Les jeux de shoot ne sont pas légion sur console Nintendo, bien qu’ils soient un genre prisé chez les occidentaux. Là où le Japon est friand de RPG et de culotte, l’occident est friand d’arme à feu, d’explosion et de nanar à l’américaine. Que se passe-t-il quand un développeur japonais essaie de proposer un shooter à la japonaise ? Il existe quelques représentants certainement plus sérieux mais nous allons évoquer le cas de [amazon_textlink asin=’B077PCVVC9′ text=’Gal Gun 2′ template=’ProductLink’ store=’nintendotownf-21′ marketplace=’FR’ link_id=’c19371c7-4478-11e8-aed2-2dbb6e0c6bf2′] sur Nintendo Switch par Inti Creates, un studio pourtant connu pour leurs travaux sur la série Megaman. Préparez-vous à faire le tour d’un lycée japonais assez atypique !
Une histoire d’ange et de démon à la sauce japonaise
Vous êtes un jeune lycéen dans la moyenne, ni le plus repoussant, ni le plus attirant, dans la salle de cours, assis à côté de votre amie d’enfance Nanako, dans une discussion banale de jeunes lycéens à l’âge de leurs premiers amours. Vous recevez alors un SMS d’une fille nommé Chiru (votre voisine de palier) s’adressant à vous en vous appelant « Nii-sama » ou Grand frère, provenant de quelques fantasmes japonais. Un message qui ne plait pas vraiment à Nanako, bref une journée comme une autre… Ou presque, tout est brusquement chamboulé par l’arrivée d’un ange nommé Risu ayant l’aspect d’une jeune fille blonde de votre âge. Elle vous livre un étrange casque ainsi qu’un gun tout aussi atypique. Risu est en passe d’être banni du paradis car elle est l’ange ayant les plus mauvais résultats de son établissement scolaire des cieux. Pour prouver sa valeur, elle doit vaincre des démons sur Terre pendant un temps imparti. Vous avez pour mission de l’aider à atteindre son quota de démons vaincus avec cet équipement car malheureusement pour elle, les anges et les démons ne peuvent plus s’attaquer directement à cause d’un certain accord divin. Selon Risu, l’équipement vous permettra de voir les démons et d’en venir à bout, mais il y a une contrepartie : celui-ci libère des hormones qui excitent littéralement les jeunes filles et femmes qui vous entourent.
Vous ne mettrez pas longtemps à saisir l’impact de cette contrepartie car toutes les filles de l’établissement deviennent soudainement attirées par vous et ne cherchent qu’à vous attaquer à coup de déclaration et même de lettre d’amour. Toutefois, vous arrivez également à voir que certaines d’entre elles sont possédées par des démons. Bref, votre objectif est clair, épouser toutes les filles du lycée et… Excusez-nous notre débordement, votre objectif est d’aider Risu et purifier votre établissement de ses démons ! Vous découvrirez également que les héroïnes principales Nanako et Chiru ne sont pas affectées par les effets de votre équipement, pour une raison que nous vous laissons découvrir. Les fans de la série Gal Gun seront également ravis de revoir certains visages comme celui du démon Kurona, principale antagoniste de cet opus, qui joue de vilains tours dans votre établissement. Sans oublier ceux de Shinobu et Maya, protagonistes d’un des précédents opus. Bien que cet opus soit intitulé Gal Gun 2, quatre jeux sont déjà sortis mais rien ne vous oblige à faire les jeux précédents pour attaquer Gal Gun 2. Le scénario de Galgun 2 n’a rien d’un nanar américain mais tout d’un nanar légèrement pervers à la japonaise, traduit en anglais uniquement. Pour comprendre ce que le scénario nous raconte et apprécier Galgun 2, pas besoin d’être bilingue. Pour faire le New Game +, voir les autres fins du jeu et faire les annexes, les joueurs appréciant cet univers vivront une expérience sympathique de quelques heures. Pour les autres moins sensibles à ce délire très japonais, Galgun 2 reste un shooter sympathique et nous allons vous en donner les raisons.
Un gun pour shooter des démons et déshabiller des écolières
Galgun 2 est un shooter qui se présente à la première personne, notre arme est visible et sert à la fois à shooter des phéromones partout, et à aspirer des choses à la manière de l’aspirateur d’un Luigi’s Mansion. Nous ne dirigeons pas notre héros mais progressons à la manière d’un shooter sur rail arcade. Il s’agit donc de terminer les objectifs de sa zone puis voir la silhouette de notre héros en direction d’une autre zone. En shootant sur cette silhouette, nous continuons notre progression dans la mission sur une nouvelle zone du jeu. Il arrive parfois qu’il y ait 2 silhouettes ou plus et ainsi « plusieurs routes » possibles pour une même mission. Du moins en apparence, finalement tous les chemins mènent à la même fin de mission et les différentes fins du jeu se débloquent selon d’autres choix que nous évoquerons plus tard. Le joystick gauche sert donc directement à viser et le bouton A à tirer. Notre héros doit débarrasser les jeunes filles de son établissement de leur attirance envers lui, provoqué par l’équipement : il s’agit donc de tirer sur des hordes de jeunes lycéennes en chaleur jusqu’à ce qu’elles arrêtent leur assaut sur vous avec des gémissements qui pourront gêner les plus réfractaires à ce délire japonais. Surgissant de partout, certaines filles courent vers vous et d’autres vous crient littéralement dessus de loin. Il faut plusieurs shoots sur une fille pour la mettre hors d’état de nuire, c’est alors un vrai calvaire face à une horde entière de jeunes lycéennes en chaleur. C’est là que « l’ecstasy shot » deviendra un atout dans votre progression : faites glisser tranquillement votre viseur sur le corps de chacune des filles, et non il ne s’agit pas faire du voyeurisme en pleine mission, mais juste d’essayer de trouver le point faible de chacune d’entre elles. Votre équipement vous permet de mettre à jour une zone particulièrement sensible de chacune des lycéennes qui vous attaquent : la tête, le bras, la poitrine ou même la jambe. Toujours est-il que tirer sur cette zone sensible transforme votre tir en « Ecstasy shot », ou traduirons-nous « coup critique », qui vous permet de venir à bout de vos cibles en un seul shoot, les envoyant directement au septième ciel.
A vous de choisir entre shooter n’importe où comme une brute ou perdre quelques instant à chercher rapidement cette zone sensible, sachant que vous pouvez enchainer plusieurs « Ecstasy shot » pour lancer un compteur de combo ayant une influence sur votre score en fin de mission. Comme n’importe quel shooter sur rail, si vous êtes un adepte du scoring cela vous motivera à progresser et refaire les niveaux afin d’obtenir le meilleur score possible. Il est possible de zoomer ou dézoomer avec les boutons X et Y, d’ailleurs en zoomant sur le visage d’une lycéenne très proche de vous, une jauge en forme de cœur se remplie. Une fois le cœur rempli et en shootant la zone sensible de la fille, vous étendrez la portée de l’effet de « l’Ecstasy Shot » sur la zone où vous vous trouvez. Ainsi, toutes les filles de la zone seront touchées et vous aurez vite fait de vous débarrasser d’un grand nombre de filles en 1 seul shoot. Le hic, c’est que la jauge prend tout de même quelques secondes à se remplir, un laps de temps suffisamment long pour que les assauts combinés des lycéennes aient raison de vous et que vous soyez obligés d’embrasser une des lycéennes et arriver au Game Over. A vous de choisir la méthode qui vous convient le plus selon la situation dans laquelle vous vous trouvez. En progressant dans les niveaux, vous rencontrerez également des filles possédées par 1 voire 3 mini démons. Nous les voyons accrochés sur les bras, la tête ou les hanches des filles. Les possédées ne réagissent pas à vos tirs, il faudra d’abord les débarrasser du mini démon accroché à elles pour enfin pouvoir leur asséner l’assaut final ou un « ecstasy shot ». Autant vous dire que lorsqu’il y un grand assaut de filles possédées, cela peut devenir assez dur à gérer. Il nous reste à vous parler d’un ultime recours ! Votre arme présente un pourcentage qui augmente avec le temps.
A partir de 20%, il est possible d’appuyer sur ZL afin d’activer l’aspirateur de votre arme, qui est utile pour aspirer les mini-démons volants aux alentours des zones de vos missions. En effet, même en débarrassant une fille d’un mini démon, celui-ci reste en vie et peut tout à fait revenir posséder une autre lycéenne. Il faut alors shooter les mini-démons ou bien les aspirer tel Luigi utilisant son Ectoblast contre les spectres de Luigi’s Mansion. En utilisant l’aspirateur, le pourcentage d’énergie cumulée diminue donc tenez bien compte de cela. Notez qu’en maintenant un certain temps cette fonction active, la puissance de votre aspirateur augmente et il peut même directement aspirer les mini-démons accrochés aux jeunes filles voire la déshabiller de son uniforme scolaire ce qui équivaut à un coup critique. Une fonction qui peut s’avérer très utile aussi lors d’un grand assaut de filles possédées si vous avez accumulé suffisamment d’énergie. Mentionnons également la possibilité de vous lever ou vous accroupir avec le joystick droit ou de vous pencher à droite ou à gauche en pressant sur R ou L. Le gyroscope est également de la partie et peut servir à ajuster vos tirs un peu à la manière de Splatoon. Outre le fan service apparent de ce shooter, avouons que les mécaniques sont sympathiques et originals pour un jeu du genre. Notez d’ailleurs que, pour les plus cachotiers d’entre vous, les développeurs ont pensé à une fonction « Panic Mode ». A n’importe quel moment du jeu, en appuyant sur -, vous pouvez mettre en pause votre session et faire apparaitre à votre écran une sorte de RPG retro afin de tromper votre monde sur le jeu que vous êtes en train de faire. Pour peu que l’on soit sensible à ce délire japonais, Galgun 2 peut être sympathique à parcourir…
Un shooter lassant
Ce sera très tôt le constat que nous ferons de cette expérience Galgun 2. Nous progressons dans le dialogue avec les quelques personnages importants du jeu, d’après quelques choix de réponses qui ont un certain impact sur la fin que vous aurez, puis phase de shoot. Les phases de dialogues sont similaires à ce que l’on trouve dans un genre de Visual Novel. Nous ne faisons que regarder ce que les personnages racontent et suivre ainsi l’histoire de ceux-ci. Parfois, ils vous poseront des questions et différents choix de réponse s’offriront à vous. A un moment donné, vous reviendrez à votre salle de cours, choisir une mission à faire en saisissant votre téléphone. Plusieurs genres de missions, les missions « main » faisant avancer l’histoire principale, les missions « sides » qui concernent donc les scénarios annexes focalisés sur les personnages de Nanako et Chiru entre autres puis les missions « free » que vous pouvez refaire à volonté et qui concernent une des jeunes filles random de votre établissement. Votre objectif est d’arriver à un certain quota à la fin du mois pour aider Risu. Chaque jour vous avez la possibilité de jouer 2 missions avant de terminer dans votre chambre à déballer les quelques récompenses que vous avez obtenu et à décorer celles-ci. Pourquoi ne pas offrir quelques petites sucreries à votre voisine Chiru afin de faire avancer votre relation avec elle ou attendre d’être en classe pour faire de même avec Nanako (selon vos préférences).
Dans tous les cas, en choisissant de vous endormir, vous mettrez fin à une journée et en commencerez une nouvelle. Concernant les missions, nous venons de vous décrire les trois types, qui sont proposées en 4 variantes. La plus classique est celle du Rail-shoot classique, vous ne faites que vous défaire de vos ennemis et avancer dans le niveau. Le second type de mission est celui de la recherche de certains objets qu’ont égarés vos camarades de classe. Il s’agit ainsi de parcourir plusieurs zones d’un niveau à la recherche d’un certain nombre d’objets de la taille d’un pixel. Une bonne alternative si les objets n’étaient pas si petit, si difficile à localiser, ce qui devient parfois un véritable calvaire. Le troisième type de mission est une mission de protection. Les personnes à protéger sont assaillies par des hordes de mini-démons. Il faut donc veiller à ce que leur PV ne tombe pas sous la barre des 0. Dernier type de mission, les missions de purification. Elles apparaissent seulement en progressant dans l’histoire et sur les missions « sides ». Les héroïnes principales ont été trop affectées par l’aura démoniaque. Il s’agit ainsi d’une phase de gameplay où vous avez la fille en question face à vous et il s’agit de parcourir son joli corps à 360° en lui tirant dessus pour faire apparaitre des zones où sont agglutinés un grand nombre de mini-démon. En tirant sur ces zones, les mini-démons sortiront littéralement du corps de vos héroïnes et il faudra en venir à bout puis répéter l’opération jusqu’à la fin du temps imparti. En bonus, en purifiant bien vos amies, celles-ci peuvent très bien finir seulement en sous-vêtements. Galgun 2 n’ira jamais au-delà de cela. Notez qu’en terminant les missions « free » du jeu, vous obtenez également le numéro de téléphone des autres filles de l’établissement et vous pourrez leur donner rendez-vous sur divers lieux du campus, les gaver de sucrerie et les admirer sous tous leurs angles. Dans tous les cas, autant vous dire qu’après avoir joué une fois à chacune des variantes de missions vous avez fait le tour du jeu et qu’il ne vous restera que le scoring voire l’histoire pour certains fanatiques fétichistes pour vous motiver à continuer.
Nous oublions de vous parler des combats de boss mais ils sont suffisamment anecdotiques pour que l’on passe à côté de cela. Soulignons tout de même que Galgun 2 se présente plutôt bien sur Switch pour son format hybride et portable. En effet, il peut être suffisamment jouissif sur de courtes sessions de jeu, mais vous vous lasserez assez vite de l’aspect très répétitif du jeu si vous cherchez à pratiquer Galgun 2 sur de longues sessions. D’ailleurs, histoire de pallier cette répétition, un mode multijoueur à 2 n’aurait pas été de trop pour ce type de shooter arcade surtout pour un jeu Switch, le jeu à un joycon par joueur ne nous a pas semblé impossible à transcrire. Car au-delà de ça, ce n’est pas son allure ou son ambiance sonore qui vous motivera à revenir souvent dessus. Le jeu n’est pas laid, si nous comparons à son homologue PS4, il en est même plutôt proche. Galgun 2 nous propose un univers en 3D coloré, propre et une expérience globalement fluide. Quelques ralentissements sur certaines phases du jeu mais rien de véritablement méchant nuisant à l’expérience. En mode portable, le rendu ne nous a pas semblé différent, ce qui est une bonne chose. Seulement, ses environnements sont aussi variés que le type de mission que nous propose le jeu. Nous voyons seulement des salles de cours, une bibliothèque, une cours d’école, une cantine, les vestiaires, une grotte ( ?!) et… des salles de cours, une bibliothèque, une… bref vous nous aurez compris. Nous avons fait rapidement le tour du jeu autant en termes d’expérience que visuel. Reste la cinématique d’intro avec de courtes séquences plus ou moins animées que nous voyons également dans le jeu pour nous apporter un petit plus sans être transcendant. Les décors en plus d’être les mêmes ne sont pas forcément égaux en détail ou texture. En fait, nous ne nous attardons que sur les détails lors des missions de recherche d’objet pour « aspirer » tout ce que l’on voit, afin de repérer le pixel brillant de l’objet que l’on recherche. C’est vous dire à quel point ces missions sont un calvaire.
Nous remarquons du coup nos sacs d’écoles, des plots, des crayons et toutes sortes d’objets dans cette école. Mais en temps normal on traverse tout cela sans faire véritablement attention et en ayant une impression de décors assez vide. Reste à vous parler de l’ambiance sonore qui colle simplement au jeu : des musiques qui conviennent aux différentes situations sans être plus marquantes que cela. Un doublage uniquement japonais à la hauteur du genre et de ce à quoi on peut attendre de l’œuvre. Autant dire que si vous êtes allergiques aux gémissements de jouissance de jeunes japonaises mineures, ce jeu vous fera vite saigner des oreilles s’il ne vous a pas déjà fait saigner des yeux et également intérieurement de par l’aspect moral de mettre en avant des mineures sous ce jour. Mais dans ce dernier cas, on se demande surtout ce qui vous aura motivé à acheter le jeu tant le public ciblé semble particulier. Vous êtes peut-être un masochiste inconscient, ou peut-être auriez-vous été touché par les mêmes hormones que les filles du jeu ? Reste tout de même à souligner un détail sonore intéressant. Ce détail est perceptible lorsque vous jouez avec un casque pour le son : lors des dialogues avec les différents personnages du jeu, il est possible de diriger votre regard à 360°. Et vous percevez ainsi une différence sonore d’une oreille à l’autre. C’est-à-dire que lorsque vous tourner votre tête à droite vous noterez que la voix de la fille qui vous parle est plus claire sur votre oreillette gauche. C’est un détail presque insignifiant mais qui témoigne d’un certain soin qu’ont voulu apporter les développeurs sur les certains points du jeu qui leur tenaient à cœur. Autant dire que l’expérience aurait pu être meilleure sur de nombreux point si ceux-ci avait pu apporter un soin sur tous les autres aspects du jeu !
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Conclusion
A la recherche d’un shooter japonais avec des lycéennes en sous-vêtements ? Galgun 2 saura certainement combler vos fantasmes avec pour trame un combat entre ange et démon qui vous fera au mieux sourire à défaut d’être original. Pour les autres amateurs de jeu de shoot sur Switch, il est peut-être préférable de placer votre viseur autre part tant la cible de Galgun 2 est déjà prédéfinie. Pour les plus maso d’entre vous, les nombreux défauts et la répétitivité du titre s’approcheront et se révèleront très clairement à vous comme les déclarations d’amours ou les allusions perverses que vous crachent les jeunes lycéennes du jeu. Il reste une infime chance pour qu’au-delà de cela, l’aura démoniaque de Galgun 2 finisse par atteindre votre cœur pur et finisse par vous corrompre à cet univers et ses petites culottes. Alors fuyez et ne posez plus votre regard sur le jeu tant qu’il est encore temps !
LES PLUS
- Plutôt joli, fluide et coloré…
- En TV comme en Portable
- Un shooter avec une bonne mécanique
- Le gyroscope pour ajuster ses tirs
- L’ecstasy shot et l’aspirateur !
- C’est l’heure de purifier des lycéennes !
- Plusieurs fin et un New Game +
- Le Panic mode pour les plus cachotiers
LES MOINS
- Texture simple et décors presque vides
- Les missions de recherche d’objet !!!
- Un shooter répétitif
- Peu de variété dans les missions
- Peu de variété visuelle
- Le scénario banal
- Les personnages peu attachants
- Des combats de boss passables
- Un mode multijoueur n’aurait pas été de trop
- Anglais uniquement