Avec 4 millions de ventes sur Wii U, Super Mario Maker reste l’un des gros jeux de la console vite oubliée avant d’être porté sur Nintendo 3DS un an plus tard. Longtemps réclamé par les fans, l’éditeur de niveau Mario a su s’imposer comme l’une des valeurs sûres de la ludothèque Wii U. Un jeu réunissant plusieurs univers, simple à prendre en main et d’une richesse incroyable. La communauté a su répondre présente avec des millions de niveaux créés, à la fois originaux et amusants. Ne vous méprenez pas, Super Mario Maker 2 est bien une suite et non un portage de l’opus Wii U. Il reprend la recette originale et propose de très nombreuses nouveautés pour en faire la référence du genre en matière de création de niveau en 2D. Voici notre test sur Nintendo Switch.
Jouer
La partie “jouer” du premier opus se composait avant tout des stages défi des 10 Mario avec des niveaux créés par Nintendo. Il en va de même dans cette suite mais avec un mode histoire bien plus consistant. Ce mode solo vous propose de rebâtir le château de la princesse Peach. Pour ce faire, Mario va devoir récolter des pièces qu’il pourra gagner en terminant les stages créés par les développeurs. Plus de 100 stages proposés qui permettent en réalité au joueur de découvrir un panel de possibilités et de s’en inspirer ensuite lors de la création des niveaux. De bonne facture, ces niveaux mettent des concepts en avant sans être très longs à terminer. On est loin des niveaux d’un vrai Mario de Nintendo mais la folie est là avec au moins quelque chose de différent, et ce n’est de toute façon pas le cœur du jeu. Plus vous avancez, plus la difficulté se corse mais les développeurs ont pensé aux novices. Vous avez cinq vies pour terminer un niveau et au bout de deux échecs, Luigi se manifeste pour vous aider. La fonction d’édition de stage se débloque et vous pouvez modifier le niveau pour passer plus facilement l’obstacle devant vous. Au bout de cinq échecs, c’est l’écran de Game Over mais Luigi vous propose de terminer le niveau à votre place si vous le souhaitez afin de continuer à progresser dans le mode histoire. Ce mode de jeu est intéressant pour tous avant de se lancer dans la création, vous aurez alors quelques idées en tête.
Si vous n’êtes pas un créatif, vous pouvez également jouer en ligne aux niveaux des autres joueurs. Il faut cependant au préalable disposer d’un abonnement au Nintendo Switch Online pour profiter du mode Stage du monde. Dans cette interface, vous aurez accès à quatre modes de jeu. Le mode Stages avec les niveaux prometteurs, populaires dans la semaine en cours et les nouveaux. On peut télécharger les stages d’un autre joueur et donc y jouer sans connexion internet ou alors le lancer immédiatement. Une fois terminé, on leur attribue si on le souhaite un “Bof” ou un “Cool”, des tags ou encore un commentaire texte avec la possibilité d’ajouter des tampons façon Miiverse. Pas besoin de plus tant l’interface est complète pour découvrir les niveaux de la communauté. C’est ultra rapide, on lance un niveau on y est tout de suite. Pour partager votre niveau à un ami, vous aurez toujours la possibilité de communiquer votre identifiant de stage. C’est juste un peu dommage de ne pas avoir un onglet liste d’amis et ainsi retrouver les stages de ses camarades. On ne peut toujours pas chercher les niveaux par pseudo du joueur mais on peut suivre un créateur et, par conséquent, jouer à ses stages ensuite. Pour le reste, c’est du tout bon car la recherche avancée a été approfondie avec de nouveaux critères. On peut chercher par styles de jeu, décors, difficulté et régions du monde mais Nintendo a également ajouté des tags. On peut en mettre deux par niveau pour préciser la thématique (classique et défilement auto par exemple).
Le second mode en ligne se nomme Classement et permet de consulter les classements mondiaux des créateurs dont les stages ont été les plus joués et des joueurs qui ont terminé le plus de niveaux. La compétition va être rude dès la sortie du jeu lorsque les niveaux des joueurs vont envahir le online. Ensuite, le mode Jeu en réseaux qui a beaucoup fait parler de lui, Nintendo et le online étant un sujet sensible. On peut créer et rejoindre un salon en local jusqu’à quatre joueurs. Chacun avec sa Nintendo Switch et le jeu en sa possession, l’un d’entre eux pourra créer un salon virtuel que les autres pourront rejoindre pour jouer à proximité, chacun sur sa console. Seul le joueur qui crée le salon a besoin d’une connexion Internet. Nous n’avons pas pu tester ce mode mais il est bien présent. Le jeu propose pour la première fois dans Mario Maker du online à plusieurs avec un mode affrontement où quatre joueurs se mesurent les uns aux autres à travers un affrontement à défilement latéral. Chaque joueur sera assigné à un personnage différent et devra faire la course contre les autres joueurs dans un stage sélectionné au hasard. Le joueur qui termine le stage en premier, remporte la partie et augmente son « rang en affrontement ». Comme les niveaux sont choisis aléatoirement parmi la communauté, on ne sait jamais sur quoi tomber et ça marche très bien puisque si l’on meurt on reprend du début jusqu’à ce qu’un joueur arrive au drapeau. On peut user de toutes les fourberies possibles. Il y a également un mode coopération dans lequel jusqu’à quatre joueurs unissent leurs forces pour venir à bout du stage. Si l’un des joueurs arrive au bout, tout le monde gagne. Nous approfondiront ce mode à la sortie du jeu.
Enfin, le mode Défi Infini permet d’enchaîner les stages jusqu’à ne plus avoir de vie (à la manière du mode défi des 100 Mario dans le premier jeu). Ce mode propose quatre difficultés avec cinq vies. C’est assez amusant car on ne sait jamais sur quel type de niveau on va tomber. C’est un mode de jeu qui marchera très bien en soirée, chaque partie étant différente. Le mode online est donc très bien fourni avec à la fois les niveaux des joueurs, des classements, des niveaux à plusieurs et un mode infini. Cependant, il manque le mode multijoueur en ligne avec ses amis car on peut seulement jouer avec des inconnus pour le moment mais après la grogne des joueurs qui a duré quelques jours, Nintendo a prouvé une fois de plus qu’il reste à l’écoute des joueurs. En effet, Takashi Tezuka a annoncé que la possibilité de jouer avec ses amis sera introduite au cours d’une mise à jour future. Outre tous ces modes de jeu, votre profil créateur peut être personnalisé avec des tenues à débloquer dans le mode histoire et des émotions pour donner un peu plus de caractère au personnage. L’abonnement au Nintendo Switch Online est donc nécessaire mais la firme multiplie les offres au lancement car en plus de l’édition standard du jeu, les joueurs pourront également opter pour l’édition limitée qui incluera le jeu et un abonnement de 12 mois au service en ligne. Si vous additionnez le mode histoire et le mode en ligne avec les stages créés par les joueurs, vous ne vous ennuierez pas et les personnes qui ne souhaitent pas créer des niveaux auront de quoi faire.
Apprendre
Avant de foncer tête baissée dans la création d’un niveau, il est recommandé de prendre un papier et un crayon et de s’improviser level-designer. Dans Super Mario Maker 2, Nintendo nous lâche enfin dans la nature avec quasiment tout le contenu débloqué contrairement à la version Wii U où il fallait attendre plusieurs jours, même si cela fait aussi un peu peur avec autant de style de jeu et d’environnements aux gameplay différents. Les développeurs ont pensé à intégrer un tutoriel interactif bien fourni dans le Dojo de Yamamura. On vous présente dans un premier temps les bases de la création mais le plus gros morceau concernera les leçons découpées en trois niveaux : débutant, intermédiaire et avancé avec pas moins de 45 leçons à votre disposition. On y trouve des conseils pour trouver l’inspiration, utiliser les éléments à notre disposition, découvrir les nouveautés du jeu et mettre l’accent sur le plaisir de jeu tout en respectant les joueurs. C’est vraiment très intéressant, raconté avec humour, rapide à écouter et très complet. Ce n’est pas seulement des mécaniques de jeu mais aussi des conseils dans la manière d’appréhender la création d’un niveau. Avec le mode histoire et les conseils délivrés par les leçons, vous allez pouvoir saisir toutes les subtilités de la construction de niveau.
Créer
Nous allons maintenant parler de la création de niveau et accrochez-vous, car Nintendo a introduit une foule de nouveautés. Commençons par parler du gameplay avec la possibilité de créer ses stages à la manette, ce qui n’est pas très confortable et souvent fastidieux. La vraie force du jeu est l’utilisation du tactile même si au doigt, cela engendre parfois quelques imprécisions, le stylet se révélera sans doute plus efficace (nous n’avons pas pu essayer celui vendu avec le jeu). C’est juste un pur régal de passer d’un élément à l’autre, de placer des plateformes et des ennemis ou encore de naviguer dans l’interface depuis l’écran tactile. Plusieurs styles de jeu sont proposés et repris de la version Wii U : Super Mario Bros., Super Mario Bros. 3, Super Mario World, New Super Mario Bros. U et un nouveau style inspiré de Super Mario 3D World a été ajouté. Déjà que les graphismes de l’opus Wii étaient magnifiques, on franchit encore un pas ici avec des environnements de toute beauté et des nouvelles fonctionnalités qui vont avec. Le style 3D World amène donc avec lui le costume de Mario chat pour grimper aux murs, griffer et bondir sur les ennemis, les tuyaux transparents dont on peut changer la forme et que les ennemis aussi peuvent emprunter, la voiture de Koopa grâce à laquelle vous allez pouvoir vous amuser à créer des circuits façon Mario Kart. On peut aussi évoquer les blocs mobiles ou encore la Piranha rampante, mais vous pourrez découvrir tout cela en jeu. C’est vraiment un pari gagné pour Nintendo d’avoir intégré ce style provenant d’un jeu 3D. La seule contrainte étant que l’on ne peut utiliser que ce style et on perd tout si l’on passe à un autre. Dans les faits, si vous construisez votre niveau dans l’univers 3D World et que vous passez au style New Super Mario Bros Wii, vous devez tout recommencer car les tuyaux transparents ou encore Mario Chat n’existent que pour ce thème et sont donc incompatibles avec les quatre autres styles.
On comprend toute la puissance du soft quand on se rend compte que les cinq styles proposent chacun un gameplay différent mais que dans chaque style, il y a à chaque fois dix décors (plein air, forêt, désert, neige, bateau, château, souterrain, aquatique et manoir) qui eux aussi apportent un gameplay unique. Les décors désert, neige, forêt et ciel ont été ajoutés pour tous les thèmes, même Super Mario Bros premier du nom et le compositeur original de la série (Koji Kondo) a donc recomposé les musiques pour ces mondes, et ça, c’est plutôt classe ! Nintendo aurait pu s’arrêter là mais il y a une nouveauté qui fait son entrée pour pimenter le gameplay : la lune. Cette dernière offre encore plus de possibilités car, contrairement au soleil de Mario 3 qui ne fait que vous attaquer, si la lune vous touche, tous les ennemis disparaissent. De plus, si vous passez votre niveau en mode nuit en cliquant sur la lune, le gameplay change selon le décor. On pourrait citer par exemple les souterrains où la gravité est inversé, les goombas flottant en plein air ou la lumiète qui s’éteint dans les manoirs… c’est vrai coup de maître de la part de Nintendo de nous proposer autant de variante de gameplay car on découvre des possibilités inédites.
Il est intéressant de comparer cette suite avec son prédécesseur (on passera volontairement sur le portage 3DS de par l’absence de certaines fonctionnalités online). L’interface pour créer des stages a gardé les mêmes bases mais s’est enrichie et devient un poil plus ergonomique avec une fonction recherche qui donne accès à tous les éléments à placer classés par catégories. Cela répond au doigt et l’œil mais on pourra cependant reprocher l’absence de véritable zoom. Il y a seulement deux vues de caméra avant de tomber sur une vue d’observation et pouvoir zoomer ou dézoomer avec deux doigts aurait été appréciable. De même que par moment, du fait de la petite taille de l’écran tactile, certains éléments gênent un peu et on ne peut pas vraiment les cacher ou même réorganiser son interface. Cela aurait été vraiment un plus mais on ne peut pas tout avoir, l’éditeur répond tellement bien que l’essentiel est là. Le fait de ne plus à avoir à attendre plusieurs jours pour débloquer le contenu est une bonne idée car être tenu par la main, cela devient vite lourd. Ici, ce qui frappe, c’est que le jeu vous donne quasiment accès à tout dès le début avec une mention spéciale à la sonothèque très bien fournie qui réserve de belles surprises dans les niveaux.
Sans trop vous spoiler, on va quand même évoquer les autres nouveautés que l’on ne peut pas passer sous silence. On peut par exemple confier un Joy-Con à un ami pour créer des stages ensemble. Il faudra bien vous coordonner avec votre partenaire mais l’idée est bonne. Les développeurs ont introduit les conditions de victoires. C’est tout simple, au fur et à mesure que votre niveau prend forme, vous pouvez définir une condition spécifique à remplir pour que le drapeau d’arrivée se débloque. Cela peut être ramasser un certain nombre de pièce, tuer le boss, ne pas toucher le sol ou même terminer le niveau sans sauter. Cela donne des niveaux surprenants et dont l’objectif n’est plus du tout le même. Autre ajout fortement apprécié, les niveaux verticaux ! Associés avec le défilement dont il est possible de définir la vitesse, vous obtenez des niveaux contre la montre. On pourrait aussi évoquer l’arrivée des pentes, du soleil menaçant qui attaquait Mario dans Super Mario Bros. 3, des interrupteurs ON/OFF ou encore des niveau de l’eau, de la lave ou du poison mais ce sera à vous de tester tout cela.
Comme le premier opus, Super Mario Maker 2 bénéficie d’une prise en main immédiate et la plupart des actions en mode création consistent à faire glisser/déposer un élément. Vous voulez mettre une plante carnivore dans un tuyau ? Très bien, posez un tuyau et glissez-y une plante carnivore dessus, le jeu comprendra. Un goomba avec des ailes ? Prenez un goomba et mettez des ailes sur la même case. Et les folies sont permises avec les combinaisons qui sont multiples et donnent des résultats étonnants. Mettez des goomba dans l’eau et ils se mettront à nager par exemple (alors qu’on n’a jamais vu de goomba sous l’eau dans un Mario). Il est possible d’empiler les ennemis pour faire des murailles de danger à traverser. Le jeu se permet même quelques “anachronismes” car tous les éléments sont disponibles à travers tous les styles (sauf 3D World), de SMB à NSMB. Dans le mode création, on peut faire basculer notre niveau du style Super Mario Bros. 3 à New Super Mario Bros. en un clic, mais il n’est toujours pas possible d’alterner une fois en jeu pour des différences de gameplay et de physique. Du coup vous pouvez placez des Thwomps ou des plateformes mouvantes dans le premier Mario alors que ces éléments n’existaient pas dans le jeu d’origine.
Une grande partie de vos plus belles créations résultera d’une certaine expérimentation. La création vous prendra du temps, vous allez y passez des heures et il faudra bien tester toutes sortes de choses avant de sortir un niveau bien conçu. On peut à tout moment essayer notre niveau et repasser en mode création sans chargement. On peut voir la trajectoire du personnage (Mario, Luigi, Toad, Toadette sont jouables) et faire sans cesse des ajustements. Une fois votre niveau terminé vous pouvez l’enregistrer et si vous souhaitez l’envoyer en ligne, il faudra tout de même montrer au jeu que vous pouvez le terminer, afin d’éviter les abus. Vous lui donnez un titre, une courte description et éventuellement des tags puis vous pouvez le soumettre au monde entier. Vous recevrez ensuite des notifications de joueurs ayant essayé votre niveau. Nous sommes donc en présence d’un éditeur toujours aussi accessible, ergonomique et d’une richesse incroyable. La bande-son est imposée selon le style et le décor choisis, ce qui est logique. Il y a toujours ses petits bruitages lors de la création des stages. Techniquement le jeu est irréprochable, on passe d’un style à l’autre rapidement et chaque jeu à sa propre direction artistique. La durée de vie semble infinie mais ce sera véritablement à vous de faire marcher votre matière grise dans le mode création car il n’est pas aussi simple qu’il n’y parait de sortir un niveau convenable. Pour les quelques manquements, on sait que Nintendo assurera un suivi et un contrôle qualité des niveaux produits. Pour finir, on espère que les développeurs intégreront d’autres styles, pourquoi pas les épisodes GameBoy. De même que nous n’avons pas de World Map, on sait que cela est expérimenté dans le remake de The Legend of Zelda : Link’s Awakening et que la porte est ouverte pour Mario Maker.
Notre vidéo du mode histoire, du online et de l’éditeur de stage :
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Conclusion
Toujours aussi accessible, Super Mario Maker 2 nous propose une foule de nouveautés déconcertantes. Un mode solo complet, des niveaux verticaux et conditions de victoire offrants de nouveaux défis sans oublier le mode nuit, vous allez vous régaler. Pas de doute, nous avons bien à faire à une suite et non à un vulgaire portage du créateur de niveau. Bien sûr, il y a de nouveaux items, environnements et le style 3D World qui apporte un cachet visuel supplémentaire. Plus question de débloquer tout cela progressivement et c’est tant mieux ! C’est le joueur qui est véritablement au centre de l’attention sans que la firme ne dévoile ses secrets de fabrication, forcément. Nous allons encore avoir le droit à des niveaux de la communauté absolument dingues, créatifs et amusants. N’oubliez pas qu’un abonnement au online est nécessaire pour profiter des modes de jeu en ligne et niveaux des autres joueurs. Il y a encore quelques fonctions manquantes mais c’est une bonne chose, car il faut trouver des choses à redire puisque le titre se révèle très complet et prêt à accueillir les créateurs du monde entier. Si vous préférez jouez plutôt que construire, vous en aurez pour votre argent avec un mode histoire consistant et tous les niveaux en lignes des autres joueurs. Pour les abonnés au online, la durée de vie semble sans limite…
LES PLUS
- Un mode histoire sympathique
- De nombreuses leçons et conseils
- La richesse du gameplay (styles, décors et lune)
- Ajout du superbe style Super Mario 3D World
- De nouveaux environnements
- Pouvoir créer des stages verticaux
- Ajout des conditions de victoire pour pimenter les parties
- L'éditeur encore plus complet et intuitif
- Les modes multijoueur en local et en ligne
- Les niveaux de la communauté
- Le multijoueur entre amis arrive bientôt
LES MOINS
- Toujours pas possible de voir les fantômes des autres joueurs
- Ne pas pouvoir mixer plusieurs styles en un
- La création à la manette fastidieuse
- Une quantité réduite de costume
Me tarde d’essayer vos niveaux 🙂