Que diable font ces oursons trop mignons à galoper comme des fous furieux sur le dos d’une planète ressemblant vaguement à la nôtre ? À première vue, l’affaire est totalement improbable… et il se pourrait bien que nous n’en apprenions guère davantage sur le pourquoi du comment. Mais si les ursidés décident de faire un 100m sur la terre comme nous pourrions assister à un numéro de cirque, soit les développeurs d’Astro Bear sont terriblement perchés et nous ont concocté un jeu totalement déjanté, soit c’est un fiasco sans précédent. La réponse dans notre test !
Développé par QubicGames, Astro Bears ne se noie effectivement pas dans des détails futiles : sans histoire ni préambule véritable (une jolie petite vidéo suffira !), vous voilà projeté dans le menu du jeu, non traduit en français, précisons le rapidement. Néanmoins, point d’inquiétude, il n’est guère nécessaire d’avoir un excellent résultat au test du TOEIC pour comprendre le principe du jeu. Simple et fichtrement efficace.
En solo, c’est rigolo :
Un seul mode de jeu est disponible pour les solitaires à la manette : le Jetfish Hunting (ça claque ou bien ?!)
L’objectif y est d’une extrême simplicité dans les faits, rapidement tortueux une fois plongé dans le feu de l’action. Commencez dans un premier temps par choisir votre ourson favori : 7 au choix (+1 aux caractéristiques aléatoires), avec chacun leurs petites caractéristiques, loin d’être anodines. Certains seront dotés d’une vitesse soutenue, d’autres d’une récupération impeccable, ou encore d’une capacité à tourner parfaite. Autant d’atouts appréciables pour l’objectif qui vous attend.
Au début, admettons le, nous nous sommes surtout intéressés à la bouille des oursons. Certains ont l’air un peu plus sympas que d’autres… alors pour une première tentative, laissons parler notre cœur plutôt que notre stratégie de winner !
Une fois dans l’arène, la prise en main est quasi automatique. Vous êtes aux commandes de l’ourson sélectionné par vos soins, et vous devez récupérer tous les poissons mobiles qui apparaissent les uns à la suite des autres. À la manière de l’illustre jeu du serpent, que les trentenaires d’aujourd’hui n’oublieront jamais sur leur premier téléphone portable, chaque poisson récolté fait s’allonger la traînée derrière vous. Une traînée sensible qu’il vous est indispensable de ne pas toucher sous peine de voir s’afficher illico le Game Over (à moins d’avoir choisi un ourson avec une vie en rab dans sa poche !). La partie s’organise sous forme de niveaux qui s’enchaînent au fil des poissons récoltés. Si le premier niveau s’apparente à une douce prise en main avec une récolte de 10 poissons, tout se complique à partir de 25… en effet, les poissons de l’espace sont de plus en plus nombreux, mais la planète sur laquelle vous courrez à toute berzingue, elle, n’est pas plus volumineuse ! Votre traînée devient dès lors de plus en plus encombrante et un brin de justesse et même de stratégie ne seront pas de trop pour collecter tous ces malheureux petits poissons (qui n’ont pas plus de raison d’être dans l’espace que vous !)…
Pour vous venir en aide, un petit ourson est capable de planer quelques secondes. Ces courtes sessions de vol demandent néanmoins de l’énergie et cette dernière se vide très rapidement. Il vous faudra donc économiser vos sauts afin de ne pas vous plonger lamentablement vers la mort. Une courte accélération est aussi possible, mais elle peut rapidement devenir délicate avec tous les obstacles qui s’amoncellent sur la planète… Si les premières parties peuvent sembler assez simplistes, plus vous avancerez dans les niveaux, plus vous allez commencer à imaginer quelques menues stratégies : puisque les poissons que vous devez attraper sont mobiles, ne faudrait t-il pas mieux limiter vos déplacements dans un seul hémisphère en attendant que le-dit petit poisson se rapproche lui même de vous, plutôt que de lui courir après et d’épuiser votre énergie en cumulant les sauts…? Nous vous laissons y réfléchir…
À plusieurs, c’est encore meilleur !
Si le jeu du serpent vous a toujours séduit, imaginez ce qu’il en est à plusieurs…
Le concept n’est certes pas nouveau, mais il fonctionne toujours à merveille. Astro Bears ne déroge donc pas à la règle et se bonifie avec vos amis qui se joignent à la soirée canapé.
Plusieurs modes de jeux sont dès lors disponibles :
– Le mode Party (de 2 a 4 joueurs) : choisissez le nombre de points pour remporter la partie, la taille de la planète sur laquelle vous allez galoper, si le ruban qui traîne derrière vous est d’une longueur infinie ou pas, et enfin la couleur de la planète. Après l’ultime choix des personnages, la partie peut enfin commencer ! Cette fois ci, l’objectif est de rester en vie le plus longtemps possible. La traînée qui persiste sous le passage de votre adversaire mais aussi de vous même devient votre plus grand ennemi…
– Le mode Competitive (2 joueurs) : chaque joueur choisit 3 oursons, tandis que le jeu décide aléatoirement les conditions de la partie (taille de la planète et traînée derrière soi infinie ou non). Toucher votre propre traînée et votre adversaire remportera 1 point. En touchant la trajectoire de l’ennemi, ce dernier remportera 2 points. Le principe est donc globalement le même que précédemment, avec un système de manche aléatoire.
– Le mode Jetfish Hunting (2 joueurs dans ce cas) : reprenant le même principe qu’en solo, il vous faut remporter un maximum de poissons. Mais à deux, certes cela peut être plus fun, mais ce n’est pas forcément plus facile… en fait, c’est même franchement plus difficile !
Afin de vous accompagner au fil de vos diverses parties, la musique s’avère être rythmée et pas trop prise de tête. Sans rester non plus dans les annales des meilleures mélodies, cette dernière accompagne néanmoins avec succès votre progression, accélérant la cadence lorsque la partie se complique.
Assurément vous ne passerez pas la soirée sur Astro Bears, mais vous y passerez probablement un bon moment… ce qui est déjà un excellent point pour un petit jeu proposé à 7 euros sur l’Eshop de la Nintendo Switch ! Nous ne lui reprochons au final qu’un contenu un peu maigre, notamment en solo.
Le saviez vous ?
Les origines du jeu du serpent que nous connaissons tous remontent au 1976, sur les bornes d’arcade. Débarque alors un drôle d’ovni nommé « Blockade» qui remportera un grand succès. Au départ, il ne s’agit que d’un petit jeu multijoueur où il suffit de ne pas toucher son adversaire. Un peu plus tard mais toujours la même année, le concept se bonifie avec la sortie de « Bigfoot Bonkers » qui reprend les mêmes règles du jeu, avec des obstacles en plus !
Conclusion
Astro Bears s’avère être une belle surprise. Avec des graphismes simples mais mignons, il offre aux joueurs le plaisir de quelques parties, juste pour le fun en solo, mais aussi et surtout à plusieurs. Très accessible et totalement addictif, son petit prix renforce notre belle opinion sur ce titre. S’il ne fait assurément pas le poids face à un Mario party, sa bonne humeur lui fait garder la tête haute ! Les aficionados du serpent glouton ne pourront être que ravis d’un tel titre sur Switch !
LES PLUS
- Accessible
- Additif
- Fun en solo et bien plus encore à plusieurs
- Mignon
LES MOINS
- Aucune histoire
- Un seul mode de jeu en solo
- Des modes de jeux similaire en multi
depuis le temps que je le vois en promo sur l’eshop, je me demandais ce qu’il vallait
C’est un jeu où on en fait vite le tour ;3
Je passe, manque de style , d’allure , de challenge, d’accroche pour que je le prenne ^^ »
il est souvent a moins d’1 €.
a ce prix, ca fait l’affaire