Avec Chiki Chiki Boxy Racers, tout a commencé par un malentendu. En dehors de Mario Kart 8 Deluxe, de Gear Club Unlimited et de Mantis Burn Racing, le paysage des jeux de course sur Switch est plutôt désert. Donc dès que le jeu a été installé, je me suis précipité pour faire une première course. J’ai choisi le premier véhicule qui se présentait et le premier circuit proposé et j’ai foncé pied au plancher. Et quelle surprise, je pilotais ma voiture uniquement avec le stick gauche !
Impossible de gagner la moindre course, alors je me suis rabattu sur le mode “practice” et je me suis entraîné, entraîné jusqu’à enfin réussir à me hisser à une des trois premières places du classement pour pouvoir débloquer le circuit suivant. Et à force de travail et d’abnégation j’ai réussi à progresser dans le jeu malgré ce système de contrôle vraiment particulier.
Pour ne pas rester sur ce sentiment d’inachevé, j’ai pris le temps le lendemain de vérifier s’il n’y avait pas possibilité de modifier ou de personnaliser les contrôles, et eurêka, un deuxième mode de contrôle était disponible, avec deux boutons pour accélérer et freiner puis un stick pour diriger la voiture à gauche ou à droite, de la même manière que dans n’importe quel autre jeu du genre. Et là, sans aucun arrêt au stand, j’ai débloqué les courses les unes après les autres et j’ai enfin pris mon pied sur ce jeu.
Chiki Chiki Boxy Racers, c’est un jeu tout en pixel, qui s’apparente à plusieurs styles de jeux de course de voitures. On a un peu de Super Sprint pour la vue de trois quarts en 3D isométrique, on a un peu de 3D Pixel Racing (un excellent jeu WiiWare à l’époque) pour le côté Minecraft des graphismes, on a l’ambiance et la folie Micro Machines lorsqu’on joue à plusieurs à un mode combat par exemple. Bref ce jeu est un aggloméré de tout un tas d’influences, et il arrive à les digérer et à proposer quelque chose de sympathique et fun à jouer.
Le principal mode, le mode carrière en solo propose trois environnements, la ville, la jungle et le bord de mer, composés de quatre courses chacun, donc une fois les douze circuits gagnés, on a débloqué tous les véhicules si on a toujours fini premier. Les courses face à sept autres concurrents sont amusantes, seul reproche, il n’y a pas de chrono, donc le but est juste de gagner la course, on n’a pas la possibilité d’améliorer ses chronos, et une fois la course gagné en première position, on n’a pas de raison d’y revenir.
Les autres modes de jeux, plus anecdotiques sont surtout funs en multijoueur. Il s’agit d’une course à la pièce, d’un jeu de foot à la Rocket League, d’un jeu de peinture à la Splatoon et d’un jeu de combat à la Smash Bros. C’est drôle comme Chiki Chiki Boxy Racers arrive à continuellement prendre les bonnes idées dans les jeux de la Switch entre autres et à proposer un gameplay simple et efficace. La copie de ce que peuvent proposer d’autres jeux se retrouve jusque dans les musiques qui sont très typées fin des années 80, début des années 90, du son 8 – 16 bits entraînant et rythmé comme dans Mario Kart, et des bruitages minimalistes à base de bip bip.
Conclusion
Chiki Chiki Boxy Racers est un jeu de course qui ne révolutionne pas le genre, et qui pioche allègrement dans tout ce que les autres jeux peuvent proposer de bien pour nous offrir un titre sympathique, mais sans apporter non plus un petit quelque chose qui en ferait un jeu exceptionnel.
LES PLUS
- Les graphismes vintages
- Les deux types de pilotage
- La bande son
LES MOINS
- Le faible nombre de circuits
- La durée de vie en solo
- L’absence de mode chrono