FIFA 19 (Nintendo Switch) – Le test

Après quelques années de disette en ce qui concerne les jeux de football sur les consoles de Nintendo, l’arrivée de la Switch a signé le retour de FIFA avec FIFA 18. Cette année encore, Electronic Arts est de la partie avec FIFA 19. Que vaut donc ce cru 2019 sur Switch ? Verdict…

Une fois n’est pas coutume, comme l’année dernière, la version Switch de FIFA 19 ne tourne pas sur le moteur Frosbite comme les versions concurrentes mais sur le moteur Ignite. Cette différence marque une nouvelle fois l’absence du mode Aventure, qui a fait sa première apparition l’année dernière sur les versions Xbox One et PS4. Est-ce un gros problème ? J’ai envie de vous dire que non.

Bref, continuons le tour du propriétaire, l’une des nouveautés majeures de cette année est l’arrivée des deux coupes majeures en Europe, l’UEFA Champions League et l’UEFA Europa League. Contrairement à la Ligue des Champions qui est disponible via le menu, en carrière et en Coup d’Envoi, l’Europa League elle n’est jouable qu’en carrière.

Pour la première compétition, si vous y accéder via le menu, vous vous retrouverez avec les groupes de cette année (logique me direz-vous). Vous pourrez donc choisir autant d’équipes que vous le souhaitez parmi les 32 équipes qualifiées. A partir de là, vous participerez à toutes les phases de cette compétition, à condition de se qualifier. Pour l’Europa League, pas de raccourci possible, il faudra passer par le mode carrière. Si votre équipe s’est qualifiée cette année, vous serez amené à jouer les matchs. Dans le cas contraire, il faudra se qualifier selon les modalités de classement de votre championnat.

A côté de ces deux compétitions, vous l’aurez donc compris, le mode carrière est toujours présent. Ici, vous aurez la possibilité de jouer les matchs de championnat et donc les coupes d’Europe selon votre classement à la fin de la saison (ou les matchs de cette année si votre équipe s’est qualifiée l’été dernier). Une fois de plus, au cours de votre carrière, vous aurez également l’opportunité de prendre une sélection nationale si vous vous faites repérer. Pour le reste, ce mode de jeu reste fidèle à lui-même puisque vous aurez à gérer votre équipe et vos transferts.

Malheureusement, cette version se trouve également amputée du mode Club Pro qui vous permet de créer votre joueur (joueur de champ ou gardien de but) et d’intégrer le club professionnel de votre choix pour évoluer aux côtés des joueurs de ce club. Autant, l’absence du mode Aventure peut  être embêtant, mais sans plus, autant l’absence du mode Club Pro est un gros moins pour cette version Switch de FIFA 19 quand on sait que c’est l’un des modes de jeu préféré des joueurs sur Xbox One et PS4.

Pour ce qui est du mode FUT (FIFA Ultimate Team), ce dernier est lui bien présent. Là aussi le principe ne change pas. Lors du premier lancement de ce mode, vous aurez à créer votre club et vous obtiendrez assez de cartes pour faire une équipe. Par la suite, vous aurez à créer votre équipe à l’aide de carte que vous gagnerez en réalisant certains objectifs ou en achetant des packs de carte grâce aux crédits que vous gagnerez à la fin de chaque match en mode FUT. Vous aurez la possibilité de faire des matchs contre l’IA ou en ligne contre d’autres joueurs. Une saison se compose de dix matchs. A l’issue de ces dix matchs, et selon vos résultats, vous pourrez monter dans la division suivante, rester dans la division actuelle ou être relégué en division inférieure. Il y a dix divisions au total et vous commencez en Division 10. Notons que les saisons en ligne et solo ne sont pas liées. Vous ne pourrez les points gagnés en solo ne sont pas comptabilisés sur la saison en ligne et inversement.

A la fin de chaque match vous gagnerez également quelques cartes de joueurs, d’entraineurs, des équipements, des stades, des ballons, des emblèmes pour votre club, des maillots… Au fur et à mesure de votre progression vous pourrez donc personnaliser presque à souhait votre club.

Malheureusement, ce mode se retrouve amputé d’une autre nouveauté, le mode Divisions Rivals.

Les jeux techniques sont eux aussi de retour. Ils vous permettront de vous familiariser avec les bases du jeu. On retrouve différentes catégories : bases, passes, dribbles, défense et tirs. Chaque catégorie possède différents « exercices » de différents niveaux. Vous devrez obtenir un maximum de points dans chacun des exercices.

Du côté du Coup d’envoi, le mode permettant de lancer une partie rapide, toutes les règles personnalisées sont de la partie, dont la nouveauté, les matchs sans règles. Ici, pas de fautes, pas de hors et pas de cartons, idéal donc pour les bouchers comme moi adepte des tacles glissés à gogo. C’est toujours ici que vous pourrez jouer en local avec un ou des ami(s).

Justement parlons des amis, puisque l’année dernière l’un des gros points noir du titre était l’impossibilité de jouer en ligne avec ses amis. Cette année, c’est corrigé, vous pourrez donc faire des matchs amicaux en ligne et c’est la moindre des choses.

Toujours sur la partie en ligne, le mode Saison est lui aussi de la partie et vous permettra d’affronter des joueurs du monde entier. Là encore, le système de Divisions est présent et vous aurez dix matchs pour arriver au terme de la saison. Là encore selon le nombre de points glanés, vous pourrez monter dans la ligue supérieure, vous maintenir dans la ligue actuelle ou vous retrouver reléguer dans la ligue inférieure.

En termes de gameplay, FIFA 19 ne propose peut-être pas toutes les nouveautés qu’apportent les versions concurrentes, toujours est-il que le jeu reste très agréable à jouer, surtout avec un pad Pro. Si vous jouez avec un ami en local, si vous en avez la possibilité, je vous conseille de jouer avec une manette classique (les deux Joy Con ensemble ou un pad pro). En effet, jouer avec un seul Joy Con n’est, d’une pas ce qu’il y a de plus confortable pour un FIFA, et de deux, on réduit les possibilités dans le gameplay. Je parle des gestes techniques qui peuvent être réalisés avec le stick droit. Ce style de contrôle ne conviendra pas aux rois de la roulette, du passement de jambes et autres.

Côté technique, le jeu n’est peut-être pas aussi beau, les visages pas aussi détaillés que sur les autres supports, le jeu est fluide que la console soit dockée ou portable. On ne constate pas de ralentissement. La bande son est identique aux autres versions et nous nous retrouvons donc toujours avec les incohérences de commentateurs que sont une fois de plus Hervé Mathoux et Pierre Menès. A côté de cela, nous retrouvons la même ambiance dans les tribunes.

[amazon_link asins=’B07DNVS3VT,B07DM2SFZL’ template=’ProductCarousel’ store=’nintendotownf-21′ marketplace=’FR’ link_id=’ac12cacc-d37f-11e8-a553-4da983f0f531′]