Squareboy vs Bullies: Arena Edition est la nouvelle création de Rohan Narang et du studio espagnol Ratalaika, spécialisé dans les jeux en 2D. Dispo sur 3DS et sur Switch, c’est la version conçue pour la portable de Nintendo que nous avons testée.
Vengeance !
Une petite introduction nous pose le scénario, et je vous rassure, rien de bien compliqué à comprendre ! On retrouve notre personnage principal Square Boy qui attend son bus et qui se fait soudain agresser par deux grosses brutes, les Bullies, qui semblent terrifier la ville de Squareburg… Laissé sur le sol, notre héros décide de prendre les choses en mains malgré son gabarit poids (pixel ?)-plume et entre dans un dojo pour apprendre à se battre et se défendre… Vous rencontrez alors le Senseï qui vous expliquera dans ce premier niveau en guise de tuto, les mouvements de base… Et il y en a peu… Tout va se jouer avec les boutons A et B… Simple mais efficace ! Vous pouvez cependant faire des combos, très faciles à réaliser et vous avez une belle panoplie de coups à enchaîner : uppercut, coup de genou, strike, dash, coups de poing… Bref vous connaissez toutes les ficelles du beat’em all !
Car oui, c’est bien à un jeu de baston auquel nous avons affaire ici, malgré le côté enfantin du soft. Le gameplay au scrolling horizontal ressemble évidemment à Double dragon, Streets of rage ou Final fight jusque dans le contexte urbain de ces derniers et le nombre impressionnant d’ennemis à battre…
Fight !
Vous devrez, en une dizaine de niveaux, traverser la ville pour mettre fin au règne des Bullies et retrouver votre Senseï qui a été kidnappé après une mise à sac de son dojo, dès la fin du premier niveau. La rue, le chantier, le port, les sous-sol, vous donneront du fil à retordre grâce à une difficulté bien dosée et progressive, même si le jeu reste relativement facile ! Comme toujours dans ce genre de soft vous pourrez interagir avec le décor en jetant poubelles et cartons sur vos ennemis, et vous pourrez aussi les désarmer et utiliser des battes de base-ball ou des chaînes qui font un peu plus de dégâts que vos poings. Plus on avance dans le jeu, plus les ennemis sont coriaces et nombreux. Aux Bullies des débuts, viendront s’ajouter progressivement les punks, les ouvriers, les ninjas, les tireurs etc… à vous de vous sortir de ces situations grâce à votre panel de coups ! Vous pouvez au fil des niveaux récupérer de l’énergie, symbolisée par des boîtes à pharmacie, et si vous perdez vous recommencez au début du niveau.
Fun mais…
Si le jeu reste un bon défouloir, il pêche nettement par le parti pris graphique du 8-bits et de ses musiques versions chiptune… ça peut franchement rebuter au début car on a l’impression d’entrer dans un jeu Gameboy color moche et bâclé. Cependant au bout d’un moment on n’y prête plus vraiment attention tant le jeu est prenant et assez amusant. Comme on progresse rapidement et qu’on casse du Bully à tour de bras, on oublie le graphisme et la musique entêtante, car après tout, ça fait du bien de se défouler comme à l’époque de la NES ou de la Master System où on faisait souffrir nos manettes. Vous n’aurez qu’un boss à affronter à la toute fin du jeu et là encore, ça reste assez simple… Comptez moins de 3 heures pour finir le jeu, mais bon, étant donné le caractère répétitif, on ne va pas lui en vouloir ! Vous pouvez également tenter les 100% en réalisant tous les coups proposés dans le menu, et en essayant d’obtenir tous les trophées. C’est assez facile également, le plus dur peut-être à atteindre étant de mettre au tapis 300 ennemis, et encore… Vous pourrez à la fin du jeu vérifier les trophées manquants et repartir dans le niveau souhaité pour les obtenir… Histoire de mettre un peu plus de challenge !
test basé sur la version 3DS du jeu