Xenon Racer (Nintendo Switch) – Le test

Le futur est déjà parmi nous ! Passez votre regard au travers de l’épaisse baie vitrée qui englobe votre appartement futuriste et découvrez avec étonnement tout cet univers qui s’offre désormais à vos yeux éblouis : des immeubles ornés de publicités sans fin, des lumières éblouissantes à chaque coin de rue… et des véhicules totalement insolites, avec des vitesses de pointes impressionnantes. Bienvenue à l’aube des années 30 (des années 2000 !), où la technologie fait des risettes à la vitesse…

Développé par 3DClouds.it et édité par Soedesco, Xenon Racer débarque dans nos contrées ce mois-ci pour nous propulser à toute vitesse dans un monde qui se veut rapide et furieux. Amateurs de tranquillité et admirateurs de jolis paysages gorgés de quiétude, rendez vous dans un prochain test !

Vroum Vroum, c’est le futur !

Après une vidéo introductive pas trop mal fichue, sous-titrée en français alors qu’une voix futuriste annonce la couleur de futurs championnats pour des bolides assoiffés de vitesse, le soft vous invite poliment à prendre place à bord d’un véhicule pour faire vos premières mains à bord. Si ce tutoriel n’est guère obligatoire, nous avons choisi de le faire avec attention afin de comprendre toutes les subtilités de ce nouveau jeu de petites voitures agressives.

Rapide et plutôt efficace, il ne vous faudra que quelques minutes pour terminer le tutoriel. Les bases les plus simples y sont remémorées afin que personne ne reste sur la touche : comment avancer, freiner, tourner… et surtout, comment déraper (le drift pour les purs et durs). Ces dérapages plus ou moins contrôlés vous permettront de faire grimper votre barre d’énergie, qui vous propulsera à plus de 300km/h en une simple poignée de secondes… impressionnant ! De petites bornes parsèment aussi la route, afin de récolter toujours plus d’énergie… et lâcher les gaz à la moindre occasion !

Plaisir d’offrir, joie de recevoir :

À votre commencement, le soft vous offre deux voitures. Sans être franchement fofolles, ces dernières vont vous permettre de faire vos premiers tours de pistes… et découvrir vos premières gamelles. Parce que oui mes chers amis… votre balade dans la voiture du futur sera loin d’être de tout repos, c’est Cooky qui vous le dit !

Avec le temps et surtout quelques victoires à la clef, vous pourrez débloquer bien plus de bolides,  personnaliser ces derniers jusqu’à les rendre au top pour votre conduite. Un défi corsé car il va falloir être rigoureux sur la route !

Gameplay agressif et… sacrée tremblote !

À peine dans les premiers émois de votre championnat…… qu’il vous faut déjà comprendre toutes les ficelles de ce jeu rigoureux et exigeant. Avec une telle puissance sous le capot, il vous faut jongler avec douceur mais fermeté l’accélérateur et le frein, afin d’éviter d’embrasser chaque virage. Une autre solution s’offre à vous (notre favorite chez NT !) : faire de votre frein à mains votre meilleur allié sur la route ! Et là mes p’tits potes… ça dépote !

Le principe reste le même que dans les autres jeux de courses plus ou moins réalistes. Oubliez le parcours avec votre doigt scotché à l’accélérateur : le frein (ou le frein à main !) sera obligatoire… avant de vite accélérer de nouveau et de vous faire griller la première place !

L’erreur est vite pénalisée : les concurrents sont avides de victoires eux aussi et s’empressent de vous doubler au moindre écart… à moins d’avoir pris suffisamment d’avance au préalable. Ou bien d’être en queue de peloton !

Particularité du soft : la poussée d’accélération qui se recharge au fil de vos dérapages et de vos captures d’énergie le long du parcours. Une fois la jauge remplie, il vous suffit d’appuyer sur un petit bouton… et votre véhicule se voit aussitôt propulsé à plusieurs centaines de kilomètres heures en quelques secondes ! La sensation de vitesse est très correcte et les vibrations sont bien, bien, présentes…! D’ailleurs, vous allez sacrément ressentir toutes les secousses grâce aux multiples vibrations des Joy-Con… à faire mumuse avec le frein à main, ça tremblote sévère dans la manette !

Dans le cas où vous venez à faire bisou bisou à la rambarde avec plus ou moins de vigueur (grand fougueux va !), l’état de la carrosserie de votre bolide est symbolisé dans le coin de l’écran. Plutôt costaud, n’exagérez pas trop tout de même… si le taux indiqué tombe à 0%, vous serez remis calmement au centre de la piste… et perdrez un temps précieux… et pas mal de places au passages !

Modes de jeux copieux :

Xenon Racer se veut plutôt généreux en termes de modes de jeu. Sans révolutionner le genre, et préférant rester dans les grands classiques, il dispose tout de même de multiples façons de jouer pour multiplier les plaisirs :

• mode championnat pour avancer dans la compétition
• mode multijoueurs en écran partagé (personnalisez alors le nombre de tours, les conditions météo..)
• mode en ligne afin de jouer avec les potos à l’autre bout du monde (ou de la rue) : lors de notre test, aucune session n’était disponible. Rien d’affolant pour le moment, le jeu sort à peine du garage !
• mode chrono, idéal pour s’entraîner et parfaire sa conduite (il y a du boulot !)
• mode course rapide, pour faire… une course rapide et puis c’est tout !

Avec tout ça, le joueur à de quoi se mettre sous la dent (avec un jeu à ce tarif, ouf !)… mais est ce bien goûtu tout cela…?

Un plaisir mitigé :

Xenon Racer offre un petit vent de fraîcheur dans l’univers des jeux de course futuriste. Toujours dans le thème récurrent d’une vitesse décoiffante, il offre aux joueurs un bon amusement dans un univers futuriste et pêchu. Néanmoins, sa jouabilité capricieuse et rigoureuse pourrait bien en rebuter quelques-uns, comme cela peut-être souvent le cas avec ce type de jeu. L’impression d’une certaine rigidité de la carlingue avec des roues qui refusent de braquer comme il se doit, confère une légère frustration dans quelques virages corsés. Mais tu vas tourner sacrebleu..?!

Aussi, alors que le soft vous entraîne dans un univers où tout va terriblement vite, cette vitesse abracadabrante peut rapidement devenir un handicap. Tel une Porsche perdue sur une route limitée à 80km/h pour des raisons gouvernementales de sécurité, il vous faudra rester terriblement vigilant sur les zones sélectionnées pour réaliser vos pointes à 300km/h. En effet, si un fâcheux virage venait à arriver (plus vite que prévu pour le coup !), le choc avec la carrosserie serait brutal (mais pas si catastrophique dans le soft !) et vous serez bien désolé d’avoir perdu toute cette puissance pour rien.

Enfin, les graphismes ne sont guère homogènes en fonction des conditions de la course…

Graphismes avec leurs limites :

Si la vidéo introductive reste plutôt jolie et bien montée, certaines sessions de jeu seront malmenées par des graphismes soudainement baveux… de part un besoin de puissance que peine à offrir notre petite Switch. Alors qu’il fait nuit dehors, que les lumières des immeubles se projettent un peu partout dans le décor et que vous déboulez avec toute votre puissance sur le parcours… vous risquez bien de voir quelques textures baver, quelques pixels se perdre dans une bouillie virtuelle. L’ensemble reste parfaitement jouable, mais ce flou soudain ne vous échappera assurément pas…

 Xenon Racer est disponible sur l’eShop de la Nintendo Switch au prix de 50 euros environ.

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Le saviez-vous ?

Avant de se retrouver dans nos salons au cœur de consoles de jeux vidéo, le drift est en premier lieu une discipline de sport automobile. L’objectif est bien entendu de faire glisser le véhicule d’un côté ou de l’autre de la route et les juges observent avec attention la trajectoire, la vitesse, l’angle d’attaque et le style avant de classer l’ensemble des candidats. D’ailleurs, saviez-vous que drift en anglais signifie dérive ? Ah vous non plus !