Afin de pouvoir jouir de nos jeux favoris sur nos consoles fétiches, la majorité d’entre nous se lève chaque matin pour réaliser son labeur quotidien. Alors que la tâche prend fin plus ou moins tard le soir, il peut être agréable de se plonger dans un jeu reposant et apaisant, sans chichi ni prise de tête, franchement avachi sur son canapé (allons jusqu’à pousser la réalité à son maximum : le tout en pyjama, une bière ou son soda fétiche à portée de main). Vous le voyez venir le bon moment là ? Une petite balade sans soucis au cœur d’une nature enivrante : voilà la promesse de « Shape of the world ». Allons vérifier tout ça… (avec ou sans bière, à vous de voir !).
Édité et développé par Hollow Tree Games, « Shape of the world » a de quoi susciter l’intérêt des rêveurs sur le papier : « Traversez des forêts oniriques, des grottes aquatiques et des côtes paisibles où vit une faune psychédélique ». Wahou. Ça en jette. Clairement, à la lecture de cette description, il y a de quoi s’attendre à un voyage gorgé de plénitude que nous allons aimer découvrir et redécouvrir à chaque fois que notre quotidien aura été un peu trop tortueux. Hâte de pénétrer ce monde…
Les premiers instants, je suis restée un peu pantoise devant mon écran d’une lourde pâleur, pensant qu’il s’agissait d’une page de chargement. « Ah non, le jeu a commencé ! ». Plongée dans une brume épaisse, le monde idyllique semble pour le moment abattu par un hiver particulièrement rigoureux… j’avance à tâtons, bravant le brouillard persistant…
Rapidement les couleurs reviennent mais le pastel est plutôt de rigueur, au moins pour le moment. Je découvre un monde plutôt tristoune, où se perdent des arbres similaires et des créatures me rappelant un certain Pokemon « Tentacool ». Ne comprenant pas trop ce que je dois faire, j’essaye de prendre le jeu au pied de la lettre et tente de me laisser bercer par la musique agréable. Mes pas me transportent de zones en zones, j’ai bien conscience de changer d’environnements, de saisons (ou que sais-je tant ce monde est différent !), mais pour autant le charme n’opère pas… l’ennui me gagne rapidement et j’ignore quel apaisement je pourrais bien attraper dans un univers si « sens dessus dessous ». J’y découvre des créatures qui me rappellent des poissons mais qui avancent visiblement au-dessus de ce qui s’apparente à de l’eau, et ne rencontrent aucune difficulté à pénétrer d’imposantes roches (quel monde incroyablement bizarre…).
Je m’accroche et poursuis ma quête avec effort (pas vraiment synonyme d’apaisement tout ça… oups !) et collecte quelques « bidules » qui traîne. Me voilà capable de faire pousser des arbres. Chic alors. De mes petits doigts experts dans ce monde inconnu, il m’est aussi possible d’interagir avec mon environnement : malheureusement ce dernier est bien trop creux pour susciter un réel intérêt et seuls les différents blocs, monolithes, menhirs, brefs les choses qui m’ouvrent de nouveaux chemins, retiennent mon attention pour tenter d’atteindre le bout de cette aventure. Tels de blancs mikados, les passages s’affichent avec élégances et sont vraisemblablement les « décors » les plus réussis du jeu. Je contemple quelques arbres qui retiennent mon attention, ils me rappellent les érables japonais que j’affectionne tant… tiens, je me suis sentie apaisée à les regarder eux !
Ce monde psychédélique continue à se mouvoir sous mes yeux. Alors que je reviens sur mes pas, par hasard reconnaissons le, je retrouve mes copains Pokemon qui ont drôlement changés ! Leur « évolution » a été bonne et les voilà désormais déambulant dans les airs, telles des poulpes majestueux en quête de leur destin. Bon vent les poulpes (hein…?) !
Je quitte mes anciens camarades pour reprendre le chemin qui n’en finit pas. Je me perds dans ces vallées qui s’apparentent parfois à de vastes océans. Je rencontre régulièrement des vers sortant de terre, des sortes de « taupiqueurs » bleus. Décidément…
Ma balade commence à avoir l’effet escompté… je sens la douceur du sommeil m’envahir et je la laisse m’emporter… je quitte ce monde psychédélique pour celui de Morphée… qui me semble tout de même plus animé !emporter… je quitte ce monde psychédélique pour celui de Morphée… qui me semble tout de même plus animé !
Conclusion
ZzzzzzZzzZzzzzzz
LES PLUS
- Mélodie envoûtante
LES MOINS
- Bien trop peu d’interactions dans ce monde...
- Faune et flore peu diversifiées
- Graphismes peu propices à la contemplation...
- Tarif bien trop élevé ! (près de 15 euros !)