Les mechas sont apparus en France à la fin des années 70 sous la forme de Goldorak, puis d’autres ont suivi, comme Gundam, Evangelion ou Macross. Les japonais sont fans de ces robots humanoïdes gigantesques, tout comme ils adorent les monstres géants à la Godzilla, ce n’est donc pas surprenant que le jeu Override Mech City Brawl – Super Charged Mega Edition mélange tout ça. Est-ce pour le meilleur ou pour le pire ? On voit ça tout de suite.
Override Mech City Brawl nous plonge dans un monde au bord de l’abîme, un monde dans lequel des monstres géants sont apparus et contre lesquels les armées de tous les pays ne parviennent pas à en endiguer la progression. Nous allons y incarner Yoshio, un pilote expérimenté arrivé là par un ressort scénaristique que l’on ne dévoilera pas. Il faut tout de suite noter que ce jeu est basé sur un scénario, et que les combats de notre mecha contre des monstres s’inscrivent dans une histoire intéressante, parfois amusante qui donne une vraie vie aux différents protagonistes que l’on rencontre et un vrai attachement à notre personnage à travers ses péripéties.
Les mécaniques de jeu de Override Mech City Brawl sont assez simples. On dirige un mecha, on se bat en utilisant nos poings et nos pieds et avecdes armes quand on en a à disposition. Chaque membre se commande indépendamment en utilisant une des quatre gâchettes pour porter un coup, et pour se déplacer, on utilise les sticks. Les combats sont donc fluides, et un système de lock est disponible pour ne pas perdre de vue l’ennemi que l’on est en train de combattre. On se bat dans nombre de régions différentes avec des environnements destructibles. On peut détruire tout un quartier quand on est à Tokyo, à Mexico ou à San Fransisco, on se poursuit dans des vestiges de temples égyptiens en Egypte ou on se bat dans la toundra sibérienne.
L’histoire principale de Override Mech City Brawl est vraiment prenante. On avance assez vite et les combats sont souvent rapides. Chaque victoire nous permet, outre d’avancer dans l’histoire, de débloquer des bonus comme des armes ou des points de recherche mais aussi des éléments cosmétiques pour personnaliser son mecha. Les points de recherche permettent d’améliorer nos capacités comme la résistance, la vitesse, le blindage… Un élément important à prendre en compte concerne le nombre de mechas différents disponibles. Il y en a plus d’une quinzaine, chacun avec ses caractéristiques spécifiques et des looks bien particuliers
En dehors de son mode histoire prenant, il faut noter que les autres modes de jeu sont plutôt anecdotiques, notamment les modes de jeu en lignecomplétement déserts. Il sera tout de même possible d’organiser des combats en local avec ses amis, mais rien n’arrivera à surclasser le mode de jeu principal. Graphiquement, le jeu est très correct, mais souffre de ralentissements inexplicables, en particulier au début des combats en mode histoire. Passé ce léger problème, le jeu est fluide dans l’ensemble. Sur le plan musical, on pourrait se croire dans le film Pacific Rim tellement la musique est grandiloquente, bien dans l’ambiance du jeu, ce qui apporte un peu plus au côté épique de l’action.
Conclusion
Override Mech City Brawl, sous ses airs de jeu de mecha simpliste, cache finalement un jeu plus profond et plus abouti que ça. Amateur ou non de mecha, on est happé par l’histoire et on se précipite sur le combat suivant pour voir progresser l’histoire. C’est ça qu’il faut retenir plutôt que les à-côtés assez ternes.
LES PLUS
- L’histoire prenante
- Des contrôles simples et efficaces
- Une musique épique
LES MOINS
- Des ralentissements
- Un mode en ligne moribond
Bon test ! Merci 🙂
merci Julie ! ton commentaire me fait très plaisir 😉