Ce n’est pas la première fois que le sujet d’un jeu vidéo soit sur le célèbre artiste et pianiste Frédérique Chopin. Remontons dans le temps avec Eternal Sonata, un RPG aux graphismes magnifiques sorti en premier sur la Xbox 360 en 2007 et sur PlayStation 3 en 2008. Il pouvait être un des personnages jouables. Le revoilà plusieurs années après avec cette fois un jeu uniquement basé sur ses compositions. Ce n’est pas un jeu inédit puisque il est déjà sorti sur Steam en 2014. Votre Nintendo Switch devient un piano virtuel.
Le jeu n’est pas une simple expérience où les musiques défilent à la chaîne. Un scénario a été écrit et pour un jeu musical il est sympathique. Voyez ça. Monsieur Chopin revient à la vie. Il faut rappeler qu’il est l’un des compositeurs classiques les plus talentueux au monde avec des titres mondialement connus. Son retour à la vie ne se fait pas en douceur. Il découvre qu’il fait involontairement partie d’un plan atroce. Son monde, son univers, sa passion de la musique est menace de disparaître. Les maisons de disques et les pop stars mondiales n’ont plus aucune créativité. Le seul espoir pour remettre de l’ordre dans ce chaos est Frédérique Chopin en personne ! Plutôt sympa comme petite histoire. Avec de nombreuses et d’assez longues cinématiques. Au total c’est comme un dessin animé avec une heure de cuts-scene. Malheureusement le jeu n’est pas doublé ni sous-titrés en français.
C’est comme ça que l’ont va prendre la peau de Chopin et faire le tour du globe dans 11 chapitres. Chacun des chapitres est une confrontation avec d’autres compositeurs. Notre arme : un piano. Et il va falloir de l’entraînement. Beaucoup d’entraînement pour battre nos adversaires. La difficulté au début peut être décourageante même dans son niveau de difficulté le moins élevé. Quatre modes sont disponibles dès le début : facile, normal, difficile et le plus dur….Chopin. C’est un jeu de rythme qui demande une forte connaissance jusqu’à connaître par cœur l’emplacement des boutons de la Nintendo Switch. Le piano est de petite taille comprenant quatre touches blanches et trois touches noires. Les boutons des Joy-Con descendent du haut de l’écran et suivant le rythme de la musique classique il faut appuyer au bon moment sur les bons boutons quand elles arrivent sur les touches. Les voici : flèches gauche, droite, haute et X A Y ZL.
Comme c’est une « battle », notre concurrent joue en même temps que nous. Une jauge au milieu en haut de l’écran est répartie en deux segments de gauche à droite. Le but est de réussir à enchaîner le plus le combos possible pour faire grimper notre barre verte sans trop faire d’erreurs au risque que l’adversaire nous piétine et qu’à son tour son segment rouge rattrape le notre voir le dépasse et là ce n’est pas bon signe. Ça peut devenir stressant de voir le rouge venir dangereusement. Il faut rester concentré du début jusqu’à la fin. Mais c’est pas si évident que ça ! Dès qu’on se trompe, pour bien nous faire voir qu’on joue n’importe comment, forcément la musique originale se déforme à chacune de nos fausses notes. Ça peut vite devenir énervant et ça déstabilise complètement. Mais ce n’est pas un défaut. Si on rate on ne peut que s’en prendre à soi-même.
Rien de nouveau dans le genre, ça existe depuis des années et des années ce genre de jeux. Là où le jeu n’est pas simple c’est sur la configuration des boutons. Nous vous parlons d’une expérience personnelle, peut-être que pour vous vous n’aurez pas ce problème mais les boutons sont bien trop proches. Pas assez d’espaces entre X A et Y et dans la précipitation il est facile de s’emmêler les pinceaux et d’appuyer sur plusieurs boutons en même temps. Ce n’est qu’une question d’habitude mais il faut faire attention. En terminant le jeu premièrement en mode normal, le mode arena se débloque avec une première arène. la deuxième se débloque en finissant le jeu en hard puis la dernière en Chopin. Autant vous dire qu’il va falloir jouer comme un maître pour tout débloqué !
Musicalement si on ne parle pas d’un artiste récent, beaucoup de gens découvriront certainement les musiques pour la première grâce au jeu. Si vous n’êtes pas trop classique, n’ayez crainte. Elles sont de qualités, ça bouge même pas mal et chacune des musiques ont un style différent. À force de les refaire pour obtenir un meilleur score ou parce que le game over arrive tout simplement régulièrement, il peut se passer un petit quelque chose. La folie de Frédérique Chopin et de son talent peut nous faire fredonner ses compositions. Quel talent !
Conclusion
Le jeu se termine vite. Vous verrez le bout en une petite poignée d’heures. Mais n’est-ce pas un avantage plutôt que d’en mettre trop et que ça lasse ? Pour un prix de 5,99, si vous voulez vous faire de petits challenges musicals il peut être le titre parfait pour ça. Un beau style graphique en mode dessin animé, une histoire complète avec beaucoup de cinématiques et de dialogues entre les battles et de bonnes musiques choisies. Il faut un petit temps d’adaptation pour les boutons et être plus vite que l’éclair mais comme ça on remarque notre progression qui progresse petit à petit tel un artiste en herbe devenant un maestro de la Nintendo Switch !
LES PLUS
- Le style graphique
- Une heure de cinématique
- Les musiques
- Son petit prix
LES MOINS
- Pas de localisation en français
- La configuration des boutons des Joy-Con
Bonjour il me semble que Frédéric Chopin était un homme. Il ne peut donc s’agi de Frédérique….