Face à une menace extra-terrestre et des entités nommées “Chimères”, l’humanité est poussée dans ses derniers retranchements. Leur seul espoir réside dans une unité spéciale appelée « Légion » capable d’affronter les Chimères. Une infime poignée de personnes ont été choisies pour contrôler ces unités afin de sauver le monde. Vous avez été choisi pour intégrer cette équipe. Serez-vous à la hauteur ?
Astral Chain est un jeu d’action développé par Platinium Games. Vous incarnez un agent de police qui vient tout juste d’intégrer une nouvelle équipe : Neuron. Cette équipe est composée exclusivement d’agents triés sur le volet dont certains ayant la faculté de contrôler une « Légion ». Bien que vous ne soyez pas en capacité de le faire au début du jeu, vous avez été recruté pour votre potentiel et vos compétences hors-normes. Après avoir choisi votre personnage (et éventuellement modifié son apparence) la partie commence sans s’encombrer d’interface ou de menu et vous plonge directement au cœur de l’histoire. Vous pouvez incarner au choix un garçon ou une fille, en gardant à l’esprit que le personnage que vous ne choisissez pas sera votre jumeau/jumelle et vous accompagnera dans l’histoire. Peu importe que vous choisissiez le garçon ou la fille, votre frère/sœur s’appellera Akira. A la fois intéressant et décevant pour l’immersion, c’est un choix qui permet aux dialogues et aux doublages d’être conservés, peu importe le personnage qui a été choisi par le joueur.
Neuron a été créé pour lutter face aux Chimères, des entités venues d’une dimension parallèle qui tentent d’éradiquer l’humanité. Ces dernières terrorisent les populations et kidnappent les gens dans leur dimension parallèle : le plan astral. Suite au grand cataclysme à l’origine des Chimères ayant eu lieu 20 ans plus tôt, la vie sur Terre a été drastiquement réduite et seule une poignée de rescapés ont pu être accueilli sur l’Arche : le dernier bastion de survie de l’humanité. Le cataclysme a entraîné l’apparition d’une forte pollution et de nombreux portails dimensionnels. Les personnes qui y restent exposées trop longtemps commencent à se rubéfier et finissent par se transformer en Aberrations si elles ne sont pas traitées. Neuron est donc là pour éviter ce genre de cas et pour réduire le nombre de Chimères et de méfaits qu’elles commettent.
On n’est pas tout seul
Dès le début du jeu, on sent bien la marque de fabrique de Platinium Games (et plus spécifiquement de Bayonetta) avec une intro jouable où on vous explique rapidement la situation dans laquelle vous vous trouvez ainsi que les contrôles basiques, le tout en éliminant des vagues d’ennemis. Après cette brève intro (plutôt stylée il faut l’admettre), un petit tutoriel vous débloque pas à pas les actions réalisables et vous permet de prendre en main le jeu de manière simple et intuitive. Le scénario très immersif vous permet de faire l’acquisition de votre Légion avant même de dépasser l’heure de jeu et pose très vite le contexte. En quelques minutes, vous sentez déjà le potentiel prometteur des mécaniques de combat. Avec la gâchette ZL, vous contrôlez la Légion, avec la gâchette ZR, vous utilisez l’arme de votre personnage. Une simple pression sur ZL enverra la Légion vers un ennemi ou la fera revenir sur votre position si elle est au combat. Sous certaines conditions, votre personnage se mettra à briller pendant quelques instants. Une pression de ZL à ce moment précis enclenchera une attaque synchronisée avec votre Légion.
Une pression continue de ZL vous permet de diriger la Légion avec le stick droit et d’effectuer d’autres actions spéciales comme vous propulser vers votre Légion ou utiliser ses compétences. Diriger la Légion vous permet de créer de nombreuses situations intéressantes, tant en combat qu’en exploration, la plus utile étant d’enchaîner les ennemis en leur tournant autour (un simple tour suffit). En progressant dans le jeu, vous aurez un total de cinq Légions sous votre contrôle. Vous ne pouvez en contrôler qu’une seule à la fois mais avez la possibilité d’en changer à tout moment en appuyant sur Y. Chaque Légion peut être équipée de deux compétences (affectables sur X et sur Y) que vous utiliserez la plupart du temps en combat. Ces compétences appelées Talents se débloquent en faisant gagner de l’expérience à votre Légion mais nous aborderons ce point un peu plus tard. Chaque Légion possède également une capacité qui lui est propre que vous pourrez activer en appuyant sur la touche L. Ces capacités vous seront également utiles tant en combat qu’en exploration.
Agent de police avant tout
En mode exploration, votre Légion peut vous aider dans vos enquêtes. Reliée à vous, elle vous servira d’yeux, de flair, de bras et même d’oreilles. Combinée à votre système de réalité augmentée IRIS, rien ne vous échappera et vos enquêtes se dérouleront toutes avec brio. De nombreuses quêtes et énigmes plus ou moins compliquées (que ce soit à résoudre ou à trouver) se présenteront à vous et vous aideront à progresser dans vos enquêtes. Un peu comme dans Bayonetta, vous avancez dans l’histoire par chapitres et chacun d’entre eux se compose d’un nombre de quêtes principales et secondaires à effectuer et d’objets à récupérer. Les enquêtes principales sont marquées d’une couleur rouge tandis que les enquêtes secondaires sont de couleur bleue. Le fil rouge qui vous permet d’avancer dans l’histoire est quant à lui indiqué en jaune ce qui vous permet de bien vous y retrouver. Hormis les enquêtes, vous devrez aussi tenter de ramasser le plus de matière rouge possible (une poussière laissée par la pollution ambiante et les Chimères) afin d’éviter à la population d’être davantage contaminée. Durant votre partie, vous risquez de ne pas pouvoir tout explorer ou débloquer car vous n’aurez pas accès à toutes les Légions et certains endroits ne sont accessibles qu’avec une Légion particulière. Cependant, à tout moment du jeu, vous pourrez rejouer un chapitre déjà terminé afin d’en explorer les moindres recoins. Cela sera nécessaire si vous comptez améliorer vos armes et Légions au maximum ou tout simplement faire le 100%.
A la fin de chaque chapitre, un score vous est octroyé en fonction de vos performances. Ce score déterminera l’expérience que vous allez acquérir ainsi que votre salaire. L’expérience est calculée sur le nombre d’enquêtes complétées, le taux de matière rouge récupéré, votre nombre de morts, le nombre de coffres récupérés et quelques autres paramètres. Cette expérience vous permettra de passer de niveaux pour gagner de la vie et une légère amélioration du temps de contrôle de votre Légion (cela augmente aussi votre salaire de base). Le salaire lui vous aidera à acheter divers objets ou améliorations pour votre personnage. Plusieurs modes de difficultés sont présents et vont influencer également le score. En mode Facile, vous n’avez pas de question à vous poser, le score déterminera uniquement l’expérience que vous allez gagner. En mode Normal et Extrême, vous aurez en plus de ça une note allant de D à S qui vous permettra de récupérer des récompenses supplémentaires à la fin de chaque chapitre. Le mode Extrême est accompagné d’une difficulté accrue qui entraîne la fin de partie dès que vous mourez. Le mode Normal vous laisse 2 vies contre 6 en Facile. Mais si vous souhaitez être tranquille et profiter uniquement de l’histoire, il existe le mode AutoCombat (disponible uniquement dans les parties en mode Facile) où vous n’aurez qu’à appuyer frénétiquement sur ZR pour attaquer avec votre personnage. Le jeu se chargera lui-même de faire les esquives, les attaques synchronisées, l’activation des talents, les changements d’arme et de Légions optimisés, etc… Et si vous souhaitez être assistés mais pas trop, vous pouvez vous-même décider de ce qui sera automatisé ou non depuis le menu AutoCombat. Une option intéressante mais à utiliser avec parcimonie pour ne pas perdre l’intérêt du jeu.
Les Légions mises à l’honneur
En éliminant des Chimères, vous récupérerez de l’ADN qui servira à améliorer vos Légions. Cette « monnaie » est cependant commune pour toutes vos Légions alors il faut trouver un bon équilibre pour bien la dépenser. Ces améliorations passent par un arbre de compétences où chaque point débloqué permet d’accéder aux suivants. Ces points vont généralement augmenter l’attaque ou la défense, permettre à la Légion d’apprendre des Talents, des bonus passifs ou ajouter des emplacements d’Aptitudes supplémentaires.
Les bonus passifs sont très intéressants à prendre puisqu’ils vous permettront de déclencher des attaques synchronisées plus fréquemment. Les attaques synchronisées se font de base à la fin d’un combo d’attaque du personnage principal. Mais avec les compétences, vous pourrez déclencher trois attaques synchronisées supplémentaires : avec une activation parfaite de la Légion, après une esquive ou après un ligotage. Ces attaques causent des dégâts non négligeables et vous permettront parfois de retourner des situations. N’hésitez donc pas à aller débloquer ces points dans chacun des arbres de vos Légions. De plus, chaque attaque synchronisée est différente en fonction de la Légion appelée. Ce serait du gachi de ne pas toutes les voir car elles en valent le détour.
Les Aptitudes sont des objets trouvés sur les ennemis qui vous permettront d’augmenter vos statistiques et celles de vos Légions. Cela peut passer par une vitesse de déplacement plus élevée, une résistance aux dégâts, une meilleure collecte d’objets et d’ADN ou encore du soin en fonction de vos actions. Les Aptitudes ont un coût d’équipement correspondant à un nombre d’emplacements. Vos Légions n’ayant qu’un seul emplacement au départ, il faudra donc faire les améliorations nécessaires dans leurs arbres de compétences respectifs pour pouvoir équiper une Aptitude de rang 2 ou de rang 3. En dehors de leur coût, certaines Aptitudes offrent des bonus supplémentaires qui sont très avantageux. Par exemple, vous avez des bonus qui vous permettent de voir la vie de vos adversaires, d’autres qui vous permettent de réduire certains types de dégâts (feu, glace, etc…) ou encore le plus utile : un bonus qui vous permet d’accéder aux Aptitudes de la Légion alors que vous ne l’utilisez pas. Il faut donc privilégier les Aptitudes qui confèrent des bonus puisqu’elles ne coûtent pas plus cher mais tout dépend de votre style de jeu.
Foison de contenu
En terme de gameplay, Astral Chain est extrêmement fluide, peu importe que vous soyez sur TV ou en portable. Les enchaînements sont vraiment très bien chorégraphiés et, hormis de légers petits caprices de la caméra de temps à autre, on ne ressent aucune gêne dans la maniabilité et aucun problème pour se repérer dans la cohue des combats. L’alternance entre le monde réel et le plan astral (où les Chimères emmènent leurs victimes) est dynamique et offre une immersion parfaite dans l’histoire et la progression. Les chapitres proposent du contenu vraiment varié avec beaucoup d’enquêtes (parfois poussées, parfois anodines), des énigmes, de la recherche, de la filature, du sauvetage, un peu d’espionnage, de l’infiltration mais aussi un bon nombre de phases de plateformes. Tous ne sont pas présents dans chaque chapitre mais le panel est assez large et le jeu parvient encore à nous surprendre sur la fin alors que l’on pensait avoir fait le tour des “activités”. Côté scénario, bien que le début puisse faire un peu cliché avec des stéréotypes de personnages (les regards avisés sauront rapidement reconnaître les méchants), on se fait quand même surprendre plusieurs fois en bien avec des retournements de situations spectaculaires, des combats gargantuesques, des musiques excellentes et une direction artistique aux petits oignons qui vient sublimer le tout. Platinium Games nous offre encore là un jeu où tout se révèle à la fin et qui ne fait regretter à aucun moment le temps passé à découvrir le fin mot de l’histoire. Pour les plus acharnés, un ultime chapitre se révèle une fois l’histoire principale terminée et vous permet de débloquer une bonne salve de contenu un peu plus corsés (des enquêtes prédéfinies avec vies limitées, peu importe le mode d’origine choisi) ou encore de refaire des chapitres précédents si vous n’aviez pas tout fait. Comptez au total environ 25 heures pour finir le jeu en prenant votre temps (et si vous ne retournez pas dans les anciens chapitres).
Cappy, es-tu là ?
Parlons maintenant des désagréments. Tout d’abord, le mode co-op. très bonne idée sur le papier, celle-ci devient un peu moins idéale dans la pratique, surtout lorsque cela n’est jouable qu’avec les joy-cons. Lors de notre preview, nous avions testé rapidement la co-op dans le cadre d’une phase d’exploration en enquête. Cela n’était pas gênant dans la mesure où la caméra suit les déplacements du joueur. Cependant, c’est le joueur qui incarne la Légion qui a le contrôle manuel de la caméra. Point notable, pour déplacer la Légion, ce même joueur doit rester appuyé sur ZL pour déplacer celle-ci. Sauf que quand vous déplacez la Légion, la caméra ne bouge plus et ne suit plus le personnage principal. De ce fait, le joueur qui contrôle la Légion doit alterner entre la caméra et ses déplacements pour permettre au joueur principal de voir où il va. Ce principe rend compliqué la co-op dans les phases de combats où il faudra que les deux joueurs soient “connectés” pour que tout se passe bien. Pour les phases d’exploration, chaque joueur possède une partie de la commande d’action et les deux doivent se coordonner pour effectuer les actions de Légion (écouter, renifler, creuser, ouvrir, couper, etc…) Cela est en tout cas très fortement relié avec la thématique du jeu et on ne peut pas le reprocher. Réussir à jouer en co-op ne sera pas insurmontable si vous parvenez à gérer efficacement la caméra, mais ne vous attendez pas à une promenade de santé. Le jeu solo offre tout de même une bien meilleure expérience.
Le second point un peu décevant est un peu plus personnel et lié à la progression des enquêtes. Chaque chapitre vous propose son lot d’enquêtes principales et secondaires. Cependant, en fonction de votre progression, si vous avancez un peu trop loin dans l’histoire (souvent sans le vouloir), vous risquez parfois de ne plus pouvoir faire retour arrière pour terminer une enquête sans forcément qu’il y ait d’indications. Cela n’est pas problématique en soi puisque vous pouvez refaire les chapitres. Mais c’est quelques fois frustrant de voir un coffre ou de la matière rouge à récupérer de l’autre côté d’une barrière dans la zone qui n’est désormais plus accessible.
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Conclusion
Avec son scénario bien ficelé, ses péripéties extravagantes, ses graphismes travaillés et sa bande son excellente, Astral Chain offre déjà de quoi nous divertir sans gameplay. Ajoutez-y un gameplay innovant bien huilé et très dynamique pour obtenir un cocktail explosif. Vous serez en permanence au cœur de l’action, avec des enquêtes parfois calmes et posées, parfois rythmées et soutenues. Votre Légion sera vous meilleur atout face à un monde corrompu et la maîtriser sera un challenge qui en vaut la peine. Combat, infiltration, réflexion, filature, interrogatoire, sauvetage... Toutes les ficelles du métier seront de la partie dans un contexte et une ambiance tels que Platinium Games sait nous fournir à la perfection. Avec sa difficulté adaptable, Astral Chain est à portée de tous et il serait fort dommage de passer à côté.
LES PLUS
- Gameplay dynamique et efficace
- Prise en main simple
- Visuellement très propre
- Des musiques excellentes
- Contenu varié et complet
- Difficulté adaptable
- Un semblant de "New game +"
LES MOINS
- Mode co-op très dur à prendre en main
- Éternels bugs caméra (bien que raisonnables)
25h, c’est plutot une bonne durée de vie pour ce type de jeu. Je m’attendais a moins (autour de 15h)
C’est donc une bonne surprise.
Le gameplay a l’air ouf et dense, ce qui est un bon point.
Ce qui me fait toujours hésiter, c’est l’univers, le lore du jeu, qui ne me plait pas des masses
J’espère vraiment une démo (ou que je puisse le tester chez quelqu’un avant) avant de passer a la caisse.
Car si je n’accroche pas a l’ambiance, il peut y avoir le meilleur gameplay du monde, ça me gâchera l’expérience.
Je pense qu’un joueur normal serait plus proche des 20h de jeu que des 25h. Mais j’ai pris plaisir à vraiment découvrir chaque recoin du jeu et à chercher tous les petits détails cachés à droite à gauche, essayer de résoudre toutes les enquêtes 🙂
Concernant l’ambiance et le lore, je te comprends. Mais si je peux te faire une recommandation : si tu as joué et aimé Bayonetta et Nier Automata, tu seras ravi 🙂
L’histoire de Bayonetta est un peu dans le même style je trouve. Un peu particulière et dure à accrocher au début. Mais au final, tu joues 1 chapitre, puis 2, puis 3 et en fait, t’es déjà à fond dedans ^^
Après, j’en ai pas parlé dans le test parce que c’est un peu « anodin » mais une partie de l’équipe qui a fait Nier Automata a participé sur Astral Chain. Et ça se voit sur tout ce qui touche à la robotique dans le jeu (voix-off et système de Réalité Augmenté IRIS). Côté immersion, c’est ouf !
Là ça commence à donner envie
Wahou ! Trop impatient d’y jouer… ! 🙂
J’achète !
Et voilà, il est dans ma switch, 1 jour avant sa sortie . Mon sentiment sur mes premières heures :
Un très bon jeu signé platinium games ! Le jeu est dynamique et m’a l’air bien complet ! La difficulté est au Rdv, et les musiques sont geniales. Je suis tellement fier de ma switch . Jetait fier aussi de ma wii u mais les développeurs n’y était pas…un jeu que je recommande chaudement !
Vivement le 30 !
Me concernant, ça sera une découverte totale car n’ayant jamais touché ni à Bayonetta ni à NierAutomata!
Ce qui m’a poussé à franchir le cap c’est surtout la DA et le gameplay fort sympathique et immersif.
On verra ce que ça donne
J-4
jeu préco chez auchan, vivement la livraison
Il arrive bientôt chez moi !! Je lirais le test après l’avoir prit en main 😉
Alors, ton ressenti ?
Bon finalement j’ai sauté le pas.
Le premier ressenti est bon (env 2h de jeu)
C’est très fluide, c’est plutôt très beau (mais quand même sombre)
Les combats sont très dynamiques et spectaculaires.
Le bémol pour le moment, c’est l’histoire que je trouve très classique avec des rebondissements qu’on voit arriver à 10km. Ça s’améliorera sans doute après, une fois le scénario bien posé.
« Le bémol pour le moment, c’est l’histoire que je trouve très classique avec des rebondissements qu’on voit arriver à 10km »
#NoSpoil C’est effectivement ce qu’on se dit au début… 🙂
C’est ce que je me disais bien
Sinon ça serai une déception.
Bon déjà, j’ai fais une enquète en journée, ce midi.
C’est déjà moins sombre comme environnement 🙂