Développé par Torched Hill et paru pour la première en 2016, Road to Ballhalla est un jeu d’adresse vous mettant au contrôle d’une bille au travers de différents parcours semés d’embûches et en tout cas, la petite bille, elle, a réussi à rouler jusqu’a l’eShop sans encombres pour la fin de l’été.
Bienvenue dans la salle de test
Comme dit plus haut donc Road to Ballhallah est un jeu d’adresse. A l’instar du jeu flash “the World’s Hardest Game”, vous devrez parcourir différents niveaux dans lesquels se dresseront divers obstacles avec lesquels vous devrez vous familiariser afin de les éviter.
La particularité de l’univers du jeu vient de son narrateur présent au travers de textes parsemés de partout dans les niveaux et ce dernier n’hésite même pas à se moquer de vous, ce que vous comprendrez déjà dès le menu principal proposant une option “Cheat codes” pour laquelle il se moquera de vous si vous la sélectionnez (et ne vous octroiera bien sûr aucun cheat voyons). Cet exemple n’en est qu’un parmi une bonne cinquantaine de messages et actions que ce personnage aura sur votre partie. En effet ne soyez pas surpris si, certaines fois, il vous envoie droit dans un piège ou s’il se met à complètement changer la perspective du décor vous forçant même à tourner votre manette dans tous les sens pour ne pas vous perdre.
Road to Ballhallah est une petite merveille de level design grâce, d’une part, à son narrateur qui apporte toute la dose de comique et d’interaction directe avec VOUS le joueur et d’autre part, au moyen de sa bande-son qui par sa rythmique vous permettra de calibrer vos mouvements afin d’esquiver les pièges. Vous n’aurez que l’option de vous déplacer et d’accélérer, sachant qu’une accélération changera les dégâts que vous prendrez pour les rendre fatals (il faut bien punir une prise de risque).
Le plaisir de jeu se renouvelle tout au long de la partie puisqu’à quasiment chaque niveau, une nouveauté est introduite et plus vous avancerez dans le jeu, plus celà donnera d’armes au narrateur pour vous piéger et se moquer de vous ( Exemple des téléporteurs qui dans un premier temps servent à vous faire progresser mais qui peuvent par la suite vous détruire).
Votre progression se fera au travers de 4 mondes constitués pour chacun de 5 niveaux (et également 4 niveaux bonus parmi ceux-ci) pour un total de 24 parcours à compléter. Une fois le jeu terminé, des secrets se cachent dans les niveaux et de nouveaux défis seront disponibles pour encore plus de plaisir torture.
Pour avancer il vous faudra obtenir des jetons, ces derniers, qu nombre de 8 par niveau, sont séparés en 2 catégories : 4 nécessitent de ramasser tous les points lumineux du niveau et 4 nécéssitent de ne pas mourir plus de 5 fois. Recommencer un niveau que vous avez réussi sans mourir ne réinitialisera pas les jetons que vous aurez obtenus pour celui-ci, vous invitant donc à recommencer des niveaux déjà terminés pour compléter le jeu à 100%.
Les jetons obtenus vous permettront également de peronnaliser votre balle, un petit bonus appréciable. De plus, à chaque monde complété, vous débloquerez le mode speedrun vous récompensant avec des étoiles (qui servent pour d’autres niveaux secrets plus tard). Il y a donc de quoi faire.
Conclusion
Road to Ballhallah est une petite pépite brisant le quatrième mur comme la plupart des jeux ayant des antagonistes/narrateurs charismatiques (GlaDos pour ne citer qu’elle) apportant un vent de fraîcheur sur le genre du jeu d’adresse. La difficulté et les pièges mêlés à un level design de génie font de ce jeu de parcours un véritable challenge plaisant à relever. La durée de vie sait se rallonger grâce aux défis speedrun, aux secrets débloqués après une première complétion du jeu ainsi qu'aux jetons à tous obtenir pour débloquer plus de cosmétiques et de niveaux en version hardcore. Le jeu est affiché au tarif de 11,99€ sur l’eShop et vaut certainement le détour.
LES PLUS
- La bande-son dynamique avec ce qui se passe à l’écran
- Les contrôles extrêmement réactifs
- Le narrateur et ses messages adressés au joueur pour se moquer de lui (ou l’aider des fois)
- La difficulté et le challenge
- Le gameplay évolutif à chaque niveau
- L’exploration des niveaux encouragée par les jetons (puis les secrets)
LES MOINS
- Rageant par moments
- Les graphismes légèrement flous