Nous vivons dans un monde rempli de violence et vous pouvez observez tous les jours de nombreux meurtres ou actes de barbarie à travers les différents médias. Certaines personnes, plus ou moins influentes, essaient d’en faire porter le chapeau aux jeux vidéo dit “violents” afin de justifier les agissements de ces déséquilibrés. Il est vrai que notre société ne souffre d’aucun autres maux… Redeemer est clairement un jeu qui pourrait servir à alimenter le débat.
Vasili, le dieu de la guerre
En effet le titre de Subaka est un Beat’em all ultra violent et gore dans lequel vous incarnez Vasili, un ancien mercenaire qui ressemble énormément à Kratos (héros de God Of War) et qui, dopé par les affrontements, se retranche dans un monastère coupé du monde afin de méditer et de contrôler cette brutalité qui coule dans ses veines. Tout se passe bien durant de longues années jusqu’au jour où son passé le rattrape et que le monastère se fait attaquer, se traduisant par la mort de nombreux moines, ce qui amène Vasili à engager une vengeance sans limite. L’histoire est ce qu’il y a de plus classique, sans aucune surprise, mais vous donne une raison de ne pas avoir de scrupules quant au massacre que vous allez créer.
Une chose est certaine, le titre de Sobaka Studio est jouissif et cela est dû en grande partie à son gameplay fun et accessible. Le système de combat est proche de l’excellente série des Batman Arkham de Rocksteady avec deux touches d’attaques (légères et lourdes), d’une roulade qui sert d’esquive et d’une touche de contre attaque lorsque l’ennemi devient rouge. Vous aurez à votre disposition des armes de corps à corps (pour lesquelles le gameplay reste identique) et des armes à feu que vous trouverez dans les niveaux, sur le cadavre de vos ennemis ou encore en leur arrachant des mains. L’utilisation des armes se fait via le joystick droit pour viser et “ZR” pour tirer. Les armes de corps à corps ont une usure appelée “résistance”, qui une fois arrivée à zéro, entraîne la perte de votre arme. Pour les armes à feu, le principe est le même, mais c’est lorsque le nombre de munitions tombe à zéro que vous les perdez.
Une méditation qui n’a pas fonctionné
Une fois vos ennemis au plus mal, un crâne rouge apparaît au dessus de leur tête signifiant que vous pouvez effectuer, en appuyant sur “A”, une des nombreuses exécutions, toutes plus violentes les unes que les autres, qui permettront de régénérer votre santé en plus d’être grisantes et jouissives. Lors de certains coups fatals, le jeu passe au ralenti et un zoom est effectué sur votre action, histoire de ne rien louper de la mise à mort. L’arrivée dans le dos d’un ennemi ou certains éléments du décor vous permettent aussi d’effectuer une exécution instantanée. Manette en mains, vous ressentirez un excellent feeling et un plaisir immédiat aux côtés de Vasili. Un système d’amélioration de votre personnage a été implémenté dans cette Enhanced Edition et vous permet d’améliorer sommairement le combat au corps à corps ainsi que le combat par armes à feu, soit en gagnant de l’expérience avec chaque coup ou chaque arme, soit en trouvant des manuscrits et des tablettes dans les niveaux. Des atouts se débloquent selon le niveau de votre capacité qui améliorent les compétences de vos armes ou vous apprend de nouveau coups. Le système n’est pas très approfondi mais Redeemer n’est clairement pas là pour proposer un RPG.
Vasili exécute aussi l’optimisation
Vous allez guider Vasili en vue isométrique dans des niveaux “couloirs” plus ou moins réussis. Graphiquement, c’est plutôt dans la moyenne avec une excellente lisibilité, des détails corrects ainsi que de jolis effets de lumières, mais rien qui n’explique le manque d’optimisation du jeu. Pour commencer, de fortes baisses d’un framerate qui n’est déjà pas au top de manière générale sont présentes régulièrement (plus importantes en docké qu’en nomade). Ensuite, de nombreux bugs sont aussi présents tout au long du jeu : sons et sous-titres des cinématiques qui restent bloqués, cinématiques qui se passent toutes seules, monstres qui ne bougent pas, personnages qui passent au travers des objets… Ces problèmes vont à contrario d’un gameplay qui se veut vif et dynamique et pourraient en gêner certains d’entre vous. Rien de particulier concernant la bande son qui fait son travail.
Une autre chose qui peut fâcher est la durée de vie. Redeemer se décompose en 16 niveaux d’une vingtaine de minutes en moyenne, ce qui vous offre entre 5 et 6 heures de jeu, ce qui fait clairement court, surtout avec le plaisir qu’il procure. Ce n’est pas le mode arène qui va allonger énormément cette durée de vie, car il ne s’agit que de survivre à des vagues d’ennemis sans objectifs ni récompenses. Il faut noter que l’Enhanced Edition inclut un mode coop en local qui n’était pas présent sur la première version de Redeemer sortie en 2017 sur pc.
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Conclusion
Mettre votre cerveau sur “off” et vous défouler sans prise de tête, voilà ce que vous offre Redeemer : Enhanced Edition, et il le fait bien. Doté d’un excellent gameplay accessible, fluide et jouissif, le titre de Sobaka Studio est un excellent Beat’em All ultra violent à ne pas mettre entre les mains des plus sensibles et des plus jeunes. Dommage que l’optimisation ne suive pas (surtout en docké) et que le contenu soit si limité. Et on vous rassure, personne à la rédaction n’a eu d’accès de violence après y avoir joué !
LES PLUS
- Gameplay fun, fluide et accessible
- Les exécutions jouissives
- Un très bon beat’em all
- La coop à 2 joueurs en local
LES MOINS
- La durée de vie très limitée
- L’optimisation
- Le mode arène qui n’apporte rien
- L’histoire sans grand intérêt
ca ne donne pas tres envie de s’y essayer
durée de ve courte, et manque d’opti… c’est dommage
Très moyen en fait, dommage :/
merde, je voulais me laisser tenter mais 20 balles pour 6h de jeu non merci, rien que la démo de DQ 11 posait 7-8h.