Face à une menace extra-terrestre nommée “Chimère”, l’humanité est poussée dans ses derniers retranchements. Leur seul espoir réside dans une unité spéciale appelée « Légion » capable d’affronter les Chimères. Une infime poignée de personnes ont été choisies pour contrôler ces unités afin de sauver le monde. Vous avez été choisi pour intégrer cette équipe. Serez-vous à la hauteur ?
Astral Chain est un jeu d’action développé par Platinium Games. Vous incarnez un agent de police qui vient tout juste d’intégrer une nouvelle équipe : le Neuron. Cette équipe est composée exclusivement d’agents triés sur le volet dont certains ayant la faculté de contrôler une « Légion ». Bien que vous ne soyez pas en capacité de le faire au début du jeu, vous avez été recruté pour votre potentiel et vos compétences hors-normes. La partie commence sans s’encombrer d’interface ou de menu et vous plonge directement au coeur de l’histoire. Vous pouvez incarner au choix un garçon ou une fille, en gardant à l’esprit que le personnage que vous ne choisissez pas sera votre jumeau/jumelle et vous accompagnera dans l’histoire. Pour résumer grossièrement, des entités appelées Chimères terrorisent les populations et kidnappent des gens dans une dimension parallèle. L’air ambiant y est très instable, entraînant une corruption sur les êtres humains qui se transforment alors en Chimères humanoïdes, enclenchant un cercle sans fin. Les Chimères et les Légions sont invisibles à l’oeil nu et seuls ceux qui ont le pouvoir de contrôler une Légion peuvent les voir et les combattre. L’équipe Neuron intervient donc sur les lieux où les Chimères apparaissent afin de les neutraliser et éviter davantage de disparitions.
Dès le début du jeu, on sent bien la marque de fabrique de Platinium Games (et plus spécifiquement de Bayonetta) avec une intro jouable où on vous explique rapidement la situation dans laquelle vous vous trouvez ainsi que les contrôles basiques, le tout en éliminant des vagues d’ennemis. Après cette brève intro (plutôt stylée il faut l’admettre), un petit tutoriel vous débloque pas à pas les actions réalisables et vous permet de prendre en main le jeu de manière simple et intuitive. Le scénario très immersif vous permet de faire l’acquisition de votre Légion avant même de dépasser l’heure de jeu et pose très vite le contexte. En quelques minutes, vous sentez déjà le potentiel prometteur des mécaniques de combat. Avec la gâchette ZL, vous contrôlez la Légion, avec la gâchette ZR, vous utilisez l’arme de votre personnage. Une simple pression sur ZL enverra la Légion vers un ennemi ou la fera revenir sur votre position si elle est au combat. Une pression continue de ZL vous permet de diriger la Légion avec le stick droit et d’effectuer d’autres actions spéciales comme vous propulser vers votre Légion ou utiliser ses compétences. Diriger la Légion vous permet de créer de nombreuses situations intéressantes, tant en combat qu’en exploration, la plus utile étant d’enchaîner les ennemis en leur tournant autour (un simple tour suffit). En progressant dans le jeu, vous serez amenés à posséder plusieurs Légions différentes. Chaque Légion possède une capacité qui lui est propre que vous pourrez activer en appuyant sur la touche L. Ces capacités vous seront également utiles tant en combat qu’en exploration.
En mode exploration, votre Légion peut vous aider dans vos enquêtes. Reliée à vous, elle vous servira d’yeux, de flair, de bras et même d’oreilles. Combinée à votre système de réalité augmentée IRIS, rien ne vous échappera et vos enquêtes se dérouleront toutes avec brio. De nombreuses quêtes et énigmes plus ou moins compliquées (que ce soit à résoudre ou à trouver) se présenteront à vous et vous aideront à progresser dans vos enquêtes. Un peu comme dans Bayonetta, vous avancez dans l’histoire par chapitres (nommés ici File) et chacun d’entre eux se compose d’un nombre de quêtes principales et secondaires à effectuer et d’objets à récupérer. A la fin du chapitre, un score vous est octroyé en fonction de vos performances. Ce score déterminera l’expérience que vous allez acquérir ainsi que votre salaire. L’expérience vous permettra de passer de niveaux pour gagner de la vie et une légère amélioration du temps de contrôle de votre Légion (cela augmente aussi votre salaire de base). Le salaire lui vous aidera à acheter divers objets ou améliorations pour votre personnage.
En éliminant des Chimères, vous récupérerez aussi de l’ADN qui servira à améliorer vos Légions. Cette « monnaie » est cependant commune pour toutes vos Légions alors il faut l’utiliser avec parcimonie. Ces améliorations vont généralement augmenter l’attaque ou la défense, apprendre des techniques ou ajouter des emplacements de modules supplémentaires. Les modules sont des objets trouvés en grande partie sur les Chimères qui vous permettront d’augmenter des statistiques pour vous et vos Légions. Cela peut passer par une résistance aux dégâts ou à l’étourdissement, ou encore pour augmenter votre esquive. Les modules ont un coût d’équipement correspondant à un nombre d’emplacements. Vos Légions n’ayant qu’un seul emplacement de module au départ, il faudra donc faire les améliorations nécessaires pour pouvoir équiper un module 2 ou un module 3.
En quelques heures de jeu, Astral Chain se montre déjà bien complet et paré à toute éventualité. Les tutoriels et la salle d’entraînement préparent les joueurs à affronter tout type d’ennemis. Il y a même quelques défis pour les plus acharnés. Si vous aimez fouiller partout, vous y trouverez aussi votre bonheur. De plus, à tout moment dans le jeu, vous avez la possibilité de modifier la difficulté du jeu en fonction de votre ressenti (si c’est trop compliqué ou trop simple pour vous). Nous avons également pu doser un peu le mode coop, jouable uniquement avec les joy-cons. La maniabilité est plutôt aisée et propre sans trop poser de problèmes aux deux joueurs dans les phases d’exploitation. La caméra se comporte agréablement bien et n’est pas trop handicapante. Nous n’avons pas eu l’occasion de tester la coop en combat mais soyez assurés que cela sera présent dans le test !
En dehors de ces points liés au gameplay, le jeu nous offre une bande-son magnifique, des graphismes vraiment bluffants et un scénario rempli d’intrigues. Que ce soit en docké ou en portable, le jeu ne montre aucune latence et est tout aussi dynamique et beau. Platinium Games nous offre un cocktail efficace et réussi sur tous les points. Mais nous détaillerons davantage tout cela lors de notre test !
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Je l’attends tellement ^^
Je croise les doigts en espérant une démo
Il me tarde de recevoir mon collector <3
Vivement la fin du mois… ! 🙂
Platinum Games va frapper fort sur Switch, entre Astral Chain et Bayonetta 3… Et on attend toujours la confirmation du portage de Wonderful voire un Wonderful 102
Il avait bien bidé sur la Wii U, ce wonderful, pas sur qu’ils continuent sur cette licence.
Du bon monde dans l’equipe projet du jeu. Ça promet !!