88 Heroes – 98 Heroes Edition (Nintendo Switch) – Le test

Rising Star Games nous ont sorti, fin 2017 sur Nintendo Switch, un jeu de Bitmap Bureau, 88 heroes: 98 heroes edition. Il s’agit d’un jeu de plateforme complètement loufoque où vous devez sauver la terre avec les héros de seconde zone qu’il vous reste sous la main (les meilleurs n’étant pas disponibles). Il s’agit d’un jeu de plateforme qui promet de l’action, du contenu mais surtout une sacrée dose d’humour décalé, que nous avons testé pour vous.

Avant même d’avoir appuyé sur quoi que ce soit, le décor est planté ; Un texte défile à l’écran façon intro de Star Wars vous expliquant que c’est le 8 août 1988 à 8h08 et que le maléfique Dr H8 a déclaré la destruction imminente de notre monde ! Ses exigences sont simples : une rançon de 88 octillions de dollars versée dans les 88 minutes, ou ses 88 têtes thermonucléaires s’abattront sur la Terre. On nous explique également que pour sauver l’humanité ce ne seront ni les plus courageux héros du monde, ni les plus forts mais simplement les 88 Héros…

Au départ, vous n’aurez accès qu’au mode 88 puis se débloqueront d’autres modes en fonction de votre progression. Le mode 88 propose donc de parcourir 88 niveaux dans lesquels vous n’aurez que 88 secondes pour trouver la porte de sortie. Sur votre chemin, tout un tas de pièges, d’ennemis et de bonus à ramasser. A chaque nouveau level, un nouveau personnage sera à piloter, choisi aléatoirement parmi les 88 héros et chaque fois que vous mourrez, vous réapparaissez au début du niveau où vous étiez mais, avec un nouveau personnage. Pour chaque nouvelle apparition, une description des commandes pop sur la gauche et un petit laïus sur votre nouveau protagoniste pop sur la droite. Par exemple, lorsque vous serez au commandes de Cornelius, vous saurez qu’il faudra utiliser B pour sauter et A ou Y pour attaquer. Vous apprendrez également, que Cornelius est le membre le plus intelligent des Tatous Samouraï du moyen âge et qu’il est équipé de deux saïs ce qui en fait un adversaire redoutable.

Autre exemple, Zommando peut sauter et donner un coup de tête. Là encore il est expliqué que son unité a été détruite par une attaque aérienne atomique à tel point qu’il pensait être mort alors qu’il était loin de se douter qu’en fait… il l’était. A vous d’en déduire que lorsque vous donnerez un coup de tête avec le bouton A, ce soldat Zombie lancera sa tête sur un ennemi et qu’il sera, ensuite, impossible de la récupérer… Bref, vous n’aurez qu’un coup à bien placer. Afin de vous laisser vous délecter du reste du staff mis à disposition dans 88 heroes : 98 heroes et, de toutes ses subtilités, nous nous arrêterons ici, pour la description détaillée des personnages. Retenez simplement que chaque héro à ses forces et ses faiblesses. Certains ne frappent pas ou qu’une seule fois, d’autres ne se déplacent qu’en sautant, d’autres encore se téléportent ou envoient des flèches de cupidon, chacun ayant sa spécificité. Il y en a même que vous reconnaitrez, issus d’autres licences indépendantes. Du côté du level design, rien d’exceptionnel pour un titre du genre malgré les moult lasers, ball & chain, tourelles, pics et robots tueurs qui vous attendent pour des sauts et déplacements calculés au pixel près.

Graphiquement le jeu propose un style 8 bit, assumé, avec un filtre type tube cathodique qui lui va bien. L’effet télévision de l’époque de vos parents vient simplement du fait que vous êtes observés en permanence par le Dr H8 et ses sbires, que vous les verrez constamment en premier plan en train de râler ou vous moquer, tout en se buvant une tasse de thé (par exemple).

La bande son, s’adapte en fonction du héros, dans un style global que nous pourrions qualifier d’happy chiptune.

La difficulté du jeu est variable en fonction du personnage que vous obtiendrez car ils ne sont, ni égaux, ni tous adaptés aux niveaux que vous devrez traverser. En clair le jeu pourra se révéler hyper easy ou très hardcore suivant votre chance.