Cinquième et dernier titre de la série Etrian Odyssey sur Nintendo 3ds, Etrian Odyssey Nexus est donc le nouveau volume principal de la saga ayant vue le jour sur Nintendo DS en 2007.
Ce dernier est sorti le 5 Février 2019 et coûte actuellement 39,99€ sur l’Eshop.
Mais laissons les trivialités de côtés et attaquons directement le vif du sujet.
Premièrement, pour les novices dans le genre, détaillons un peu plus le principe central de la série Etrian Odyssey . Chaque opus vous invite à explorer un labyrinthe inexploré, le labyrinthe d’Yggdrasil, mais contrairement à d’autres Dungeon-Crawler, vous allez devoir dessiner vous même votre carte sur l’écran tactile pendant que vous explorez, le tout en vue FPS, et menez des combats au tour par tour on ne peut plus classique contre les monstres belliqueux peuplant le-dit donjon.
Niveau histoire : Rien de bien folichons, vous représentez une des nombreuses guildes parties explorer l’archipel Lemuria à bord de la ville volante Maginia pour aider à en faire un endroit où vivre, et surtout trouver des façons de s’enrichir, que ce soit en trouvant des trésors où en venant en aide au peuple.
Une des premières choses à faire une fois le jeu commencé est donc de créer les membres de votre guilde. Pour cela vous aurez accès à 18 classes différentes proposant 4 apparences différentes chacune, auquel il sera possible d’appliquer les couleurs de votre choix ainsi qu’une voix parmi une bonne trentaine. Votre équipe peut compter 5 membres, mais vous pouvez en créer bien d’autres qui vous attendrons en ville pendant que vous partirez à l’aventure.
Prochaine étape, la taverne, c’est là que vous pourrez accepter les quêtes des villageois et gagner votre croûte, puis enfin la boutique, où vous irez vendre les objets obtenus dans les donjons, acheter objets et équipements, et avoir accès à la forge vous permettant d’améliorer vos équipements, moyennant certaines ressources.
Une fois ceci fait, et après un petit passage à l’auberge pour sauvegarder, il est donc temps de passer à l’exploration… ou pas.
En effet vous n’allez pas non plus explorer directement un donjon. Certaines quêtes de la taverne, dont les premières que vous aurez, se présentent sous formes textuelles où vous devrez faire des choix en fonction de la situation, comme qui ira remonter un poisson ou quel chemin prendre. Mais une fois que ces quêtes sont bouclées, là vous pourrez mettre les pieds dans votre premier labyrinthe, dans lequel vous aurez des quêtes à accomplir mais aussi une carte à dessiner pour laquelle vous serez heureusement récompensé.
Maintenant que l’on à passé l’étape présentation, il est donc temps de voir ce que vaut le jeu en lui même.
Niveau gameplay, rien de bien renversant, surtout pour les fans de la série. Les donjons sont vue à la première personne et on se déplace dedans par cases. Les monstres, sauf cas particulier, ne sont pas visibles sur la carte, mais arrivent sur vous après un certain nombres de pas, indiqués par un radar coloré dans le coin de votre écran. Et dessiner la carte reste très similaire aux anciens opus. L’outil est relativement complet, vous avez la possibilité de dessiner des traits, de colorier des cases, qui, selon votre choix, se fait automatiquement à chaque pas, et il vous est donné une grande variété d’icônes à placer pour signaler des pièges, trésors ou événements spéciaux rencontrés durant votre périple.
Pour les combats, c’est du tour par tour on ne peut plus classique, vous voyez les ennemis devant vous, pouvant être présent sur deux lignes, puis soit vous attaquez, utilisez une compétence, un objet, votre capacité spécial, vous défendez ou bien fuyez. Rien de bien dépaysant pour un habitué du genre mais novice à cette série donc.
Le jeu sait se montrer résistant, et ce dès le départ. Ne pensez pas, par exemple, boucler le premier étage du premier donjon dès votre première visite, ni dès la seconde d’ailleurs. Le jeu en propose plus d’une vingtaine, à la difficulté grandissante, autant donc vous dire que niveau durée de vie, vous allez être servi et en large portion.
Mais si il faut passer autant de temps devant, le titre se doit d’être au minimum tolérable au niveau artistique, et fort heureusement il l’est. Fidèle à ses prédécesseurs, les musiques de ce nouvel Etrian Odyssey sont très bonnes, et bien qu’une bonne partie des assets graphiques soit réutilisés des anciens opus, il n’empêche que cela reste joli et que l’ambiance des labyrinthes est réussie. On notera aussi la présence de doublage japonais de bonne facture, et ceci est toujours le bienvenu.
Mais, si ce titre semble être très sympathique, il est fort probable que les fans de la première heure de la saga soit vite lassés. En effet, si le contenu de cet opus semble alléchant sur le papier, il peut l’être moins en réalité, car au final, Etrian Odyssey Nexus se rapproche beaucoup plus d’un « Best Of » qu’un véritable nouvel opus. La plupart des ennemis sont réutilisés des anciens opus, que ce soit les classiques ou bien les boss. Les classes présentes sont elles aussi, pour la quasi totalité, venues d’anciens opus. Ce qui explique sûrement le surnom Nexus au lieu de la présence d’un joli VI dans le titre.