Pourquoi ? C’est la première question qui nous vient à l’esprit quand on a joué à Blood Waves pendant quelques minutes. Pourquoi avoir créé ce jeu ? Pourquoi sortir de tels jeux ? Pourquoi vouloir proposer (imposer) ça à des joueurs ? Tout simplement pourquoi ?
Blood Waves est un mystère qu’on ne peut appréhender qu’en anglais ou en russe, les deux seules langues proposées par le jeu dans le menu des options. Ensuite, une fois le jeu lancé, Blood Waves reste un mystère… à quoi pensaient les développeurs en faisant ça. L’héroïne est un croisement entre Lara Croft et un personnage de PUBG (Player’s Unknown Battle Ground, un battle royale à la mode). Le jeu commence doucement. Armé d’un pistolet et d’une machette, notre personnage qui se trouve dans une large pièce circulaire voit des portes s’ouvrir à différents endroits d’où vont sortir des zombies assoiffés de sang. Les zombies se précipitent et il faut leur tirer dessus un nombre suffisant (en réalité énorme) de balles pour qu’ils s’écroulent à terre. Jusqu’ici tout va bien ! C’est juste après que ça se gâte… Dès que les zombies sont trop près de nous, on ne peut plus utiliser notre arme à feu. Il faut donc soit sortir sa machette, soit partir en courant pour mettre un peu de distance entre eux et nous. En théorie, l’idée est bonne. En pratique, notre héroïne se retourne tellement lentement, que toute la distance gagnée est reperdue aussitôt. Bref, passée la première vague, un passage secret s’ouvre nous permettant d’accéder à une pièce secrète remplie d’armes et de moyens de défense. Il est bien entendu, que tout doit s’acheter avec l’argent que l’on gagne à chaque ennemi tué mais que l’on récolte aussi sur les cadavres au sol pendant les phases de combat. On peut acheter des barricades en pieux de bois ou une mitrailleuse ou un mât de tronçonneuse par exemple, choisir un pistolet mitrailleur de type Uzi ou un bazooka, ou une des différentes armes proposées.
Blood Waves est un mélange entre un jeu de tir contre des vagues d’ennemis et un jeu de tower defense car avec les pièges que l’on achète, on peut créer des corridors complexes pour bloquer les zombies et les tuer au fur et à mesure sans trop craindre pour sa vie.
Sur le plan graphique, blood Waves n’est vraiment pas très beau, mais ce n’est rien comparé à la musique. Une seule musique métal est proposée et elle tourne en boucle, ce qui est plus usant encore pour les nerfs que le flot ininterrompu de zombies. La jouabilité est approximative tant au niveau du tir que de la gestion de la caméra. Si on veut se coller à un mur pour ne pas se faire surprendre par derrière, on se met à voir à travers son personnage. Finalement, le plus mortel dans Blood Waves, ce ne sont pas les vagues successives mais c’est l’ennui. L’unique décor du jeu, l’unique personnage jouable, l’unique mode de jeu, la répétitivité du tout fait que l’on s’ennuie ferme après quelques vagues d’assaillants seulement.
Grâce à Blood Waves, je vais retrouver la cartouche de Resident Evil : The Mercenaries 3D sorti en 2011 sur la 3DS de Nintendo, et jouer à un jeu de tir du même genre mais un peu plus sympa.
Conclusion
Blood Waves est une mauvaise surprise à tous les niveaux. Rien, ni les graphismes, ni la jouabilité, ni la bande son ne peuvent rattraper ce raté. L’idée de base du jeu aurait pu être bonne si les développeurs y avaient apporté un peu de variété et d’originalité. Amis joueurs, passez votre chemin
LES PLUS
- La musique à la première écoute
LES MOINS
- La musique qui se répète en boucle
- Un seul mode de jeu
- Pas de traduction française