Windscape (Nintendo Switch) – Le test

Si l’attente d’un prochain Zelda sur la Switch vous paraît bien longue, pourquoi ne pas tenter une nouvelle expérience de jeu d’aventures à quêtes dans un monde médiéval fantastique et vous essayer à Windscape ?

Windscape est un jeu allemand sorti sur PC en septembre 2016 et porté aujourd’hui sur Switch. Il s’agit d’un jeu d’aventures à la première personne, donc en vue subjective, où l’on incarne une jeune adolescente prénommée Ida qui va être amenée à parcourir un vaste monde pour le sauver des chutes d’îles qui flottent dans les airs. Elle aura beaucoup d’ennemis à combattre, beaucoup d’objets à récolter et, par conséquent, beaucoup d’autres objets à créer grâce à ses récoltes de matières premières. Une grande part du jeu, outre l’exploration, consiste à améliorer ses armes et à cuisiner différents plats qui nous permettront de regagner de la vie après les combats. Ida se promène dans un monde ouvert dans lequel elle va rencontrer des humains et d’autres êtres vivants comme des oiseaux qui pourront discuter avec elle et lui proposer des quêtes à réaliser.

Deux choses sont frappantes quand on lance Windscape : les graphismes et le son. Les graphismes sont doux avec des couleurs pastels. Tout semble calme et serein, mais en apparence seulement. Pour la musique, c’est une très belle musique orchestrale qui accompagne très bien l’héroïne et qui s’accélère quand des ennemis approchent, ce qui est très pratique et ce qui permet de joindre parfaitement l’utile à l’agréable.

Le jeu est un monde ouvert où l’on débloque de nouveaux territoires au fur et à mesure et où on se balade de donjons en donjons avec des quêtes à réaliser entre chaque. Les ennemis sont variés, les possibilités de craft sont immenses avec des établis disséminés çà et là, certains pour les armements, d’autres pour les potions, des feux de camp pour la cuisine. Le gameplay est bien pensé même si l’accès à l’inventaire est parfois assez fouilli vue le nombre et la quantité d’objets que l’on peut emporter. L’histoire est plutôt légère et on la suit à travers les quêtes que les personnages nous donnent. Une chose détonne vraiment dans le jeu, c’est la traduction française. Elle est pleine de fautes d’orthographe et de non-sens. Il arrive aussi que des passages ne soient pas traduits et que l’on lise une note d’un développeur : “traduction à voir avec Dennis”. Rien de grave en soi, mais c’est un peu dommage.

Le système de sauvegarde est intéressant car un peu partout dans le monde sont disposés des totems qui servent de points de sauvegarde automatique. En cas de mort brutale, on ne se retrouve jamais bien loin d’un point de sauvegarde. Le radar du jeu est bien pensé aussi puisque des points de couleurs différentes apparaissent pour chacune des missions qui nous est confiée. Les points grossissent quand on approche de l’objectif, ce qui est bien pratique. Au final, Windscape regorge de bonnes idées qui donnent au jeu une fluidité et une certaine facilité, sauf quand il s’agit des boss de fin de donjon qui donnent du fil à retordre.