Avez-vous déjà vu ? Un lapin ninja qui part à l’aventure avec son ami renard à la recherche des carottes volées par une armée de taupes ? Avec Ninjin : Clash of Carrots, maintenant oui.
La fable du lapin et de la taupe
Alors c’est vrai, le scénario ne casse pas trois pattes à un lapin, mais c’est pourtant ce pitch qui va lancer Ninjin, ce fameux lapin ninja, à retrouver les carottes dérobées de son village. A la tête d’une armée, Shogun Moe a entrepris de voler toutes les carottes à des fins personnelles. Mais quelles sombres raisons le poussent à vouloir faire ça ? À Ninjin de le découvrir. Vous voilà alors plongé dans un monde sous forme de Japon à l’ancienne, avec samouraïs et ninjas à la demande. Ninjin (ou Akai, son acolyte renard, vous avez le choix), se déplacera sur une carte découpée en plusieurs mondes, chacun ayant plusieurs niveaux à parcourir. À chaque niveau, le joueur va devoir combattre plusieurs vagues d’ennemis, sous forme de beat’em all. La particularité du jeu ? L’écran ne s’arrête pas.
En fait, le personnage choisi va se déplacer de façon latérale sans jamais – ou rarement – s’arrêter. Les ennemis viennent de devant, de derrière ou de côté pour vous mettre des bâtons dans les roues. La plupart des niveaux voient l’apparition d’un nouvel ennemi, avec un nouveau pattern à apprendre (des sangliers lanciers qui vous foncent dessus, des démons qui attaquent par l’arrière, des caméléons qui se rendent invisibles, etc..). De plus, pratiquement chaque niveau est synonyme de combat de boss. Les premiers niveaux sont faciles et servent plus de tutoriel aux différentes attaques et combos possibles. Le gameplay est particulièrement dynamique, et on se surprend des fois à agir avant de réfléchir. La difficulté, bien menée, va monter crescendo au fil des niveaux, mais pour s’en sortir, Ninjin est muni de tout un arsenal d’armes différentes.
Les carottes sont cuites
L’équipement est réparti en différentes catégories : principale, arme de jet, accessoires et pierre. Il existe une centaine d’arme, une trentaine d’arme à distances, pareil pour les artefacts. Certains de ses équipements sont gorgés d’un élément particulier, des effets variés sont aussi disponibles grâce à d’autres accessoires. En ce qui concerne les pierres, elles permettent, via une jauge dédiée, de déclencher un coup spécial qui va durer quelques secondes sur l’écran une fois celle-ci remplie. Il existe différents moyens de se procurer l’équipement, que ce soit à travers la boutique du jeu ou des coffres qui sont lâchés par certains ennemis lors des phases de combat. On a même parfois la bonne surprise de voir quelques clins d’œil à d’autres œuvres (la Master Sword de The Legend Of Zelda !). Pour ce qui est de la monnaie du jeu, vous ramassez les carottes en combattant les différents sbires que vous rencontrerez au fil de votre aventure.
Quoi d’neuf, docteur ?
L’univers du jeu est quant à lui bien représenté : les graphismes sont simples, mais bien réalisés. Les décors sont variés, le joueur parcourant autant une forêt sombre qu’une montagne enneigée. De même pour les quelques musiques du jeu, surtout celles des phases de combat qui restent en tête, mais dans le bon sens du terme. La durée de vie du soft est bonne pour le tarif exercé. Concernant les modes de jeu, vous avez le choix entre un mode solo ou en coop (local ou en ligne), ainsi qu’un genre de mode survie, avec des vagues d’ennemis aléatoires. Ce mode, appelé Oni TV, va permettre notamment de récolter des armes exclusives. De quoi encore passer du temps après avoir fini le jeu.
Conclusion
Même si le jeu ne brille pas par son scénario, Ninjin : Clash of Carrots est un bon beat’em all indépendant, bercé par de bonnes idées de gameplay qui ne révolutionnent certes pas le genre, mais qui a pourtant tendance à faire passer un bon moment. Et à ce tarif, on ne peut que craquer ! Allez, qui veut se faire de la taupe ?
LES PLUS
- Le gameplay dynamique
- Art-design beau et différent
- Possibilité de jouer à 2
LES MOINS
- Le scénario bateau
- Peut-être un chouia trop dur à la fin ?
- Les ennemis caméléons...
Les graphismes sont spéciaux quand même
C’est sur qu’on ne voit pas ça souvent, ça plaît ou ça plaît pas. Personnellement j’ai accroché tout de suite
Bah pas moi xD
Une course folle ce jeu ! ^^