Il existe sur Switch une multitude de jeux permettant de jouer à plusieurs, que ce soit des jeux de combat, jeux de courses ou encore des party-games. Parmi ceux-là, il y a GoatPunks. Mais est-il aussi fun qu’il le laisse paraître ?
Simulateur de chèvre
GoatPunks est un jeu multijoueur, qui peut aussi bien se jouer en solo et dont le but est d’amener sa chèvre en haut d’une montagne (!). Alors oui, c’est ce qu’on appelle un concept loufoque, et ce genre de concept conviendrait peut-être mieux au format de mini-jeu plutôt que de party-game. Il y a bien quelques petits gimmicks de gameplay qui améliorent la profondeur d’une joute, mais rien de transcendant. Explications : une partie se joue à 4, que ce soit avec des ordis ou avec de vrais joueurs. Le but, comme expliqué plus haut, est d’amener votre personnage au sommet d’une montagne et d’y rester pendant 30 secondes. Avant toute chose, vous choisissez votre animal parmi 9 personnages (dont 6 disponibles au début du jeu), vous le personnalisez avec un accessoire, choisissez une couleur, puis sélectionnez le stage où vous souhaitez jouer votre partie parmi les 9 disponibles (chaque personnage à son stage spécifique). Sachez que chaque protagoniste a ses propres caractéristiques, mais on ne remarque pas vraiment de différences…
Lorsque la partie se lance, vous êtes tous en bas de la montagne. Il faut donc monter le plus vite possible et y rester le temps qu’il faut pour gagner la partie. Pour ce faire, vous avez le choix entre différents chemins. Certains power-up sont disponibles pour faciliter votre ascension. Il est aussi possible de dasher pour se rendre au point le plus haut plus facilement ou vous pouvez aussi utiliser un bouclier qui vous protégera des attaques ennemies. Chaque stage comporte aussi sa spécificité (des lanternes qui flottent dans le stage ninja, un rapace qui vous emmène en haut dans le stage indien, etc…) pouvant ainsi vous aider à atteindre le sommet. Une fois celui-ci atteint, il faudra maintenir sa position en lançant notamment sur les ennemis des missiles qui les feront tomber de plusieurs étages. Il est aussi possible de prendre le risque de redescendre pour pousser ses adversaires, ce qui arrêtera le chrono spécifique à la victoire. D’ailleurs, si par malheur vous perdez votre place au sommet, ou si un adversaire vous pousse de cette place, votre chrono se mettra à diminuer lentement, jusqu’à atteindre un seuil minimum.
♪ Elle escaladait la montagne en biquette * clap clap *
Sur le papier, le but du jeu peut s’avérer drôle. Manette en main, c’est une autre paire de manche. Le concept en soi est facile à comprendre, mais c’est assez difficile à maîtriser. Lorsqu’on arrive au sommet, il est difficile de viser les autres concurrents, on a l’impression que ceux-ci sont intouchables. Paradoxalement, on peut avoir du mal à esquiver les missiles d’un adversaire se trouvant au sommet. C’est d’autant plus frustrant, surtout lorsqu’on se trouve en haut, qu’on nous pousse et qu’on se retrouve pratiquement tout en bas.
Nous disions plus haut qu’il est possible de jouer seul ou accompagné. Préférez le multi, c’est beaucoup plus fun car on a tendance à s’ennuyer en solo. En ce qui concerne les modes de jeux, vous avez le choix entre l’ascension classique, une chasse au trésor où le but est d’amener 60 pièces d’or au sommet de la montagne (sachant que vous ne pouvez transporter que 10 pièces au maximum), ou encore un mode élimination. Il existe aussi un mode solo où le but est de survivre à plusieurs vagues d’ennemis en leur balançant des missiles depuis le sommet. Il y a aussi un genre de mode histoire où il faut enchaîner les 9 stages d’affilé, avec à la clé un nouveau personnage à débloquer. Mais faites attention : si vous quittez ce mode, vous devrez le recommencer depuis le premier tableau. Pour finir sur les modes de jeu, il y a aussi un mode online, que nous n’avons pas pu tester étant donné que nous n’avons trouvé aucun autre adversaire…
Ça me rend chèvre
Vu qu’il n’y a pas vraiment de scénario, nous ne prendrons pas ce critère pour la note finale ; nous le remplacerons par le côté multijoueur. Et celui-ci se porte plutôt bien avec une bande de pote, quoique vous ne passerez pas trop de temps dessus au risque d’être dégoutté du soft. GoatPunks peut faire office d’apéritif avant de lancer un Mario Kart ou un Smash Bros. Si le gameplay peut s’avérer frustrant, la durée de vie pour ce genre de production ne s’en tire pas trop mal avec ses différents modes de jeu. Petit bémol pour la bande-son du jeu qui ne restera pas dans les mémoires. On peut même dire qu’au bout d’un moment, les musiques agaceront plus qu’autre chose. Pour ce qui est de la réalisation, là encore ce n’est pas très glorieux. C’est peut-être un jeu à petit budget, mais nous avons connu mieux. Quoique le design rigolo des chèvres pourrait plaire aux plus jeunes.
Conclusion
GoatPunks manque malheureusement de qualités pour vraiment l’apprécier. On l’oubliera très vite, et risque de prendre la poussière sur notre Switch. Avec de meilleurs graphismes, une bande-son plus travaillée et un gameplay moins frustrant, il aurait pu s’imposer. Néanmoins, ce jeu pourrait plaire à un public plus jeune, ou même pour de petites joutes entre amis avant de jouer à un jeu plus construit.
LES PLUS
- Pour de petites sessions de jeu
- Plusieurs modes de jeu
LES MOINS
- Manque de charisme évident
- Les commandes peuvent s’avérer frustrantes
- Des musiques basiques
- Un chouia cher pour ce que c’est
Bine sympa à plusieurs, on dirait 🙂
Il peut faire l’affaire pour quelques partie mais il lasse vite, c’est très répétitif
Les tableau différents sont sympas , après oui en effet en parties rapides avec d’autres jeux ça doit être mieux pour des soirées amusantes ^^
dommage, j’aurai cru qu’il aurait eu plus