Solar Flux est un jeu développé et édité par la société anglaise Firebrand Games à qui l’on doit bon nombre de jeux de course notamment sur Wii et DS, comme Need for Speed the Run, Trackmania ou encore Fast and Furious Showdown. Solar Flux est déjà sorti depuis plusieurs années sur PC et sur smartphones. C’est sur Switch qu’il atterrit aujourd’hui pour rallumer le soleil !
La première chose qui frappe quand on lance Solar Flux, c’est que c’est un jeu entièrement tactile. On se demande alors si on a à faire à un portage bête et méchant ou si on a droit à une version revue et corrigée. L’absence de terme comme “definitive edition” ou “complete edition” n’est pas de bon augure et effectivement, les développeurs ne se sont pas foulés.
Quoi qu’il en soit, le matériau de base est suffisamment bon pour que le jeu vaille le détour.
Solar Flux est un puzzle game dans lequel on dirige un vaisseau spatial chargé de récolter du plasma pour ensuite le lancer et pouvoir rallumer des soleils en voie d’extinction. Tout l’intérêt du jeu réside dans la gestion de son fioul et surtout dans l’appréhension de la gravité générée par les planètes autour desquelles gravite le plasma, mais aussi dans l’absence de gravité dans l’espace entre les planètes et les soleils. Ainsi, une petite poussée peut nous emmener très loin si on n’y prend pas garde. Il faut donc savamment doser ses impulsions pour ne pas se retrouver éjecté loin dans l’espace.
Si les premiers niveaux sous forme de tutoriel sont plutôt simples, les choses se compliquent rapidement, mais on relance son niveau sans temps de chargement, et on comprend assez vite les subtilités du titre. Il existe différentes contraintes selon chaque niveau, comme par exemple un bouclier thermique très faible, une réserve de fioul minime, ou encore un risque d’explosion du soleil si on est trop lent.
Avec quatre mondes subdivisés en plusieurs dizaines de niveaux chacun, Solar Flux propose un challenge relevé, et pour peu que l’on veuille décrocher les trois étoiles pour chaque niveau, c’est plusieurs longues heures de jeu qui vous attendent. Les missions s’enchaînent vite et bien, et même si la difficulté est bien présente, elle n’est jamais rédhibitoire et après quelques tentatives, on arrive à comprendre comment bien s’y prendre et on arrive à passer au niveau suivant.
Côté graphismes, le jeu est en 2D, c’est fin, assez épuré, mais rien de bien transcendant, normal pour un jeu qui remonte à 2013. Côté sonore, la bande son est très zen et accompagne bien le côté spatial du titre.
L’intérêt du titre est que l’on peut décider de le rusher et tenter de le finir en quelques longues sessions de jeu, mais on peut aussi décider de le picorer et d’y revenir de temps en temps pour accomplir quelques missions et y revenir plus tard. Le concept est suffisamment simple pour qu’il ne s’oublie pas et suffisamment prenant pour qu’on ait envie d’y replonger.
Grâce à Solar Flux, j’ai très envie de revoir le film Sunshine de Danny Boyle et de rejouer à Abyss, un jeu sous-marin sorti sur WiiWare et DsiWare dans lequel on dirige un vaisseau en déjouant les effets de la gravité modifiée à cause de l’eau.
Conclusion
Solar Flux, même s’il est un portage d’un jeu mobile, est un très bon jeu. Le seul inconvénient que l’on peut lui trouver est qu’il ne permet pas de jouer au stick, mais seulement en mode tactile. Pour le reste c’est un excellent mélange entre action et réflexion.
LES PLUS
- Un bon challenge
- Une bande son aérienne
- Des puzzles agréables
- Une difficulté bien dosée
LES MOINS
- Un portage basique
- Uniquement en mode tactile