Flight School est un studio d’artistes et de techniciens qui explorent audacieusement l’inconnu en matière de films, de jeux, de réalité virtuelle ou augmentée et de tout ce qui se trouve dans le ciel vaste et sans limites. Collectivement, l’équipe de création du studio a été mise à l’honneur à de nombreux événements de reconnaissance, notamment aux Academy Awards, aux Emmy Awards, aux Annie Awards, aux Cannes Lions Awards et aux Prix Lumières.
En plus de développer ses propres titres ( Manifest 99, Island Time VR et Creature in the Well, en nomination aux Daytime Emmy Award ), l’équipe collabore à des projets de divertissement novateurs avec des agences et des partenaires de marque ( Oculus, Google, Lionsgate, Sony, Dell, American Express, GM, SAP, Verizon, AT&T ). Depuis 2017, le siège social de Flight School se trouve à Dallas, au Texas, à proximité de ses sociétés sœurs Reel FX et ATK PLN. D’autres divisions sont situées à Hollywood, en Californie, et à Montréal, au Québec, et emploient des pionniers curieux qui créent l’avenir des expériences immersives. Cette année, plus précisément, le 6 septembre 2019, le studio nous a sorti un jeu appelé Creature in the Well. Ce jeu d’exploration de donjon, de type hack & slash en vue de dessus, aux airs de flippers, nous entraîne dans un monde désertique équipé d’un équipement puissant pour libérer la ville de Mirage d’une terrible tempête de sable ! Voyons cela de plus près ensemble.
Un réveil solitaire dans un lieu mystérieux
Vous incarnez BOT-C, dernier robot ingénieur de sa génération, qui se réveille difficilement seul en plein milieu d’un désert puis qui se met en route et marche dans ce désert vide sans rien sur le dos. Vous trouverez votre première arme peu de temps après qui se trouve être un tuyau. Par la suite, quelque seconde de marche vous suffiront pour trouver une entrée qui vous conduira dans une montagne à l’intérieur aux couleurs pastelles et au fond noir. Cette entrée remplie de tuyaux et de câbles électriques est en fait un ancien complexe hanté par une créature désespérée. Ce monstre sans nom est tapi dans l’ombre et vous n’en verrez que ses yeux, ses bras et ses mains : des yeux brillants ayant la forme de ceux d’un chat, deux bras squelettiques ainsi que des mains gigantesques dont une entourée d’un bandage sali par le temps. Ce personnage sombre nous fait comprendre d’emblée qu’il est la cause de la disparition de notre espèce.
Ce lieu que vous visitez sera votre terrain de jeux pour ces prochaines heures sur la console hybride de Nintendo accompagnée de vos joy-con (ou d’une manette pro, tout dépend de votre confort). Une fois plus avancé dans ce lieu énigmatique, une épée vous sera donnée, mais ne croyez pas que cette arme sera votre arme principale, celle-ci servira de complément à cette première et servira en fait à charger des sortes d’orbe d’énergie que vous lancerez avec la principale. Ces orbes d’électricité sont très clairement indispensables pour avancer dans le jeu sans quoi vous n’irez pas bien loin dans l’histoire.
Le but de votre mission ? Faire en sorte de rallumer le temple créé par vos semblables pour arrêter la tempête de sable qui sévit depuis bien trop longtemps sur le village » Mirage « . Le jeu se découpe en 8 différentes salles de contrôle. Ces salles auront pour but de vous faire comprendre le fil de l’histoire à travers plusieurs notes laissées par vos ancêtres ou par cette fameuse créature qui surveille tous vos faits et gestes. Chaque salle aura son niveau de difficulté, son décor, ses couleurs et sa façon de procéder. Le premier niveau sera une sorte de didacticiel (comme dans tous les jeux) et vous apprendra les ficelles du métier, les bases à à connaître. Ensuite, vous rentrerez dans le vif du sujet et comprendrez que ce jeu, en plus d’être addictif, vous rendra aussi un peu fou et rageur…
Ne pas tomber dans le panneau !
Dans le jeu il y a des orbes d’énergie disposées un peu partout dans chaque salle où vous irez accompagnée de panneaux conducteurs. Ces orbes, si vous les frappez directement avec la première arme en appuyant sur le bouton X, rebondiront dans tous les sens telles des billes de flipper frappant tout ce qu’il y a autour, y compris ces fameux panneaux (qui parfois peuvent activer des pièges), en vous donnant un petit nombre de points. Mais si vous les charger par contre avec votre deuxième arme, en maintenant appuyer sur la touche Y, celle-ci se concentrera d’énergie pour vous faire gagner plus de points une fois frappée par la première ! Les panneaux ont une importance capitale dans les salles, le but étant de les frapper jusqu’à leur désactivation pour gagner un maximum de points . Mais attention ! Les panneaux de couleur rouge/orange sont des pièges. En plus de de voir les désactiver, vous devez par la même occasion, esquiver leurs attaques. Ce qui nous amène pour terminer à la touche B qui nous sert d’esquive et courir selon la pression du bouton. Votre vie en haut à gauche est une barre simple que vous pourrez recharger en trouvant une salle cachée dans chaque donjon et contenant un bain rempli d’un liquide blanc argenté.
Une fois cela compris et pris en main, vous aurez plusieurs façons de terminer ces donjons créés pour nous les joueurs de Creature in the well. Chaque lieu est desservi de plusieurs entrées qui nécessitent un maximum de points d’énergie à acquérir. Une fois ces points atteints, vous n’avez plus qu’à ouvrir ces portes qui vous bloquent le passage pour avancer dans les niveaux proposés. Chaque niveau aura bien entendu une phase de level boss. Dans ces derniers niveaux, vous serez emmenez par la créature elle-même vers les bas-fonds de la montagne et cette dernière vous assignera dans de dangereux défis à vous faire chauffer la cervelle.
De la légèreté, de l’impressionnisme et Mirage
La bande sonore du jeu reste assez discrète avec de la musique électronique s’en échappe par moment dans les salles et ne vous laissera pas seul dans les moments difficiles. Cela dit, les bruits de porte, de vos pas ou encore des orbes d’énergie qui se tapent dans tous les sens seront plus présents que le reste. En revanche, une musique retiendra votre attention : celle du village, une belle mélodie presque triste et touchante à la fois qui fera le plus grand bien à vos oreilles. Le graphisme présenté est somptueux. Vous aurez l’impression de vous trouver dans une peinture ou un tableau d’un style impressionniste très bien réalisé par le studio. Les couleurs pastelles et les ombres sont ici très bien représentées. Vos yeux seront ravis de les voir. Les détails de la ville que vous ne verrez qu’en perdant votre vie après un dur labeur y sont bien marqués.
D’ailleurs, parlons-en de cette ville ! Son nom est « Mirage » et vous n’y aurez accès qu’en » perdant » durant une épreuve trop difficile ou alors en revenant sur vos pas puisque la cité se trouve dans le désert au pied de la montagne. Vous n’y verrez personne, juste des habitations qui vous sembleront vide mais qui cache en réalité une population ayant peur de la tempête de sable et de la créature. En fouillant un peu, vous trouverez quand même une habitation ouverte. Cette maison de Pierre est tenue par une mécano du nom de Danielle (une sorte de dragon/alligator) qui vous aidera pour restaurer votre BOT-cœur grâce à d’autres vieux cœurs de robot brisé (qui appartenaient aux anciens BOT-C ) afin de vous donner une meilleure endurance et plus de rapidité dans vos déplacements. Ces cœurs brisés, vous les trouverez bien sûr dans les différentes salles que vous visiterez au fil du temps et bien entendu, ces améliorations vous coûteront de l’énergie. Vous aurez 16 armes différentes, 8 outils de frappe et 8 outils de charge qui vous seront proposés, et vous aurez aussi 12 capes à trouver, mais qui ne servent hélas pas à grand-chose à part pour vous habiller de couleur différente et apporter un peu de lore.
Conclusion
Le studio nous a sorti un jeu indépendant de très bonne qualité pour ce mois de septembre 2019. Avec sa superbe durée de vie (entre 15 et 20 h de jeu pour les joueurs les plus acharnés et si votre envie d’ouvrir les portes est plus forte que tout). Ce hack & slash en vue du dessus et aux airs de flipper nous donne une bonne dose de plaisir et de surmenage. L’histoire est simple mais bien ficelée et nous donne envie d’en connaître plus sur ce qu’il s’est passé dans cette fameuse ville de Mirage et pourquoi ce monstre y est arrivé. Creature in the well, avec son graphisme bien travaillé et sa difficulté extrêmement bien présente, occupera vos soirées le temps qu’il faudra. Le prix accessible (14,99€) vous fera comprendre que vous en aurez pour votre argent. Dommage qu’il n'y ait pas plus de spécificités à nous proposer comme un arbre de compétences ou un meilleur système d'amélioration autre que les armes proposées et les capes sans importance majeure.
LES PLUS
- Bonne durée de vie
- Design graphique bien travaillé
- Traduction française
- Gameplay facile à prendre en main
- Difficulté qui vous met à rude épreuve...
- Panel d’armes tout aussi différentes les unes des autres...
LES MOINS
- ...peut-être trop dans certaines salles proposées
- ...mais pas assez d’amélioration pour votre BOT-C
- Trop répétitif par moment
Sympa le test ! Je ne savais pas quoi trop en penser ‘-‘
Merci beaucoup J’espère que ce test t’aura du coup éclairé sur la question 🙂