Si nous vous parlons du jeu Teslagrad qui a eu un très beau succès avec de très bonnes critiques et du studio de développement Rain Games, ça vous dit peut-être quelque chose ?
Vous vous demandez certainement pourquoi nous vous parlons de ce jeu sur un test de World of the West ? C’est parce que ce sont des mêmes développeurs et que World of the West se passe dans le même univers indépendant que Teslagrad sorti en mai 2017 et tout dernièrement sur la Nintendo Switch le 7 septembre 2017.
L’histoire nous raconte l’épopée de quatre aventuriers qui cherchent à fuir les ténèbres d’une ancienne prophétie. doivent partir à la recherche de différents objets éparpillés dans leur monde. C’est le début d’une grande quête ! Vous qui nous lisez, vous êtes peut-être dans le cas des gens qui pensent que le jeu est trop dans la catégorie « enfantin » rien qu’en regardant les graphismes. Et pourtant ce n’est qu’une impression. La patte graphique charme dès les premières minutes de jeu.
Ce ton cartoonesque très coloré peut rappeler Zelda aussi par sa façon de jouer. Les graphismes sont en 3D avec une vue du dessus. Plus du tout pareil que dans Teslagrad avec ses dessins en 2D. C’est un jeu d’action-aventure où on parcourt un monde d’une taille imposante avec ses différents climats comme la forêt, la neige, le désert et dans des galeries souterraines. On incarne à tour de rôles quatre personnages aux caractéristiques variées. Lumina, qui peut se téléporter avec le pouvoir de la foudre, activer des mécanismes au loin mais aussi d’immobiliser les ennemis avec son bâton. Knaus, lui, a une pelle qui peut l’aider à creuser des galeries sous le sable ce qui permet de franchir des passages inaccessibles à la surface, peut aussi grâce à sa petite taille, passer dans des conduits et pouvoir faire du patinage sur l’eau glacée.
Et en dernier on contrôlera Teri qui se sert de sa longue écharpe pour pouvoir aller dans des passages impossibles comme par exemple un endroit bloqué d’en face par une crevasse, pas de souci on peut s’aider avec l’écharpe qui peut aussi frapper les vilains et les incarner pour utiliser leurs capacités et récupérer tout un tas d’objets. Avant de pouvoir changer quand on veut de rôle il va falloir jouer quelques heures. Au début on joue seulement avec le personnage qu’on nous donne. Il faudra activer des totems. Ce sera bien utile pour résoudre les énigmes qui sont éparpillées un peu partout. En terme de gameplay c’est plutôt varié. On ne fait pas sans arrêt les mêmes gestes et c’est un vrai plaisir de jouer avec cette petite galerie de personnages hauts en couleurs. D’autant plus qu’on sera forcé d’utiliser toutes les compétences et les capacités. Comme dans les Zelda, des passages seront bloqués. Pour y aller il faut récupérer des capacités nécessaires. La progression est des plus agréables. Elle mixe entre de la pure exploration des régions en farfouillant un peu partout à la recherche de nombreux secrets (et ils sont nombreux !), des passages secrets, de l’action et des énigmes. Une map vous sera utile. À condition de réussir à la lire, ce qui n’est pas évident. Elle se dévoile au fur et à mesure de votre avancement. Le monde n’est pas gigantesque mais il est de taille imposante. Il faut aussi considérer que le terrain de jeu se passe aussi bien à l’air libre que sous terre. Ce qui double la map. Surtout si vous voulez tout faire et tout voir ça peut demander de nombreuses heures de jeu. Bon en revanche pour les combats ce n’est pas la fête. Ennuyeux comme pas deux, ce n’est pas le point fort du titre, loin de là. Ils sont anecdotiques mais ce n’est clairement pas l’intérêt du jeu. Les boss, eux, sont à l’opposé des simples affrontements. Pouvant être assez balèzes, il faudra être plus malin qu’ eux pour les vaincre.
Conclusion
World of the West est un jeu où il faut prendre son temps. Il se savoure. Il faut vivre cette aventure pour en profiter au maximum. Amoureux/se des promenades vidéoludiques, celui-ci vous fera voir de toutes les couleurs dans cette belle et poétique aventure. Il n’est pas aussi incroyable que l’était Teslagrad ni original mais il est plus que correct grâce à ses nombreuses variations dans la jouabilité, ses graphismes cartoon super mignons et bien que ce soient des zones déjà vues et revues dans tant d’autres jeux, le charme fonctionne. Pour tous les âges, des plus jeunes aux plus anciens, il ne posera pas de véritable défi et vous fera passer un bon moment devant votre écran de télé ou devant l’écran de votre Nintendo Switch.
LES PLUS
- La patte graphique cartoonesque
- Quatre personnages avec chacun leurs gameplay
- L'univers, les personnages et la map globale avec ses régions
- La bande son, douce et jolie
LES MOINS
- L'histoire n'est pas des plus passionnantes.
- La visibilité de la carte n'est pas pratique à prendre en main pour s'y retrouver. Pas assez claire.
- Les combats pas passionnants.