Ça n’a échappé à personne, du moins normalement, Minecraft est un phénomène mondial. Au Japon encore plus, le jeu sort sur tout ce qui possible de le supporter et se retrouve très souvent premier des charts Wii U, 3DS et Nintendo Switch. Bien entendu, un jeu occidental au Japon en a irrité plus d’un. Pour riposter, Square-Enix a lancé, il y a quelques temps, sa propre vision du phénomène et fusionne le principe avec une de ses licences phares : Dragon Quest.
Disponible depuis plus d’un an sur PS4, PS3 et PS Vita, [amazon_textlink asin=’B078H87GGS’ text=’Dragon Quest Builders’ template=’ProductLink’ store=’nintendotownf-21′ marketplace=’FR’ link_id=’b5aae4e1-f47b-11e7-82c7-d750f4e54ead’] se verra une suite consacrée cet été prochain au Japon sur PS4 et Nintendo Switch. Bien motivé par le succès de la console hybride auquel Square a cru dès les premiers jours, on verra aussi le portage du premier Dragon Quest Builders dès le début de l’année (9 février chez nous, mars au Japon).
Dans cet opus, vous incarnez un jeune héros, envoyé par le dieu de la terre, pour aider à la reconstruction d’Alefgard. Tel un Link dans Breath of the Wild, vous vous réveillez après des années de dodo bien mérité. Ensuite, le dieu de la terre vous explique que votre monde a subi les foudres du sinistre Dragonlord, qui l’a réduit à l’état de ruines. Une fois sorti de la grotte sinistre qui vous a servi d’hôtel, après un tuto rapide, vous découvrez un monde immensément brut où presque plus rien de construit n’est visible et où les monstres voguent en liberté.
A l’exception peut-être d’un bout de reste de ville à quelques pas de là, le dieu de la terre vous donne un petit étendard et vous donne rendez-vous dans ces ruines. Une fois planté au milieu des décombres, votre premier villageois vient à votre rencontre, attiré par la lueur du totem. Et là, vous découvrez la vérité, le monde entier a été détruit à cause d’une épidémie de flémingite aigüe. Les gens de ce monde ne savent plus construire par eux-mêmes le moindre petit truc. Pire que des stagiaires…
C’est là que démarre vraiment le gameplay de cette aventure, votre première villageoise vous aidant à construire via des idées de pièces (chambre, cuisine, atelier) et votre village prend peu à peu de la gueule une fois les mécaniques du jeu acquises via des quêtes bien amenées. L’aventure commence doucement, et des villageois arrivent au compte-goutte, votre avancée aidant.
Et c’est là tout l’intérêt que l’on a trouvé dans cet opus sur nos premières sessions de jeu. Si Dragon Quest Builder s’inspire librement de Minecraft, le jeu est aussi et avant tout un Dragon Quest. La musique, les bruitages, le gameplay RPG/Quete sont bien présents et le tout se marie parfaitement pour le moment. La rigidité des menus, fidèle à la série, est elle aussi présente. Attention cependant, on n’est pas dans un RPG tour par tour, pas de level up des personnages et un système de combat assez simpliste nous attendent ici.
Techniquement, le jeu est propre et aucune baisse de framerate n’est à déplorer. Le jeu est propre et fluide en mode portable, mais garde une maniabilité un peu capricieuse au début, à savoir si avec le temps elle saura être domptée par votre testeur. En mode salon, le jeu est bien entendu plus beau, mais semble extrêmement gourmand. Après plusieurs heures de jeux console dockée, j’ai retrouvé ma console à 30% de batterie ! Je vous donne rendez-vous prochainement pour un test complet de Dragon Quest Builders sur Nintendo Switch.
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Bonjour,
Petite question : il y a une histoire ? Il y a une fin ?
(… désolé j’ai jamais jouée à minecraft, je me suis pas plus intéressée du coups je sais pas trop ^^)
Oui, il y a une histoire très vivantes et intéressante.
Cool merci pour votre réponse 😀