Le renard, ou goupil comme l’appelait nos ancêtres, est de plus en plus présent dans la pop culture et sur la scène vidéoludique. Que ce soit dans les grosses ou moyennes productions (Starfox) ou dans les jeux indépendants (Season After Fall, Fox n Forest), on peut dire que le renard est de plus en présent. Il l’est tout autant dans Furwind, étant donné qu’il s’agit du personnage principal. Mais la qualité de ce titre est-elle au rendez-vous ?
J’entends seulement le renard chanter
Dans ce jeu d’aventure/plate-forme, vous allez contrôler le renard Furwind, qui a été choisi par l’ancien de son village pour sauver la forêt d’un mal ancien qui a été libéré. Des siècles auparavant, les ancêtres se sont battus au cours d’une guerre, qui s’est terminée par l’emprisonnement de l’un d’eux : Darhûn. Et c’est lui-même qui compte désormais amener l’obscurité dans la forêt. Si le pitch n’est pas très original, on ne peux pas non dire qu’il soit très intéressant à suivre non plus. Il n’y a que quelques scènes après avoir fini certains niveaux qui permettront de suivre le cours de l’histoire. Ce n’est clairement pas le point fort du jeu, alors concentrons-nous plutôt sur son gameplay.
Le corbeau et le renard
Le but des principaux stages est de retrouver deux morceaux de masques disséminés à travers le niveau, puis d’aller à la porte qui mène à la fin de celui-ci. Bien évidemment, pièges et ennemis vous barreront la route. Pour se défendre, notre petit renard peux se battre à coup de queue, rebondir sur les ennemis ou encore lancer de petits glands qui font office de bombes. Faîtes bien attention néanmoins : ces actions vous coûteront de l’énergie qui se régénère progressivement, il faudra donc bien gérer ses attaques. Au fil de votre épopée, vous aurez accès à quelques pouvoirs supplémentaires qui vous permettront de mieux gérer votre avancée dans les niveaux. Il est aussi possible d’améliorer ses compétences en dépensant chez Korvo, un marchant corbeau itinérant, tout l’argent récolté. Bien que le gameplay soit simple et la maniabilité agréable, la difficulté à tendance à être assez élevée. En plus des niveaux principaux, vous aurez la possibilité, à travers la carte de la forêt, de secourir des habitants du village ou de participer à certains challenges assez retors. Ce qui est dommage par contre, c’est que les stages se répètent (temple, souterrain, montée de tour). En plus de ça, le jeu est divisé en trois mondes d’une quinzaine de niveaux chacun, toujours découpé de la même manière – niveau principal, défi, habitant à secourir. Vous l’aurez compris : question durée de vie, on a connu mieux (comptez 4 à 5 heures de jeu).
Le roman de Furwind
Au niveau de la réalisation, le soft verse dans un pixel-art plutôt bien réalisé et agréable à regarder. Les décors sont jolis, fourmillent de petits détails ici et là qui rendent le jeu vivant. Par contre, le bestiaire est assez pauvre. C’est vraiment le point noir de la partie graphique du soft tant les ennemis sont banals. Seuls les boss sont assez bien réalisés. Pour finir, la bande-son apporte une plus-value bienvenue et se mêle très bien à l’ambiance, tout comme les divers bruitages. Dommage que l’OST ne soit, à l’instar des niveaux, pas si diversifiée.
Conclusion
En réponse à la question de l'introduction, Furwind est bon à n’en pas douter, mais les petits points négatifs par-ci par-là empêche malgré tout de passer un bon moment. Que ce soit la difficulté, les niveaux qui se ressemblent et les mêmes décors à travers les trois mondes, le résultat est mitigé. C’est dommage car Furwind avait vraiment quelque chose à apporter dans le monde de la plate-forme indépendante.
LES PLUS
- Graphismes rétro bien réalisés
- OST Sympa
- Un certain challenge...
LES MOINS
- ... mais des niveaux très difficiles
- Manque de variété dans les niveaux
- Faible durée de vie
Dommage , il avait l’air d’être sympa … Pas d’histoire et une durée de vie pas ouf ^^ »