War Theatre est un énième clone d’Advance War qui normalement se cantonne à Steam, mais ici les développeurs d’Arcade Distillery ont décidé de nous sortir cette copie basique sur Nintendo Switch. Comme à son habitude, le studio nous livre des artworks de toute beauté sur le thème qu’ils chérissent : la Dark Fantasy, ici sur fond de Post Apocalypse.
Une guerre pas si avancée
Pourquoi le comparer à Advance War ? Pour la simple raison que nous avons ici le droit au fameux Pierre-Feuille-Ciseaux, les unités d’infanteries one shot les unités volantes qui one shot les blindés qui eux… eh bien, one shot les unités d’infanteries. Les combats se déroulent donc de manière simple on fait spawn les unités qui peuvent battre celle de l’ennemi… et c’est tout. Pour faire spawn nos unités, il faut les payer. L’argent se gagne en prenant des bâtiments sur la carte et pour les invoquer il faut prendre des usines.
Des héros sont présents aux nombres de 7, mais très peu d’intérêt à chacun d’eux, ils sont tous des gros bills et ont des pouvoirs plus ou moins utiles. Les unités sont au nombre de 3 par catégories et elles sont toutes disponibles dès le début.
C’est pas si calme que ça la campagne
Le gros mode de War Theatre est son mode campagne dantesque, 7 campagnes ! Oui vous m’avez bien lu : 7 héros donc 7 campagnes avec un scénario très… court… En général deux ou trois lignes de dialogues au début et à la fin de chaque niveau. L’histoire ? Eh bien la même pour toute : on veut une arme, dans un monde post-apocalyptique c’est presque normal. Le souci vient clairement de la difficulté abominablement mal dosée. Des niveaux sont ridiculement simples quant à d’autres affreusement difficiles.
Le jeu nous permet (voire nous oblige, tellement c’est dur parfois) d’acheter des Perks avec l’argent que l’on gagne en faisant des quêtes. Quêtes qui par exemple sont “cumuler 50k d’argent” et Perks qui vont rajouter X% de dégâts aux infanteries, etc…
Des modes un peu classiques
Nous avons un mode escarmouche, qui permet de choisir son héros et de se lancer contre l’ordinateur en 1v1 selon 3 types de victoire possible, tuer le chef ennemi, prendre tous les QG ou bien tuer toutes les unités ennemies de la map. Un mode multijoueur (le testeur a attendu 30 minutes sans jamais trouver un joueur, impossible donc de dire si c’est fluide).
Le mode campagne bien copieux comme expliqué plus haut. Les options sont légères, seulement le son est réglable réellement. Et pour finir un magasin qui permet de prendre nos quêtes pour gagner de l’or et ainsi le dépenser soit en héros (pour le mode escarmouche, si vous n’en avez pas acheté, un héros est disponible chaque jour en roulement comme un free 2 play), soit en Perks.
Conclusion
War Theatre n’est pas un mauvais jeu, mais attention, ce n’est pas non plus un jeu extraordinaire. Si vous aimez les jeux de stratégies très classiques, que Wargroove a déjà été poncé et que la patte visuelle d’Arcade Distillery vous plaît son petit prix (8.99€) peut vous satisfaire.
LES PLUS
- La Dark Fantasy d’Arcade Distillery
- Le mode campagne très long
LES MOINS
- Difficulté complètement absurde
- Aucun tutoriel
- Système de jeux trop punitif
😀 je ne m’attendais pas à cette note après lecture ^^ » De toute façon il ne m’attirait pas ^^
Le soucis c’est que je pouvais pas lui donner une bonne note. À mes yeux il n’as rien d’exceptionnel il utilise un système déjà éprouver en le rendant un peu plus lourd et moi’s agréable (c’est que des histoire de one shot, si tu as l’avantage tu one shot direct c’est abusé). C’est pas une cata mais loin d’être un super jeux (vraiment vraiment sur switch c’est sur wargroove qu’il faut se diriger ^^)