à un j rpg comme il en reste peu…