Amis gamers, prenez garde… Derrière ce titre peut racoleur pourrait bien se cacher notre nouveau coup de cœur de la rédaction Nintendo Town… Pourquoi tant d’amour dans ce monde de brut ? On vous dit tout dans ce test…
Édité par D3 Go, Puzzle Quest n’en est guère à son coup d’essai. D’ores et déjà proposé sur Nintendo DS ou encore sur Nintendo Wii dans des opus plus ou moins célèbres tels que Puzzle Quest : Galatrix et Puzzle Quest : Challenge of the Warlords, peut-être êtes-vous passés à côté de ces titres. Si ces derniers mériteraient pourtant que l’on s’y attarde, notre regard se tourne aujourd’hui sur le petit dernier de la série, regroupant justement Puzzle Quest : Challenge of the Warlords et son extension Revenge of the Plague Lord, ainsi que du contenu exclusif à cette version. Autant vous prévenir tout de suite : le contenu, justement, ne manque pas !
Une idée géniale :
L’ensemble du jeu repose sur une idée simple mais ô combien efficace : mixer ensemble tous les ingrédients d’un bon RPG avec ceux d’un puzzle type match 3 totalement addictif, secouez bien tout ça, ajoutez-y une musique héroïque (vous souvenez vous de la BO du film de1992 « Le dernier des Mohicans » ? Nous sommes dans cette trame !) et une durée de vie solide… vous venez de créer le tout dernier Puzzle Quest. Tout débute par le choix de votre personnage. La patte RPG est alors bien perceptible puisqu’il vous faudra choisir l’apparence de votre héros mais aussi et surtout sa classe : au nombre de 13, elles sont toutes distinctes et proposent dès lors un niveau de jeu allant du plus facile au plus difficile… vous nous voyez déjà venir : oui la rejouabilité du soft passera aussi par-là ! Changer de personnage bouleversera votre façon de jouer ! Particulièrement bien épaulé pour partir à l’aventure, la belle Evelyne vous aiguillera avec sagesse sur toutes les missions importantes à venir, tout en vous apprenant les bases du jeu et ce qu’il vous faut connaître rapidement au grès des nombreux menus disponibles.
Malgré quelques coquilles de traduction, le jeu est totalement en français et globalement bien écrit.
Un gameplay efficace :
La trame générale du jeu n’aura bientôt plus de secret pour vous : il vous faudra voyager de contrées en contrées afin de servir votre reine, gagner en maturité, en sagesse et en puissance, aider de nombreux personnages secondaires, éviter la guerre, réaliser de nombreuses escortes d’un village à un autre, et tant d’autres… sans oublier les inévitables combats qui viendront s’immiscer, genre de rien, sur votre chemin. Des orcs, des serpents, des araignées, des chauves-souris, des squelettes… autant de sympathiques bestioles prêtes à en découdre avec vous.
Afin de réaliser toutes ces quêtes innombrables, le principe repose toujours sur un puzzle terriblement addictif. Le jeu débute par une grille remplie de diverses gemmes et têtes de mort. Basculez une case pour regrouper ensemble 3 (ou plus) symboles identiques pour les voir disparaître, tandis que de nouveaux apparaîtront au sommet du jeu. Chaque gemme détruite vous donnera du pouvoir (mana), tandis que les têtes de morts viendront directement frapper votre adversaire. Reposant sur le principe du tour par tour, votre ennemi réalise son tour à la suite du votre, et la partie se termine à la perte de tous les points de vie du combattant.
Grâce aux gemmes collectées, vous pourrez prodiguer différents sorts : d’attaque contre votre assaillant, de défense pour vous protéger de ses coups, ou encore vous redonner des points de vie ou de mana. Bien entendu, ces sorts sont en fonction de votre classe… mais une subtilité vous permet d’acquérir d’autres magies, nous y reviendrons.
Quelques gemmes violettes, ressemblant à des étoiles, parsèment aussi le plateau, accompagnées de pièces d’or. Vous l’avez deviné… regroupez ensemble les pièces pour remplir votre butin, regroupez les étoiles pour gagner de l’expérience. Tel un RPG traditionnel, cette expérience vous sera indispensable pour grimper dans les niveaux, et devenir dès lors de plus en plus fort… des points seront alors à disperser à votre convenance dans votre tableau d’expérience, privilégiant la ruse, le combat, ou encore une catégorie spécifique de gemme (et de fait, de mana). Autant de stratégies qui rendent chaque (longue !) partie unique.
Du contenu, du contenu, et encore du contenu :
Comme souligné précédemment, le nombre de quêtes proposé est impressionnant. S’il est possible de suivre uniquement la trame principale (définie en jaune sur la carte), les quêtes secondaires (définies en bleu sur la carte) complètent admirablement le jeu et permettent assurément de gagner en expérience et en puissance. Par ailleurs, le jeu ne s’arrête pas là… Au cours de vos pérégrinations, vous ferez la rencontre de multiples personnages. Certains seront dès lors ravis de vous accompagner afin de vous épauler au combat. Mais attention, il vous faudra faire les bons choix…
Aussi, il vous est possible (et recommandé !) de bâtir votre citadelle pour parfaire votre pouvoir : la construction d’une tour de mage vous permettra d’apprendre les sorts de vos prisonniers (la voilà votre magie supplémentaire !), la forge sera idéale pour bâtir de nombreux objets, le temple sera fort utile pour améliorer vos compétences… autant de constructions à réaliser plus ou moins rapidement, moyennant quelques deniers tout de même. N’espérez pas non plus acquérir de nouveaux sorts ou de nouveaux objets si facilement… la victoire dans un mini jeu est nécessaire, et n’est guère toujours évidente !
Tandis que vous vous battrez sans relâche pour répondre à toutes les quêtes sollicitées un peu partout sur la carte, il vous est possible de vous confronter à un adversaire un peu plus coriace : une citadelle à part entière. Tel un valeureux conquérant, vous devrez mener le siège jusqu’à son terme pour l’acquérir… la victoire n’est guère évidente mais elle sera source de revenus et assurément de fierté !
Enfin, il vous est bien entendu possible de faire quelques emplettes afin de soulager votre bourse gorgée d’or. Et comme si cela ne suffisait pas, n’hésitez pas à aller trinquer à la taverne du coin… il semblerait que les ragots y sont de rigueur pour qui sait être généreux…
À deux, est-ce bien nécessaire ?
Pour le coup, le multijoueur nous a semblé totalement inexistant : impossible de rejoindre la moindre partie en ligne. Assurément, l’intérêt du soft n’est pas là… espérons tout de même une recrudescence de joueurs afin de pouvoir au moins le tester… ! Quoiqu’il en soit, à ce jour, ne prenez pas le jeu pour de folles parties endiablées à plusieurs ! Le jeu est un bijou, mais un solitaire… à juste titre !
Rien ne sert de courir… ? Vraiment ?
Après tous ces éloges pour le soft, passons au sujet qui fâche, qui chiffonne, qui désole. Oui nous avons été passionnés par la trame de ce jeu au contenu incroyable. Oui nous avons passé des heures et des heures à switcher des symboles. Oui nous nous sommes dit « juste une heure… » et trois heures plus tard, nous étions toujours accrochés à la manette, bien décidés à en découdre.
Mais il y a un point qui nous a lourdement chagriné. Puzzle Quest est le roi des ralentissements et des chutes de framerate. Tandis que vous êtes plongés dans votre partie, le petit cœur de bave au coin de la lèvre, totalement absorbés par le jeu, la partie souffre d’une lourdeur considérable, cassant tout le rythme du jeu. Les explosions de gemmes deviennent laborieuses et nous nous sommes surpris à nous demander « c’est à moi de jouer là ? Ah non… c’est juste très long… ».
Certes, votre plaisir ne sera pas franchement bafoué. Mais tout de même. Quel dommage !
Enfin, dernier point qui nous semblait important de relever, la chance fait partie intégrante de l’ensemble de vos parties. Vous vous surprendrez à pester « mais il a trop de chance lui !!! », ou encore sur d’autres parties « Popopo…la chance que j’ai eue là ! ». Bien entendu, la roue ne tourne pas vraiment lorsqu’il s’agit d’un boss… ou d’une citadelle ! Mais soulignons tout de même qu’il vous est possible de recommencer encore et encore (et encore et encore) tout en conservant l’expérience et les pièces acquises au fil des parties. Ainsi, ce n’est jamais véritablement un coup pour rien…
Puzzle Quest est disponible sur l’eshop de la Nintendo Switch au prix de 16 euros environ.
Le saviez-vous ?
Vous souvenez vous du célèbre Columns, jeu emblématique initialement créé en 1989 par Jay Geetsen, porté sur ordinateur et Atari , puis disponible bien plus tard sur Nintendo 3DS en 2013 ? Nombreux joueurs se sont frottés à ces petits pierres précieuses…. Et y prennent toujours plaisir aujourd’hui grâce à l’essor du retrogaming. Le soft est toujours disponible sur l’eshop de la Nintendo 3DS pour moins de 5 euros !
Conclusion
Malgré quelques défauts notables (et plus particulièrement d’importants ralentissements), Puzzle Quest n’en demeure pas moins un excellent jeu, terriblement addictif, à en oublier le temps qui passe ! Regroupant avec justesse les joies des RPG traditionnels et l’attirance que nous avons (pour beaucoup !) pour les matchs 3, le soft dispose en outre d’un contenu incroyablement riche qui devrait vous distraire pendant de nombreuses dizaines d’heures. D’ailleurs, nous y retournons !
LES PLUS
- Totalement addictif !
- Richesse du contenu
- Astucieux mélange de RPG et match 3
- La musique des différents matchs !
- Bonne rejouabilité
LES MOINS
- Nombreux ralentissements
- Des graphismes modestes
- Le multijoueur... impossible à tester !
j’aime bien le principe du jeu et j’espère voir aussi sur switch peut être les jeux du genre de Craddle of Rome et Egypte que j’ai adoré sur DS et 3ds 🙂
je ne comprend pas comment ce jeu peut souffrir de baisse de framerate comme cela.
Clairement un manque d’optimisation de l’ensemble
C’est ridicule